En cette fin d’année, le label nantais Kizmiaz vient réchauffer les chaumières en nous balançant le vinyle des Toxics, combo issu des contrées nordiques, Helsinki plus précisément. Et comme vous allez voir, les Finlandais ne sont pas les derniers au niveau du rock garage punk…
En ouverture de ce magnifique 10 pouces à l’iconographie série Z du meilleur gout, "Eyeball City". D’entrée la gratte cisaille. Un son proche du garage punk des sixties. Niveau vocalise, c’est puissant, ça braille… On n’est manifestement pas là pour enfiler des perles. En tout cas, "Eyeball City" donne un tempo des plus toxiques. The Toxics ne mentent pas sur la marchandise. Deux minutes trente de furie.
"Most Wanted" fait chauffer à blanc les condensateurs de la pédale fuzz. C’est distordu à souhait. On reste dans le registre punk en gardant un sens de la mélodie. Encore !!! Avec "New Skin", les grattes défouraillent de plus belle toujours dans le même style. On n’a pas le temps de se retourner et la première face est déjà terminée… Un grand verre d’alcool fort pour se remettre les idées en place et l’aiguille sillonne déjà le début de la face B. Feu à volonté….
"Surprise Tonight" nous cueille avec quelques relents de psychédélisme. Un riff hypnotique nous attaque les esgourdes. On pense aux grands Fuzztones… En fait, on n’a pas le temps de penser, on profite de l’instant, on se laisse emporter.
"On My Mind" reste dans cet univers garage punk rock tripé. Les Toxics continuent de faire le boulot de fort belle manière. Pour finir en beauté, "Black Holes" enfonce le clou. C’est sauvage, c’est rebelle, c’est primitif. Pour les fans de garage, ça rappellera les excellents Beach Bitches de Perpignan.
En moins d’un quart d’heure, les Toxics nous ont rappelé les fondamentaux de la musique garage punk. Des riffs simples et efficaces, de la fuzz qui décrasse, des compos accrocheuses et une énergie de tout les diables. Ca fait du bien !!!