A écouter Little Armageddon, le dernier opus du groupe Skip the Use (plutôt bien accueilli par la critique), où les influences se sont baladées du garage, au punk puis au funk, il apparait que le groupe ait produit un 3ème album taillé pour la scène et l'on se dit que l'on a envie de les voir se défendre en "live". Et ce le cas ce jeudi 10 avril pour Skip the Use au Krakatoa à Bordeaux.
Les Skip the Use, enfants de la scène rock française ne sont plus vraiment à présenter. Pour avoir été présents à la plupart des évènements musicaux ces dernières années, ils sont aujourd’hui particulièrement reconnus pour leurs très bonnes prestations en "live".
Porté par les compositions et l'énergie hallucinante des musiciens sur scène, le spectateur n'a d'autre choix que celui de se lâcher pour répondre aux multiples échanges avec le groupe et c'était particulièrement vrai ce jeudi. Dernière date avant une pause bien méritée dans la tournée.
Mais surtout avec tout ce qui a pu être écrit sur le groupe, nous souhaitons faire le point sur le charisme et la présence scénique de Matt Bastard, le charismatique chanteur du groupe. On ne va pas le cacher, après le show, nous avons une certitude : le succès de Skip the Use doit beaucoup à son chanteur. Durant la totalité du show, Matt Bastard va enflammer son public, l’invitant à "foutre le bordel" à "se lâcher", bref à s’amuser. Le public est d’ailleurs assez réactif, et ça fait plaisir car Matt lui rend bien.
De l'énérgie, du riff et du gros son par moment, Skip the Use c'était une première pour moi mais finalement malgré quelques appréhensions, une très bonne surprise .
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