Fall of Summer : jour 1
C'est parti pour une nouvelle édition du Fall of Summer, permettant aux festivaliers de se rendre compte à quel point le festival s'est maintenu. Toujours avec la Blackwaters et la Sanctuary Stage, les metalleux peuvent avoir une vue imprenable sur les prestations de groupes rares en France, comme Sabbat, qui donne en ce jour son tout premier concert dans l'hexagone.
BARABBAS
Blackwaters - 12h30
Les Seine-et-Marnais de Barabbas ont la lourde de tâche en ce vendredi midi de donner le coup d'envoi de cette deuxième édition du festival Fall Of Summer. Tout le monde n'est pas encore entré sur le site lorsque le groupe commence à jouer et les quelques spectateurs présents ne sont pas forcément attentifs à la prestation du groupe.
Le groupe fait preuve de dynamisme et les quatre musiciens occupent l'espace scénique avec aisance. Barabbas envoie ses morceaux avec groove et énergie, le puissant « les Quatre Cavaliers » met tout le monde d'accord. « Judas est une femme » est joué tout en lourdeur et nous prouve qu'il faudrait donc être bien difficile pour ne pas être conquis par cette belle entrée en matière.
Le groupe laisse donc une impression plus que positive, ayant su ouvrir le festival avec pêche, et dans les règles de l'art.
Ganush
PUTRID OFFAL
Sanctuary – 13h15
« Encore une chanson d’amour » nous lance le chanteur de Putrid Offal avec humour au cours de leur set. Quand tu portes un T-Shirt Napalm Death tu ne fais pas dans le slow et généralement tes titres sont relativement courts ; et les nordistes, tachés de sang, donnent dans la violence façon puzzle. Leur grind décoiffe. Ils ne sont pas tout jeune puisque pour certains d’entre eux ils ont commencé l’aventure en 1991 et sont de retour après 20 ans d’absence.
« Ça va toujours ? » nous demande Franck qui ne s’occupe désormais que du chant et ayant laissé les guitares de côté ; il s’inquiète pour nous pour savoir si on tient toujours le coup. Pour le moment ça roule pour nous, ce n’est que le début du festival.
« On va faire un petit jeu », il growle et voit si il y a du répondant parmi le public, la batterie blaste et c’est parti. « La prochaine fois je vous file le micro » et lance un nouveau titre au rythme rampant de Mature Necropsy leur album sorti en février dernier chez Kaotoxin Records.
Avec Putrid Offal on peut parler d’un retour gagnant car après la sortie de leure dernier album ils ont enchaîné avec l’Obscene Extreme en République Tchèque, le Death Feast en Allemagne et le Fall Of Summer. On ne peut que leur souhaiter le meilleur pour la suite.
Lionel / Born 666
ACCUSER
Blackwaters – 14h
Le premier représentant du thrash allemand est en bonne posture pour donner une prestation digne de ce nom. N'étant pas venus en France depuis Mathusalem, Frank Thoms et sa bande sont bien remontés pour faire en sorte que le public du Fall of Summer se souvienne d'eux.
Pour cela, le gros son est de sortie, avec les riffs Frank et Dennis mis en avant. Des riffs typiquement thrash, avec un soupçon de modernisme dans l'exécution qui tranche avec l'ensemble thrash old school des compos. Le compromis est bien trouvé, ce qui fait que les morceaux remuent comme il faut dans l'ensemble.
Cependant, le public reste statique la plupart du temps et ne répond que très peu aux adresses de Frank. Ce dernier se retrouve d'ailleurs sans réponse lorsqu'il demande à la foule si elle connaît "Torn to Pieces" de l'album Dependent Domination.
Si la prestation est de qualité, Accuser souffre d'un manque de notoriété, dû à une carrière en dents de scie et trop d'absence en France. Pourtant, le groupe a tout pour remonter. Il ne reste plus qu'à espérer des venues plus régulières.
Vyuuse
ENDSTILLE
Sanctuary – 14h50
Je ne sais pas pour vous, mais pour moi Endstille a souvent un son cradingue en concert et a souvent du mal à nous faire décoller par des titres qui se ressemblent un peu trop.
