Arverne Reggae Festival 6 – jour 3

 Arverne Reggae Festival 6ème édition, pour ce jour 3, de la pluie dans la journée mais il en faut plus pour décourager les festivaliers.

Retour sur la 3ème et dernière journée de l'Arverne Reggae Festival

Droop Lion / lutan Fyah / Max Romeo & Azzizi & Xena / Manudigital & Caporal Negus

Arverne Reggae Festival

Arverne Reggae Festival

Les Sound System

Qu'il fasse de la pluie, du vent, du soleil et même de la neige (pour une certaine édition) les Sound system répondent toujours à l'appel.

En premier lieu, DJ Rambla, le géant de Barcelone qui nous offrie des dubplates et sélections roots, nu-roots, dub, steppaqui. Il est devenu au fil des année le Dj officiel de l'évènement reggaer brassacois.

Côté petite chapiteau, le Arverne Sound System, balance du lourd, tant dans les basses que dans les vibrations tout au long de la journée; voir même jusqu'au petit jour.
Le Arverne Sound System est un groupe de passionnés du bassin minier autour d'OHM Sound et Watt a Vibz, qui suivent les traces de leurs aînés, tant locaux que jamaïcains.

Ils ont su assurer sur les 3 jours des moments inoubliables de par leur sourire et sélections.

 

Arverne sound system
dj rambla

Arverne Reggae Festival, la soirée

DROOP LION,

En premier lieu, le set démarre sur le « Rockford rock » Riddim cher aux Skatalites (une pensée pour tous les membres originaux tous disparus de ce groupe mythique). Le titre se prolonge avec solo trombone, solo guitare et solo de saxophone.

Ensuite les choristes arrivent nonchalantes suivies d'un Droop Lion, tout beau en costume bleu, sur des petits pas de danse. Main sur une oreille pour mieux entendre sa voix, « Are you ready » les bras balancent tandis que les vocalises « Nanana » sont reprises en chœur », suivi d’un gros « Jah ! Rastafari ! »

Il entame d'abord « Naturaly » où ses jambes s’entrechoquent tel un ancien chanteur de rock’n’roll. Il balance des « Fire ! », se penche sur l’enceinte en avant pour la session « oyo » repris par la foule. Il complète par « Are you Irie ? I Love U ! ».  Une prise de température rapide des spectateurs en fait.

Droop Lion

Jah lion !

Par ailleurs, Il monte sur les caissons pour courir sur toute la scène et nous interprète « Katta ». Les cuivres se mettent alors à danser. Le clavier part en dub tandis qu’à la fin de la chanson, Droop Lion met ses bras en croix.

Droop Lion nous joue après le puissant  « Burning & Looting » La rythmique se veut plus ‘Rockers ’. Puis le saxophone et le trombone montent alors crescendo. La fin du morceau est très soul, très gospel dans le chant. La voix de Droop Lion a quelque chose du regretté Toots Hibbert.

« Play for dem » démarre sur une orgue très son d'église, tandis que les cuivres sortent de scène. Du coup, le rythme est minimaliste, mais efficace, un peu comme le « Babylon system » de Bob. « J’arrive de Kingston, Jamaica, Roots rock reggae !» s’exclame-t-il avant de porter et jeter ses jambes en l’air, tout comme ses dreads qui dansent sur la même cadence.
Le chapiteau claque des mains et reprend en chœur « One love » suivi d’un « Jah Rastafari ! » tonitruant.

Droop Lion

Reprises rock et reggae !

Grosse reprise des cuivres bien roots sur « Fail Themselves » avant que le titre ne louche du côté dancehall pour un morceau survitaminé. C’est ensuite la reprise du titre de 1970 « Have you ever seen the rain » des excellents  Creedence Clearwater Revival.  De plus Kubix nous gratifie d’un riff de guitare très prenant accompagné d’un « Are you feeling, I love U ! ». L'artiste Droop Lion a quelque chose de Bob Marley dans la démarche.

Et en parlant du pape du reggae, il chante « Soul rebel ». Toute la foule reprend la chanson avant qu’elle ne parte en dub et grosse puissance du clavier.
« mon nom est Droop Lion ». Tout le monde vocalise le « voyo » à la Marley.
« Qu’est ce que tu dis ? Fais plus de bruit ! », il excite la foule et  se met alors à danser, toutes locks balancées pour une fin de show qui fait monter la température sur scène comme dans le chapiteau.

Ainsi, du charisme, de la voix, on ne peut que vous conseiller l'album Ideologies de Droop Lion !

