Samedi, 10h30 - Altar
L’honneur d’ouvrir l’Altar en ce deuxième jour du Hellfest revient aux Français de Deep In Hate. En mission pour défendre leur deuxième album, Chronicles Of Oblivion, les Parisiens sont prêts à en découdre avec le public matinal de Clisson. Avec son death teinté de deathcore que l’on peut aisément rapprocher d’un Whitechapel, Deep In Hate a de quoi se mettre rapidement le public dans la poche.
Backdrop à l’effigie de l’album, la déferlante commence et les breakdowns commencent déjà à titiller les cervicales de chacun. Le son est impeccable ce qui est un point non-négligeable dans ce genre dont c’est bien souvent le problème en live. Ainsi, on peut apprécier à sa juste valeur le chant de Math, les guitares de Vinc et Flo, la basse de Max et la batterie de Bastos. Parlons du chant justement, celui-ci est incroyablement bien maitrisé que ce soit pour les cris - avec un fort côté Eddie Hermida (Suicide Silence, ex-All Shall Perish) ou pour le growl. Chapeau bas !
Le public est venu en nombre ce matin et surtout en connaisseur. Les applaudissements sont nourris et la fosse n’hésite pas à mosher. Tout cela se fait dans la bonne humeur la plus totale. Deep In Hate fête son premier passage au Hellfest, de la plus belle des manières. Le quintet n’est pas un amateur en ce qui concerne la scène après avoir ouvert pour Arch Enemy, Hatebreed, Dagoba, etc, et cela se ressent sur scène. Math arpente la scène de long en large pendant que ses compatriotes s’échangent les places avec aisance. Derrière ses fûts, Bastos est impressionnant de maitrise. Un vrai métronome qui happe le regard vers lui tout au long du set.
Une nouvelle très bonne prestation de Deep In Hate qui, tranquillement, creuse son trou dans le paysage français. Un futur grand groupe, à ne pas douter.