Et pourtant, les mecs ont toujours l’air très concentré sur leur mission, ils ont l’air de vouloir en découdre, ils ont l’attitude « evil », ont de bons corpse paints mais la musique pêche par un côté trop linéaire et pour couronner le tout un public qui ne bouge pas trop, restant très statique (pour leur défense la scène est sur du goudron empêchant tout Circle Pit ou Wall of Death qui finiraient par des chutes ensanglantées).
« Danke schön » nous lance Zingultus, T-shirt Mysfit, bouteille de rouge à la main pendant que Cruor grimace en tenant sa basse au niveau des genoux et son monocorde.
On aimerait adhérer plus à ce groupe que l’on respecte au vu de sa discographie, possédant un très gros potentiel s’ils faisaient un peu plus d’effort lorsqu’ils sont sur les planches.
Lionel / Born 666
GAMA BOMB
Blackwaters - 15h40
Gama Bomb foule la scène du Fall of Summer au cœur de l'après-midi. Rares sont leurs venues en France, et ces derniers ont tendance à privilégier les festivals. Pour l'occasion, le leader Philly Byrne a d'ailleurs revêtu son plus beau pantalon vert à motif ananas, ainsi qu'un t-shirt E.T. Le ton du show est annoncé.
Mais c'est un concert de thrash digne de ce nom que s'apprêtent à nous envoyer les irlandais. Sourire collé sur chaque visage, la formation est visiblement en forme. Gama Bomb offre une prestation débordante d'énergie et donne une allure nouvelle et pleine de vie à chaque morceau.
Un groupe atypique au cœur de la scène thrash. Gama Bomb fait dans la bonne humeur communicative et envoie des morceaux aussi lofoques les uns que les autres, ponctués par de bonnes vannes. Ça ne vole pas haut, mais tout le monde se marre, aussi bien sur scène, que dans la fosse. Domo Dixon reste discret et exécute sagement ses riffs tandis qu'à la basse, Joe Mc Guigan exécute avec hargne ses choeurs, toujours prêt à répondre aux blagues de Philly entre les morceaux.
Comme cela arrive très souvent, un t-shirt est envoyé sur la scène par un fan exalté. Mais cette fois, c'est un t-shit rose avec une tête de chaton. Le chanteur, hilare, il n'hésite pas une seconde avant de le revêtir.
Le groupe en profite également pour annoncer leur nouvel album qui sortira pour Halloween prochain.
Setlist
Zombie blood nightmare
Slam anthem
Three witches
Smoke the blow
Backwards Bible
Hammer Slammer
OCP
Thrashoholic
Hell Trucker
Last Ninjas Unite
Mussolini Mosh
We Respect You
Bullet Belt
Zombi brew
Ganush
GRAVE
Sanctuary - 16h30
Grave a commencé son concert par un petit problème technique, bien heureusement rapidement réglé après le tout premier morceau. La tête de mort posée sur l'ampli basse, la machine de guerre est lancée. Le bassiste Tobias Cristiansson trinque avec son public, le show se poursuit avec « Bullets Are Mine », et un son excellent.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que le groupe donne ce soir-là un live de grande qualité à son audience. D'ailleurs, le public commence à se faire de plus en plus dense, et de plus en plus agité.
Grave offre un concert agressif, tout en énergie, avec quatre musiciens qui se donnent réellement fond. « Passion Of The Weak » est envoyé avec hargne et fait clairement monter la température. Ola Lindgren n'hésite pas à motiver son public, accompagné par un bassiste lui aussi assez communicatif. Le groupe gagne en puissance et en énergie au fur et à mesure des morceaux, comme le prouve un « In Love » des plus rentre dedans. De fait les circle pits se font de plus en plus fréquents.
Le dernier morceau est certainement le plus attendu. « Into The Grave » termine le show de la formation suédoise en beauté, et avec un public clairement déchainé.