LUTAN FYAH

 

Pour débuter, grosse batterie et cuivre pour le fameux « Still Dre », le titre qui en  1999 avait fait fureur sur toute la planète avec Dr. Dre featuring Snoop Dogg. L’artiste sait à l'évidence se l’approprier après un « Are you ready ? ». A la place du turban des Bobo Ashanti, il porte un bonnet enfoncé jusqu’au yeux. La grosse artillerie rythmique est de sortie. Tandis que Lutan Fyah  fait des sauts sur scène, il  explose avec le cri de ralliement : « Selassie I , Emmanuel I » en fin de chanson.

Suit « Defend it » et le terrible «  Africa » sur le « Baltimore » riddim, le HIT des Tamlins. Lutan Fyah est tout sourire aux lèvres, face aux cuivres. La force de la batterie est contrecarrée par les chœurs. Cela part en dancehall. Du même, la foule s’agite et saute sur le devant de la scène.

« Ungreatful » a une batterie très dancehall et les chœurs magnifient le chant de Lutan.  La basse bat son plein, jouée sur le bien nommé « Cardiac Bass » Riddim. Il finit par un « Jah protect » qui englobe toute l’assistance. Oui le Dieu rasta est bien descendu sur Brassac !

lutan Fyah

Amour, gloire et herbe !

« She got stone » démarre avec de superbes cuivres.  c’est le « City » riddim. On a droit à un beau solo rock de Kubix tout autant que la voix du chanteur qui, elle aussi, se fait plus ‘rock’. Seul sur le devant de scène il lâche un « Rastafari ! »

Suivi du « Pour tous les ganja smoka ! », il noue joue « Spliff Tale ». Et même si le riddim peut rappeler un ancien de chez Studio One dans la ligne de basse, le titre sonne tout de même très dancehall sur le titre. Gros appui de la batterie, le pied sur le caisson de retour, touchant quelques mains en lançant un « Selassie I Jah Rastafari ». Lutan Fyah est un artiste dont la foi est authentique.

« Mighter than dem » démarre avec un « Comment çà va en France ?» dans un très bon français. On a droit a une grosse ligne de basse pour ce morceau avant qu’il ne clame :
« Je veux vous dire quelque chose : « I love you brothas and sistas, do you love Droop Lion ? do you love Max Romeo ? Do you love Lutan Fyah ? Do you love The band ? » Rien de tel pour exciter la foule avant que le titre ne parte en fast style.

Lutan Fyah

Reggae in paradise à L'Arverne

Dès les premières notes, on reconnait un gros riddim. C’est le « Think Twice » chanté pour la 1ère fois par Phil Collins en 1989. Il est  connu aussi sous le titre « Another day in Paradise ». Sur cette version, Lutan Fyah nous joue « Rastafari is the way » un classique de son répertoire. Très beau mélange des voix du chanteur et des choristes où tout le monde reprend le refrain sous le sourire du chanteur. La rythmique part alors plus vite pour faire sauter tout le monde. Spectateurs, chanteur, musiciens, un vrai délire où tous communient sous le désormais célèbre chapiteau.

Le set se finit par un autre classique, « Touch di road » qui attaque avec les cuivres. Quand le chanteur crie «Lutan » la foule crie « Fyah ! » tandis que la caisse claire part au galop et que Kubix nous envoie un joli solo. Lutan Fyah sort ensuite de scène.

Une fois de plus, la Jamaïque laissera un souvenir à graver sur pierre blanche (c’est d’ailleurs le nom d’une des rues de la commune) à Brassac-les-Mines., tout comme au Arverne reggae Festival. Donc pour ceux qui veulent prolonger ce rêve, allez vous procurer son album Touch di Road !

Adrien, le fondateur du Arverne Reggae Festival  revient alors sur scène : « êtes vous prêts ? 10 9 8 …. 0 »

MAX ROMEO !

Forcément le concert commence par un instrumental des  morceaux les plus célèbres de la légende vivante. Arrivent alors les choristes, suivi par un Max Romeo qui va nous donner, à coup sûr, un moment inoubliable au Arverne reggae Festival.

Commence un riff d’orgue avec un solo de Rico au saxophone très jazzy pour un « Let live together ». Une très belle chanson sur le partage, la rédemption et l’unité :

Nous sommes nés dans le péché et élevés dans l'iniquité
Si l'amour est parti, ce sont les ombres que nous poursuivons
Mettons fin à cette misère ! Vivons ensemble.

Les percussions sont aussi bien présentes.

