Les norvégiens de Saligia, originaires de Trondheim sortent un nouvel EP sur le label allemand Ván Records. Il succède à l'album « Sic Transit Gloria Mundi ».
Le nom du groupe (Saligia) est une mnémonique basée sur les premières lettres en latin des sept péchés capitaux: Superbia, Avaritia, Luxuria, Invidia, Gula, Ira et Acedia. L'Orgueil, l'Avarice, l'Envie, la Colère, la Luxure, la Paresse et la Gourmandise. Tout de même, il fallait y penser pour trouver un tel nom.
« Per Aspera ad Astra » commence très fort avec une progression très lente, sur un rythme en mid-tempo évoquant un Sarke au son encore plus sale qu’un vieux Darkthrone. Lorsque le morceau à tiroir s’emballe, la musique nous fait immanquablement penser à Taake ponctué des cris de Hoest. Rondement bien mené, ce titre à l’image du titre suivant « Lvx Aeternae » sont dans la veine « Pure, Roots et sans concession » où Ahzari clame ses refrains comme un Nocturno Culto affamé.
Au sein du groupe le dénommé Ahzari (Fordervet) s’occupe de tous les instruments excepté de la batterie qu’il laisse à V sur cet EP.
Sombre, triste, pesant, « Maveth, Malachim » ressemble à une messe bien sombre où le traitement de la voix est moins intéressant que pendant les deux premiers titres. La cérémonie nous laisse cloîtrer dans un antre sombre de malaise.
Bien piquant, abrasif, rugueux, « ...And Death Shalt Have no Dominion » a ce côté percutant des vieux titres de Black Metal estampillé 90’s avec une voix rugueuse à « l’ancienne » et des changements de rythme intéressant.
Un EP qui ne laisse pas indifférent et qui promet surement un très bel album à venir.
Lionel / Born 666
Note : 3,5 / 5