Setlist :
Christi(ns)anity
Bullets Are Mine
Passion Of The Weak
You'll Never See
Winds Of Change
In Love
Soulless
Into The Grave
Ganush
DESTRÖYER 666
Blackwaters – 17h20
Mais que c’est bon. Les mecs arrivent sur scène tranquillement comme s’ils allaient acheter des packs de bières dans une superette.
Le son est parfait, pas de frime du côté des australiens, on peut tout juste admirer le tatouage de K.K. Warslut sur son torse la veste ouverte.
Ce dernier nous parle à peine entre les titres mais on s’en fout. Les musiciens s’alignent à 3 devant la scène à la Judas Priest (ça ne viendrait pas de ça le surnom KK en référence à K. K. Downing ancien guitariste des anglais ?). Passage long instrumental sans parole, peu importe.
Ça thrash sévère, ça black virilement. Le public est toujours relativement calme, c’est la fin de l’été, les bons jours sont désormais derrière nous. Le sable ne vole pas encore dans les airs.
Après cette prestation on a qu’une hâte, celle d’écouter leur prochain album qui devrait sortir en début d’année 2016.
Lionel / Born 666
ANGEL WITCH
Sanctuary – 18h15
Fier représentant de la NWOBHM, Angel Witch fête ici son retour en France après quatre ans d'absence. Les quatre Anglais sont prêts à faire péter le heavy metal à Torcy. Les éléments typiques NWOBHM sont là : immagerie légèrement occulte, riffs de guitare soignés, mélodies accrocheuses et rythme enlevé.
Les morceaux présentés sont solides et le groupe semble avoir l'envie qu'il faut, notamment le bassiste Will Palmer, qui se montre bien mobile tout le long du set pendant que Kevin Heybourne se montre bien en voix pour chanter la chasse aux sorcières et autres joyeusetés typiquement heavy metal.
Cependant, le public se montre peu réactif. Passif, il assiste aux morceaux et les regarde s'enchaîner, sans bouger, ni répondre aux adresses de Kevin. Heureusement, l'assistance se réveille au fur et à mesure que le concert avance et des poings finissent par se lever quand le trio commence à jouer son hymne oublié, Angel Witch.
Une belle prestation que le groupe a su présenter au Fall of Summer. Rares sont les venues d'Angel Witch en France, mais la qualité est au rendez-vous.
Setlist :
Gorgon
Confused
Dead Sea Scrolls
White Witch
Atlantis
Sorcerers
Devil's Tower
Dr. Phibes
Angel of Death
Baphomet
Angel Witch
Vyuuse
CANDLEMASS
Blackwaters - 19h10
Candlemass… Encore un groupe qui a fait sa tournée d’adieu qui s’est finalement transformée en tournée « allez, à plus ». Mais bon entre nous, qui viendra s’en plaindre ? Certainement pas les festivaliers du Fall of Summer en tout cas ! Après quelques minutes, on peut s’apercevoir que le groupe n’a rien perdu de sa superbe, tout du moins instrumentalement. C’est surtout la paire de guitaristes Mats Björkman / Lars Johansson qui fait le gros du travail avec un son qu’on pourrait qualifier de mètre étalon du doom : massif, tranchant et bien défini.
Evidemment, tous les regards sont tournés vers Mats Levén, connu pour avoir assuré le rôle de frontman de Candlemass avec brio depuis son intégration. Allait-il s’en sortir avec autant de réussite que par le passé. La réponse est oui, sans aucun doute. Avec sa voix puissante et haut perchée, il parvient parfaitement à reprendre les parties de chant pourtant loin d’être évidentes des compositions de Candlemass. Le suédois est en plus de cela plutôt charismatique, et son jeu de scène théâtral convient parfaitement à la musique jouée. On mettra tout de même un bémol sur la tessiture même de sa voix, qui sonne vraiment trop heavy / power metal par moment. Eh oui, il ne faut pas oublier que Mats s’est fait connaître en jouant avec Yngwie Malmsteen ou encore Adagio… Et ça s’entend encore, ce qui dépareille un peu avec l’orientation musicale de Candlemass.