Anciens ou nouveaux titres, la voix de Max Romeo nous transporte dans la dimension rastafarienne. « Back to the bible », avec un rythme presque ska, les chœurs  Sandra et Linda murmurent « Yes jah We suffer ».  Le chanteur lui, tient une petite fleur dans la main. « Time bomb » attaque avec la puissante orgue de Daniel Adelaïde mais sans les cuivres et une guitare avec pédale wha wha très Lee Perry dans le son.

Après arrive « Tell Jah say » avec le trombone de Pierre Chabrel qui rappelle le bon vieux temps des Skatalites. A la fin de  « Everymouth to know » Max Romeo déclare
« Je vais vous présenter mes enfants» :

Max Romeo

XANA ROMEO

 

Elle rentre en scène alors avec son petit manteau. Effectivement, il faut dire que la pluie de l’après-midi a refroidi le village rasta, mais pas l’ambiance. Les chœurs sont bien présents sur ce « Rate rasta ». Reconnaissons que Xana Romeo a déjà tout d’une grande. Sa voix de soie met à contribution des paroles empruntes de la foi rastafari. La batterie de Thomas JoinLaber, tel dans un quinté du dimanche bat son plein pour une course où le morceau sort gagnant.

Pour « Rightous Path », les voix partent parfois en réverb sous les bras chaloupés de la foule complètement sous le charme. Une chanson sur la sagesse et la protection de son père, mais qui joue sur la double interprétation avec « Notre Père », Jah ! »

« Brave Queen » est une interprétation somme toute personnelle du « Slave Queen » de Judy Mowatt. Si bien que même la rythmique nous replonge en 1980.
Petit cri aigu de la guitare et danse de Xana. On ne peut que lui souhaiter la même carrière que la choriste de Bob et celle de son père.

Xana Romeo

Pendant qu’elle sort, Max Romeo revient pour la passation de pouvoir en nous présentant, son fils :

AZZIZI ROMEO

Ce jeune homme de 24 ans a déjà une solide expérience. En effet, ’il accompagne depuis quelques années maintenant son père. Azzizi Romeo attaque un « Edge of roots » avec une voix haut perchée, parfois même dubbée. Il aime à dire « One blood » tout en secouant bras et pieds tandis que Kubix nous joue un solo en overdrive.

Il accélère le rythme pour enchainer sur « Gime lot ». Le style est davantage dancehall avec une voix rauque, les bras en l’air avant de lancer «  We are the new generation ! Jah Bless ! »

Le jeune artiste termine avec « African Youth »qui tape encore plus fort dans le dancehall même si les cuivres font la transition avec le Roots qu’on affectionne. On sent vraiment toute l’énergie qu’il a et qu'il devra canaliser (ou non!). Un vrai showman qui au fil des années se bonifiera à coup sûr. A surveiller de près !

Azzizi Romeo
Azzizi Romeo

Les classiques !

Après sa sortie, le doyen du festival revient pour un tour de chant des classiques. A commencer par « Melt Away » avec de grosse réverbe sur le clavier qui finit le morceau en instrumental.

« Tacko » se joue sans les cuivres mais avec des cymbales omni présentes, Max Romeo remue la tête tout en levant le doigt en l’air pour évoquer le Très Haut. Ses chansons (hormis ces débuts plus légers) sont emprunts de réalité et de spiritualité.

Parmi les classiques, il faut compter sur « One step ». Les cuivres reviennent pour ce morceau d’anthologie. Max Romeo avance et recule comme pour contrer un ennemi invisible. D'ailleurs le solo de  Rico est tout simplement magique tandis que Max Romeo s’éponge le visage. Oui il donne de sa personne.

« Three blind mice », la fameuse comptine anglaise reprise à la sauce reggae. Il  fait des vocalises sur ce titre qui a fait les beaux jours d’un film de James Bond contre Doctor No avec une scène mémorable.

Arverne Reggae Festival

L'artillerie lourde

Un gros ’Pull up' pour « War inna Babylon ». Comment peut-il en être autrement pour ce monument du reggae enregistré en 1975. L’accent est mis sur ce morceau sur les percussions de Jim High avec de belles réverbérations.

Du même album, il nous joue l’autre classique « Chase the Devil ». Là encore, gros morceau de percussion avec la belle ligne de basse de Dominique Marie Joseph. Tout le monde chante :

Lucifer, fils du matin, je vais te chasser de la terre !
Je vais mettre une chemise en fer et chasser Satan de la terre
Satan est un homme mauvais

Inspiré de la suite de l'Apocalypse/ Révélation 12:9, à l’heure où Jah aura à nouveau son royaume sur Terre.

