Amon Amarth à la conquête de la scène Saturn
Les vikings suédois ont amarré leur drakkar à Amnéville pour donner présenter leur death mélodique épique et puissant au public du Sonisphere le samedi 8 juin. Ils ont montré qu’avec leurs morceaux toujours aussi implacables et dévastateurs, la scène est vraiment leur élément de prédilection.
La musique épique n’a pas de secret pour Amon Amarth, qui l’a prouvé à travers ses huit albums studios, bientôt neuf avec Deceiver Of The Gods, et ses nombreuses prestations live qui attirent de plus en plus de fans et de curieux, preuve en est avec leur prochaine date parisienne, programmée à l’Olympia.
Il n’est donc pas surprenant de voir les festivaliers acclamer les cinq vikings à gorge déployée et les bras levés, ainsi que de les voir s’adonner à un mosh rageur sur la sulfureuse "Destroyer Of The Universe" et les voir faire un beau circle pit sur le nouveau tube "Deceiver Of The Gods", titre d’ouverture du prochain album prometteur des suédois. La musique massive du groupe n’attire pas que les mâles, preuve en est avec le soutien-gorge lancé sur scène pendant "Runes To My Memory".
Devant une telle ferveur, Johan Hegg ne manque pas de remercier ses fans avec sa voix d’ogre délicieusement attachante. Bien en voix, le frontman enchaînera ses growls de fort belle manière pendant les 50 minutes allouées au groupe, alors que les guitaristes Olavi Mikkonen et Johan Söderberg enchainent riffs dévastateurs et solos mélodique pendant que Ted Lundström (basse) et Fredrik Andersson (batterie) assurent les rythmiques musclées. On regrettera que le soliste finlandais soit mis en retrait dans le mix.
Côté setlist, le groupe ne prend pas de risques et met l’accent sur les tubes récents. Les classiques les plus anciens sont les indispensables "Pursuit Of Vikings" et "Death In Fire", qui se mêlent parfaitement aux titres plus récents comme "Twilight Of The Thunder God" et "War Of The Gods". Puissance et mélodie sont toujours de mise.
Sur scène comme en studio, Amon Amarth ne change pas sa formule et continue d’exécuter avec puissance et passion son death mélodique reconnaissable. Une aubaine pour les fans qui semblent en redemander. Une belle mise en bouche avant leur passage à l’Olympia cet automne.
Setlist :
War of the Gods
The Pursuit of Vikings
Destroyer of the Universe
Live for the Kill
Deceiver of the Gods
Runes to My Memory
Death in Fire
Twilight of the Thunder God
Guardians of Asgaard
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