Les plus attentifs auront remarqué la présence du discret Per Wiberg, ex-claviériste d’Opeth à la basse, et on peut dire qu’il fait très bien illusion, on aurait du mal à deviner que la basse n’est pas son instrument de prédilection. Sans surprises, tous les hits sont de la partie : « Bewitched », « At The Gallows End » ou encore « Under The Oak », et tout le monde s’en réjouit dans la fosse-plage de la Blackwaters Stage. Dommage, le son est d’une précision remarquable, mais le volume n’est clairement pas à la hauteur de ce qu’on pourrait attendre d’un groupe de doom, encore plus quand il s’agit d’une légende du genre comme Candlemass. M’enfin, ne boudons pas notre plaisir, c’est un plaisir de revoir ces suédois dans une très bonne forme, faisant que le concert passe à une vitesse folle. On arrive ainsi déjà au moment fatidique : la conclusion du set du « Solitude ». Pas de doute, cette hymne du doom n’a rien perdu de son charme, et Mats Levén s’y révèle particulièrement habile, une fois de plus. Plus de deux ans après leur dernier concert en France au Hellfest, le Fall of Summer nous aura donc offert un beau cadeau en ce fin d’après midi de première journée… Et le meilleur n’est pas encore arrivé !
Setlist :
Marche Funebre (sur bande)
Mirror Mirror
Bewitched
Guitar Solo
Emperor of the Void
Dark Reflections
A Cry From the Crypt
Under the Oak
At the Gallows End
Solitude
Tfaaon
ASPHYX
Sanctuary - 20h10
Asphyx, encore un groupe culte qui foule les planches du Fall of Summer, et qui en plus de cela n’était pas passé en région parisienne depuis belle lurette, un affront aujourd’hui réparé ! C’était donc avec un plaisir non dissimulé qu’on les retrouvait en haut de l’affiche sur la Sanctuary Stage. Le concert démarre sur les chapeaux de roue, avec un groupe qui a visiblement envie d’en découdre. On remarque vite que Van Drunen fait quelques couacs d’adolescent à la voix, mais globalement, il s’en tire plutôt bien avec son growl d’écorché qui sied si bien à la musique d’Asphyx.
Par chance, le son est vraiment bon sur la Sanctuary Stage, une quasi-constante sur le festival d’ailleurs. On peut donc distinctement entendre les riffs rageurs de Paul Baayens, soutenus avec brio par la section rythmique implacable assurée par Alwin Zuur à la basse et Stefan Hüskens à la batterie, ce dernier ayant d’ailleurs rejoint les rangs d’Asphyx il y a tout juste un an. De fait, il n’y a pas vraiment de choses à reprocher au groupe instrumentalement parlant, ça joue bien, avec un son très old school, ce qui se ressent encore plus lorsque Paul dégaine ses riffs évoquant les influences thrash du groupe. Il faut d’ailleurs reconnaître à Asphyx le mérite d’arriver à être lourd en ayant un seul guitariste, ce qui est loin d’être la norme dans le death metal.
Sans réelle surprise, la setlist est axée sur les quatre albums d’Asphyx enregistrés avec Martyn Van Drunen au chant, décevant probablement les aficionados de l’album éponyme et son successeur Embrace The Death, mais la qualité de la performance des hollandais a eu tôt fait de mettre tout le monde d’accord, à en juger par le nombre de personnes qui hurlent de satisfaction entre chaque morceau. Le concert se termine d’ailleurs sur une série de classiques, dont le fameux « The Rack » qui n’a pas pris une ride presque un quart de siècle après sa sortie : ça frappe fort tout en allant droit au but. Avec des rythmiques propices au headbang, Asphyx a assuré un bon concert permettant aux festivalier de se maintenir au chaud alors que le soleil se couche et qu’il commence à faire frisquet !
Tfaaon
DESTRUCTION
Blackwaters - 21h05
La nuit est tombée. Destruction apparait sur une scène aux tons rougeoyants et mystérieux. Le groupe culte de la scène thrash metal est en pleine forme. Musicalement, les trois allemands sont au top et nous offrent une setlist des plus jouissives, un véritable best of qui nous permet de savourer les classiques en live. Le public a bien révisé et scande sans aucun soucis les morceaux de bout en bout.
