Paris devient un passage obligatoire pour Editors, la Cigale est devenue, le temps d’un lundi soir, un lieu de ralliement pour de nombreux Parisien, mais aussi pour une multitude de fans venus de tous les horizons à la rencontre de ce groupe de Birmingham. Après des péripéties et un virage à 180°, Editors a rassemblé tous les spectateurs à l’heure de la première partie, assurée par les Londoniens de Dry The River.
Dry The River :
Toute la surprise d’une découverte, c’est ce qu'on est en droit d'espérer d'une première partie et Dry The River sait parfaitement quoi apporter sur scène pour que le charme soit immédiat. Ce groupe, qui vient de perdre son violoniste Will Harvey, a su assurer le spectacle en nous faisant passer de sons d’une intensité redoutable à des morceaux beaucoup plus délicats. Dry The River, c’est des cœurs portés par les aigus de la voie du Leader, Peter Liddle, qui nous produit des mélodies simples, torturées et efficaces qui sont une merveille de mélancolie pop folk.
Le public se laisse prendre au jeu et part vers un voyage dans une atmosphère tragico-romantique qui nous emmène dans des profondeurs sombres et mystiques. Bref, Dry The River, c’est la parfaite introduction pour Editors… Ils ont su conquérir un public désormais paré pour recevoir la tête d’affiche de cette soirée.
Editors :
Pendant l’interlude, le plateau s’organise à recevoir les musiciens tant attendus par un public venu en nombre. L’éclairage s’assombrit pour laisser les artistes dans un effet de contre-jour qui offre une ambiance pesante. Le groupe se lance avec le titre « Sugar ». Le chanteur, Tom Smith, donne les couleurs du spectacle avec sa particularité vocale, sa chorégraphie invite les spectateurs à intégrer cet univers de torpeurs et de ténèbres. En second titre, on remarquera que la foule s’extasie d’entendre « Someone Says ».
La représentation se poursuit avec des compositions issues de tous les albums. Sur les vingt titres joués, le public semble apprécier l’enchainement de tous les morceaux et les musiciens ne cachent pas leur plaisir d’être présent sur la scène de La Cigale en exécutant leur musique avec simplicité et efficacité.
Pour clore le concert, « Nothing » intervient avec toute la bande sur les planches et sera suivi, en finale, par « Papillon », dans une version longue qui émerveillera tout le monde dans la salle. Editors aura encore su entretenir avec ses fans une parfaite communion !
Dans l’ensemble, la soirée fut gérée avec excellence par deux bons groupes qui savent conquérir les foules. Editors a su, une fois de plus, faire usage de son charisme pour démontrer qu’il est aimé de son public, ce qui est amplement mérité !
Set List Editors :
Sugar
Someone Says
Munich
An End Has A Start
Formaldehyde
Lights
Bullets
The Racing Rats
A Life As A Ghost
Eat Raw Meat = Blood Drool
All Sparks
In This Light And On This Evening
Bricks And Mortar
A Ton Of Love
Bones
Honesty
Camera
Smokers Outside The Hospital Doors
Nothing (Full Band)
Papillon (Long)