En conclusion de cette 3ème édition du Festival Hibouge, Yaniss Odua & Artikal Band sont venus mettre tout le monde Irie. La Grosse Radio vous raconte cette soirée.
A Flaviac, lieu du Festival Hibouge, le temps est maussade. A travers les nuages, une scène ouverte alliant musique, atelier théâtre, et autres animations. Des initiatives jeunesse coordonnées par l’ensemble des MJC de Drôme / Ardèche. Avec, dans un coin de la tête, Yaniss Odua.
19h30: L’affluence est timide. Nous découvrons le lieu. Une salle des fêtes comme il en existe beaucoup. En son fond, éclairée aux néons, une scène, pas très grande mais robuste. Un promontoire qui ne demande qu’à prendre vie.
La première partie
20h30: Jusqu’aux derniers instants, le warm up annoncé reste un mystère. C’est finalement un animateur MJC, Morgan Briand qui monte sur les planches. Un passionné de reggae qui, avec le minimum requis, va ambiancer l’assemblée avec une série de classiques.
21h: Yaniss Odua & Artikal Band
C’est par une porte latérale que le Artikal Band prend possession de l’espace. Chapeau, lunettes, baskets, doté d’un large sourire, Yaniss Odua fait alors son entrée sous les acclamations. Que le spectacle commence.
Les premières notes de “Ecoutez-nous” résonnent dans la salle du Gaucher. Une tune bien dans l’esprit du festival. Des textes engagés qui parlent aux jeunes. “Qui vivra verra” est dans la même veine. Un message d’encouragement à croire en ses rêves.
Vouloir rester intègre, se tenir loin des schémas tracés, est une valeur prépondérante chez Yaniss. Bien soutenu, comme depuis long time par ses compères du Artikal Band, il nous décrit cela avec “Viser l’Horizon”.
Cohésion et sérénité
Sur le plateau, on ressent de la cohésion et de la sérénité. Une certaine aisance scénique forgée par une longue expérience. De la force tranquille à la douceur vocale des ladies, tout est cadré, le show est rodé. Un enthousiasme toujours intact qui ravit le public.
Sans vouloir faire le “Rabat Joie”, Yaniss envoie des vibes de convivialité. Les hits s’enchaînent, les albums se revisitent et s’articulent autour de sonorités percutantes reggae et dancehall.
Back In The Days!
Yaniss nous replonge dans ses débuts. Il nous renvoie à ses premiers freestyles. Le flow est toujours impeccable. La prestation prend alors une tournure dancehall, de quoi faire encore monter la température. Un bon medley à l’ancienne.
Une carrière, c'est aussi des rencontres. Un clin d'œil à ses nombreuses collaborations, que ce soit avec Keny Arkana ou Danakil pour “Enfants du Monde”. Yaniss est chaleureux et ce partage se pratique aussi en direct.
En effet, pas moins de deux surprises nous sont offertes. La première est de voir Puppasonic prendre le micro et développer son flow sur “Chalawa”. Dans un second temps, un nouveau morceau, “Lighta” qui, me murmure t-on, pourrait sortir bientôt…
Présentations du Band
Puis vient le moment de faire les présentations, avant de rester en position high une dernière fois. Yaniss n’oublie pas Asha D et son projet solo. Une version live de “Bless I Soul”, avant de conclure par un message à l’humain.
Ainsi après 2h d’un spectacle bouillant, le Festival Hibouge est définitivement “Rouge, Jaune, Vert”. Comme ce drapeau qui flotte allègrement dans la salle du Gaucher. Un véritable “Moment Idéal”.
Merci à Aurélien et à toute l’équipe du Festival Hibouge pour leur accueil.
Merci à Yaniss Odua & Artikal Band pour les good vibes.
Enfin, merci à Lady Miou pour ses clichés.