Destruction fait ni plus ni moins ce qu'on attend de lui. Les chevelures sont toujours aussi fournies, et les riffs eux, toujours aussi puissants. Aucune surprise donc, mais de quoi sévèrement headbanguer.
Le groupe arbore un son incisif et décapant. « Nailed To The Cross » et « Eternal Ban », enflamment tout particulièrement le public. Trois micros sont placés sur la scène, Marcel Schimer vogue d'un pied à l'autre ce qui parvient à créer une dynamique. Marcel Schimer arbore un jeu tout en puissance et les morceaux sont savamment exécutés par ces trois vétérans du thrash allemand. Mike Sifringer reste quant à lui statique et peu communicatif avec son public, mais parvient tout de même à enchaîner les riffs et les solos avec habilité.
Setlist :
Cursed The Gods
Thrash Till Death
Nailed To The Cross
Mad Butcher
Armadeggonizer
Eternal Ban
Life Without Sense
Death Trap
Bestial Invasion
Total Desaster
The Butcher Strikes Back
Ganush
MAYHEM
Sanctuary – 22h05
De part et d’autres de la scène, les têtes de cochons sont empalés sur les piquets des candélabres, les oreilles brulent, c’est la fête à la saucisse façon true black metal. Hommage aux agriculteurs bretons ? Les lights sont superbes, parfois aveuglant mais ça reste dans l’esprit des norvégiens qui veulent nous en mettre plein la vue.
Attila Csihar arrive avec une « drôle » de cigarette au bec…il parait bien chaud, le bidon à l’air.
Il s’approche de Necrobutcher afin que se dernier gueule dans le micro. Attila toujours friand des artifices, joue avec une sorte d’éclair pour ensuite jouer avec son crane fétiche tout en mimant un langage imaginaire dans des lumières et des fumigènes se lançant dans un monologue shakespearien « To be or not to be…True ».
Comment faire du bruit avec du son ou comment faire du son avec du bruit. Parfois on ne sait plus trop où l’on en est tellement la voix trainante et gutturale nous emmène sur des sentiers abandonnés depuis bien longtemps.
Le son de la basse est trop mis en avant, le public devient totalement sourd, la tête de mort/micro se promène du cœur au sexe du chanteur.
The True Mayhem a fait le « job », la messe aura eu lieu, le maître de cérémonie nous a ensorcelé, les sons distordus nous auront perdus, la batterie ensorceleuse de Hellhammer nous aura éblouie.
En ultime « au revoir » provoquant, la sono balance « I put a spell you ».
Lionel / Born 666
SABBAT
Blackwaters – 23h05
Il est temps maintenant de finir cette première journée de festival avec un groupe de thrash japonais qui fait son tout premier concert en France. Sabbat avait créé un mini-événement en annonçant sa venue de la meilleure des manières, avec le chanteur Gezol posant en string dans la neige.
C'est dans le même accoutrement qu'il monte sur la scène Blackwaters du Fall of Summer pour jouer sa musique chaotique avec ses deux autres acolytes. Avec un thrash fortement influencé par Venom, les musiciens en font des tonnes, jusqu'à détruire leurs instruments à la fin de leur concert.
Cependant, la musique a du mal à suivre. Faire des blagues, c'est bien, mais les riffs se dinstinguent mal entre eux, la voix est lacérée par une reverb omniprésente. Tout cela fait que les morceaux ont du mal à décoller. Pourtant, le groupe semble avoir du succès, grâce à un public plutôt réactif qui n'en finit pas de les acclamer. En plus de ça, la foule est gâtée par la présence d'Okkulto (ex-Desaster) sur "Darkness and Evil".
Adoré ou bien détesté, Sabbat n'a pas laissé indifférent. Avec un thrash extrême à la limite du parodique, les Japonais ont su se trouver un public réceptif, malgré une prestation assez discutable.
Vyuuse
Photos :
© 2014 Thomas Orlanth
© 2014 Lionel / Born 666
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