La 14e édition du Festival Free Music se déroulait les 20 et 21 juin sur les bords du Lac de Montendre. Une ambiance bucolique, un soleil qui en impose, une bonne humeur générale. Quoi de mieux pour bien accueillir l'été
Pendant deux jours, The Offspring, Skip The Use, Colors In The Street, Yodelice, S-Crew, Le Prince Miiaou, .. se sont succédés pour ne jamais relâcher la pression, offrant de beaux concerts au public venu en masse pour les acclamer.
Le premier jour commence par la première grande scène de A call at Nausicaa, un groupe à part dans le paysage musical bordelais. Un arrangement souple et mélodieux de cordes (violoncelle/alto ) et de rythmiques énergiques avec un duo guitare batterie .
Skip the Use prend la suite et envoie une énergie de fou (comme à l'habitude) avec la voix stridente et survoltée de Mat Bastard, que l’on reconnait entre mille. Un concert que l’on a déjà vu et revu et encore revu, mais bon l'energie prend le dessus et ça fait plaisir à voir. On espère juste que leur show évolue un peu plus pour leur prochaine tournée...
C’est au tour de Bloody Beetroots de se donner en live. La mention "live"est importante pour ce groupe plutôt habitué aux DJ set. On ne comprend rien à ce qu'il se dit derrrière le micro, mais l'énergie est là et le public réponds présent.
Cette première nuit s’achève avec le live set de Tha Trickaz qui mêle effrontément électro, dubstep et hip-hop (ancienne et nouvelle école). Remixeurs de génie pour Cassius, Wax Tailor, Chinese Man.
Deuxème jour, Yodelice entame la soirée. Je ne sais pas trop quoi penser du bonhomme, je l'ai déjà vu dans un film toucher sa guitare. C'était pas trop mal mais plus destinée à ma voisine de palier et à sa jeune peau baignée de biactol. Un décor un peu far west, des santiags et un joli chapeau, voilà l'ambiance de la sçène. Le public semble ravi des tubes qui s'enchainent. Certains titres me sont agréable à l'oreille, quelques belles fulgurances électriques. Mais mon sentiment d'ensemble reste assez mitigé, un arrière goût de petits mouchoirs sans doute.
Arrive sur la scène d'à côté, le Prince Miiaou aka Maud-Elisa, c'est la "petite star locale" qui monte. Un bon petit concert , comme quoi il est possible de faire encore du rock non standardisé. Des relents post punk à la Siouxsie and the Banshees, une voix parfois torturée à la Slowdive. C'est tout bon et on en redemande.
C'est au tour des têtes d'affiche du festival, une énorme marée humaine prend place devant la scène principale. C'est le moment de tomber dans la regression, et de repenser à cet album, Smash, qui a tant tourner dans ma chambre il y a presque vingt ans. Cà se bouscule dans le pit photo, l'organisation est "ricaine" et ça se sent. Les "accred" photos ne sont pas pléthores et le régisseur de la tournée ressemble plus à un gros maton qu'à un pote de bar. Tout le monde au garde à vous, c'est 3 chansons et il n'y aura pas une seconde de plus.
Tout comme l'organisation, le show est carré. C'est propre, efficace, ça enchaine 1h30 de tubes. Même si les années ont passées pour les californiens (surtout physiquement), The Offspring ça reste bien explosif, le public est bouillant.
Enchaine alors S-Crew, un groupe de rap français et apparait une évidence. Passer après Offspring semble très compliqué.. La plaine se vide petit à petit et moi je vais faire le point sur moi même au bar le plus proche, un trop plein d'émotions certainement..
Au Free, il y avait du monde (14 000 festivaliers !). Pour la prochaine édition, gageons qu’il y en aura encore plus. A l’année prochaine pour que le phénix renaisse de ses cendres !
crédits photos - Tous droits réservés ©Béranger Tillard
plus de photos https://www.facebook.com/pages/Local-boy-in-the-photograph/489220584492306