Dans cet esprit, il rajoute « Are you feeling » pour entamer « A little time for Jah ». La guitare a quelque chose de Junior Marvin, tout comme les chœurs et la façon de chanter nous rappellent particulièrement le grand Bob Marley. Un grand courant d’émotion, de toute évidence traverse le chapiteau, comme un chapitre qui se termine.

Arverne Reggae Festival

Une fin en apothéose !

Arrive alors « Ska Land » qui comme son nom l’indique est plus rapide, plus sautillant. Max Romeo invite les gens à se mouvoir. Antonia, la petite amie d’Azzizi Romeo vient nous faire une démonstration de ska tout à fait formidable. Un bout de femme, souriante, pleine d’énergie qui joue le rôle de booster. La foule essayant de reprendre certains des pas de cette danse spécifique.

Quand Max Romeo sort de scène, Jim High, le percussionniste et régisseur, se met sur le devant de la scène : « Un max de bruit pour les musiciens, pour la famille Romeo ! »
Difficile ainsi de redescendre d’un tel nuage. On souhaite à Max Romeo le meilleur pour une retraite bien méritée après les 54 dates de son ‘ Ultimate tour ‘.
et surtout d'avoir pu jouer au Arverne Reggae Festival. Sa musique, c'est sûr nous accompagnera des décennies.

Adrien revient alors pour présenter la suite du programme.

MANUDIGITAL ET CAPORAL NEGUS

 

Pour débuter , Manudigital attaque sur les toms basse et caisse claire électronique avant préparation du son sur les paddle. Caporal Negus arrive maintenant en courant et de sa voix grave, met le le feu au dancefloor.

De toute évidence, avec Manudigital, on voyage. Le 2ème morceau est une musique indienne qui très vite part Drum’n’bass . Le beatmaker a su se faire un nom et a accompagné de grands artistes. Il nous joue alors du General Levy avec son « Professional Ganja Smoker ». Il continue par « Brassac, tu dis quoi, il y a des amateurs de reggae ici ? »

le Roots laisse alors de la place à du gros son tandis qu’il passe  du Queen Omega et son fameux « Rumble in the Jungle ».

On le voit ensuite affublé du casque de Dark Vador pour jouer en reggae, le thème de l’empire contre attaque de Star Wars. Avec lui on ne passe pas du côté de la force obscure mais du côté force vert jaune rouge !

manudigital

Pas de soundboy mais du vrai sound system !

Du Bounty Killer, du King Kong avant que Manudigital ne demande « Un max de bruit pour Caporal Negus ». Celui-ci intervient alors alors sur des gimmicks à la Eek-A-Mouse.

Drum’n’Bass., à gauche, à droite, c'est ainsi que la foule se secoue, tandis que Manudigital crie « Je veux que tout le monde bouge ! ». Il balance alors un Puppa Jim/Stand High Patrol avec un « il y a de l’énergie au Arverne Reggae Festival  à 1h du matin ou quoi ? » Du coup cela attaque sévère dans la foule, ça bouge !. Manudigital aime l’interaction entre le public et lui.

« Tous les sound system, tu connais tes classiques ? », il bascule du Tonton David et son « Peuple du monde »,  du Daddy Yod avec « met çà au top. « Les mains en l’air tout ceux qui connaissent Tonton David». Il envoie ensuite les titres « Sleng teng » et « Under me sensi » qui font monter la pression suivis de Shabba Ranks et son « Ting-a-ling » où tout le monde répond par le fameux « Bouyaka bouyaka ».

caporal negus

De Tenor Saw au Wahterhouse style ! L'ère du reggae digital

Il nous joue les grands titres des sound system et ne peut passer à coté du « Ring the Alarm » de Tenor Saw qui part version jungle. Caporal Negus fait tourner sa serviette, la foule s’agite.

Vient ensuite du Watherhouse style à la Mikael Rose, avant d’être minimaliste dans le riddim (bass/batterie). « Guess who’s coming to dinna ».
« Les gens de Brassac les Mines, vous aimez le dub ? » Résonnance, distorsion en direct sur les platines, parfois cela se calme pour repartir de plus belle.

Il rajoute « Il y en a qui connaissent L’Entourloop ce soir ? » Caporal Negus y va de son fast style sur un de leur morceau.

« Tout a commencé avec ce clavier ! », brandissant le Casio Casiotone MT40, celui où a été joué le tout 1er reggae digital en 1985, le fameux « Sleng teng » chanté par Wayne Smith !
il nous joue « Lose yourself » d’Emimen où tout le monde lève les bras au ciel, également du Joseph Cotton, qui part très vite en jungle. « Les mains en l’air, tout le monde garde la position ».

