Le dimanche 30 janvier 2011 nous sommes rendus, Nastassja et moi même, à La Scène Bastille afin d’assister au sympathique concert organisé par les français Holy Pain dans le cadre de leur tournée française.
Lors de cette soirée nous avons pu découvrir :
Churchill :
Churchill fait partie de la mouvance «rock/métal-chemise à carreaux», vous savez, ce style qui mêle rock alternatif énervé aux rythmiques et à un chant métal, le tout baigné dans des bons vieux sons de guitares bluesy. Churchill à l’honneur et l’avantage de chanter en français, ce qui est plutôt rare dans la profession, d’autant qu’ils le font bien, en plus!
Avec un ingé son qui suivait avec classe, la première partie du concert se passa pour le mieux.
Faithless Messiah :
Aïe le son ne suit pas... c’est bien dommage d’ailleurs car les jeunes pousses de Faithless Messiah nous propose un bon petit Death-Mélodique entre Trivium, Megadeth (qui ne fait pas du death je sais oh...) et Gojira. Le groupe est mené par Stan le chanteur guitariste qui maitrise bien les deux instruments. Malheureusement la qualité du son empêche de réellement rentrer dans leur musique avant le milieux du set, dont la majeure partie était composée des morceaux issus de leur album «Ghosts» (à l’exception notable de l’excellent «First Born» et son riff d’introduction lourd et puissant!). De plus ayant joué trop vite, les coquins se sont offerts un petit rappel... pour le bonheur du public. Petit bémol, s’il en est, le jeune groupe manque encore de cohésion sur scène, mais il faut dire, ils jouent ensemble depuis peu...
Holy Pain :
La tête d’affiche du concert : les Lyonnais de Holy Pain n’étaient pas encore très connus dans la capitale, semble t-il, la salle n’était pas comble. Leur musique, du thrash moderne sans grande originalité avait du moins l’avantage d’être efficace et bien jouée (notamment du point de vue du batteur et de son impressionnante double grosse caisse.) Le son s’était amélioré mais c’était quand même pas Byzance... du coup nous partîmes étant tout de même satisfaits d’avoir dépensé de l’argent pour faire vivre la sympathique musique des ces trois groupes.
