C’est armé d’un ukulele, d’une guitare et d’un engagement politique prononcé que le groupe King Blues est né en 2004 alors que les deux fondateurs, Itch et Jamie Jazz, se produisaient dans les nombreuses soirées punk se déroulant dans les squats de Londres et en banlieue.
Peu de temps après, le guitariste Fruitbag se joint à eux.
Inspirés par des groupes punks aux influences reggae comme les Clash et les Specials, le groupe s’est fait une spécialité de jouer un peu partout. Il n’était pas rare de les voir se produire dans des parkings, sur le trottoir ou dans les rallyes politiques, sans oublier le King Blues Sound System, un système monté sur un tricycle géant fabriqué par le groupe et leur permettant de se produire où bon leur semblait.
Peu de groupes peuvent se vanter de venir de la rue. Les King Blues en viennent.
Sur scène, le groupe s’agrandit avec trois nouveaux membres et c’est grâce aux gigs impromptus, aux diffusions sur BBC Radio 1, aux tournées incessantes dont ce record de sept shows joués dans sept villes différentes dans la même journée, que les King Blues se font connaître et réussissent à sortir leur 1e album « Under the fog » sous le label britannique Household Name. De nombreuses participations à des festivals vont suivre avant que le groupe soit signé par Rollo (Faithless) chez Field Recordings (Island Records).
Après la sortie en 2007 de deux titres puissants, l’hymne heavy bass dub punk « Come Fi Di Youth » et le tube ska de l’été « Mr Music Man », le groupe débute l’enregistrement de son deuxième album « Save The World, Get The Girl ».
Dans ce nouvel album, conscient du faible impact de ses créations au-delà de la scène punk, le leader Jonny « Itch » Fox a laissé libre cours à son cœur et âme. C’est en s’inspirant de sa propre expérience qu’il y raconte le rite de passage d’un jeune homme dans la modernité.
D’après Itch, « L’album raconte l’histoire d’un jeune homme qui tombe amoureux lors d’une manifestation. Le cœur brisé, il sombre dans la drogue avant de réussir à s’en sortir et finir par réaliser que sans amour il n’est rien. Le thème a donc voir avec le fait que dans la vie, l’amour triomphe de tout ».
« Save The World, Get The Girl » reflète l’évolution d’un groupe au passé alternant les poursuites pour trouble à l’ordre public lors de leurs concerts impromptus dans la rue (comme à Canary Wharf ou Westminster) et les concerts à la prestigieuse salle du Wembley Arena. Aujourd’hui, le groupe veut s’assurer que son message soit entendu par un large public. « Au début, on voulait juste être une piste sonore pour le mouvement mais maintenant on pense avoir exploré notre art et ouvert nos cœurs. Ainsi, nos idéaux politiques ont beaucoup plus de poids qu’avant. »
La sortie de l’album a été précédée par celle de leur 1e single « Let’s Hang The Landlord » mais c’est leur deuxième titre « My Boulder » qui les a fait connaître du grand public grâce au soutien de BBC Radio 1. Leur troisième single « Save The World, Get The Girl » a été un des titres les plus diffusés sur BBC Radio 1 et en mars dernier, le magazine NME a écrit à leur sujet « ils vont devenir énormes ». Le même mois les King Blues faisaient la couverture du magazine Kerrang qui les décrivait comme « le groupe live le plus trépidant de Grande Bretagne ».
Récemment, leur nouveau single « I Got Love » a intégré la playlist de BBC Radio 1. Il a été désigné titre de la semaine par Scott Mills (Radio 1) ainsi que par Music Week, la bible anglaise de l’industrie du disque. Leurs apparitions tonitruantes aux évènements musicaux du « Live Lounge » ou du Radio One Big Weekend ont confirmé leur statut de nouveau groupe phare.
Avant d’entamer une tournée britannique en octobre 2009, les King Blues se produiront dans certains des plus grands festivals d’été comme Glastonbury et V Festival.
Il est grand temps que les Français découvrent les King Blues !
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