La voix de Caporal Negus va alors de plus en plus vite, les lèvres ont l’air d’être décalées par rapport au son de la voix, en fait un vrai Lucky Luke du sound system ». Cela balance dans le chapiteau les bras, les têtes se secouent, les dreads volent sous les effets de lumière trombinoscope.

manudigital

Fast style et Roots, Reggae forever !

C’est un tribute au fast style avec General Levy. A savoir qu'il est l’un des chanteurs les plus rapides en terme de nombre de syllabes à la minute. (Eminen étant le détenteur avec 339 syllabes/minute NLDR). Cela jump de partout pour finir en infrabasse.

Il continue avec du Toots et son fameux « 74-48 that’s my number », un classique parmi les classiques .
« Massive, nuff respect, faites du bruit pour vous !  On va pas la jouer grosse star, on est en famille pour un sound à l’ancienne »

Cela étant, il s’assoit alors sur le devant de la scène avec juste un clavier pour nous jouer un morceau de Burro Banton. Ce dernier morceau est un pur jungle où Manudigital donne même de la voix.

Tous les bénévoles viennent alors sur scène pour un dernier salut et Adrien annonce qu’exceptionnellement DJ Rambla finira le festival Main Stage. Certes un honneur pour le parrain sound system du festival. Le géant nous donnera des dubplates et des morceaux à foison.
Les brassacois et visiteurs en sont ravis. Et pour les plus vaillants, la nuit s’achèvera sous le petit chapiteau avec les sound locaux.

pour la lecture complète :
jour 1
jour 2

Fin du  3 ème  jour

Un grand merci à  Droop Lion et Rico, Dominique Marie-Joseph, Sandra Oujajir et Linda Rey (cuivre, basse et chœurs de Max Romeo) pour leur aide. En discutant avec eux, ils ont collaboré à rendre cet article le plus complet possible.
Toutes photos - Droits Réservés Manon Roots pour LGR, Rebel Créations et Manon TRD Photo

 

Hommage :

Adrien tu avais prévenu « la plus belle » et franchement, tu n’as pas déçu. Difficile de redescendre du nuage vert jaune rouge qui a flotté sur Brassac durant ces 3 jours.
Présent sur les 6 éditions tant pour prévenir du Arverne Reggae festival que pour faire les live reports, cela a été porteur et tu as tout le soutien de l’équipe de La Grosse Radio pour la suite.
Tout au long de ces 3 jours, hormis les artistes et musiciens qui étaient parfaits, j’ai pu voir le travail de fourmi de toute l’équipe de bénévoles qui t’entourent. Les visibles à la buvette, sécurité, stand mais aussi ceux de l’ombre qui font que le festival se passe dans les meilleures conditions possibles.
Vous nous avez vendu du rêve devenu réalité. Alors peu importe, si il y a une (ou plusieurs) année(s) blanche(s), vous saurez renaître de vos cendres tels les Phoenix du reggae.
Merci et longue vie au Arverne Reggae Festival !
Un passionné de reggae depuis plus de 38 ans qui sait reconnaître ceux qui en veulent !
Raggamuffin style, la débrouillardise.

La grosse dédicace

A l’association « les Jeunes Mine de Rien » sans qui cette merveilleuse 6ème édition du Arverne Reggae Festival n’aurait pu avoir lieu.
Aux bénévoles buvette, protection, merch avec un petit plus à ceux que je connais :
Tiffany (Ma fille) et ses copines Manon et Coco, les 3 drôles de dames du festival
Adrien, Léa, Pierre-Jean et Rémi, dire que je vous ai connu alors que vous étiez en primaire.
A ma fille Manon, qui m’accompagne maintenant sur les festivals et qui capte photos et vidéos pour enrichir mes articles. Tu as fait de sacrés progrès et tu t’éclates.
A ma femme, Nathalie, et mes frères Yvan et Guillaume, family business inna reggae style !
A Karen, ma sœur de cœur et bien plus, ainsi que son fils MaïHoa qui ont su profiter du meilleur du Roots.
Aux frères et sœurs d’armes photographes et vidéastes : Morgan (Pixel Studio), Raphael (CueilleurD'instant), Slim, Alexis, Yoks et Gabrielle (Root’s’Trip).
Aux Stands qui donnent un air de village à ce joli festival.
Au Maire de Brassac, Fabien Besseyre, et à mes anciennes collègues de mairie (Christiane, Maryse, Patricia)
A tous ceux qui ont croisé ma route et qui sont devenus bien plus que des connaissances au fil du temps : Soazig et Audrey (SoaRey Roots), Bob de Mirefleurs, Catherine, Lili Rose



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