Bio officielle :
Julien Sagot n’est pas devenu le bidouilleur et percussionniste inclassable que l’on connaît aujourd’hui du jour au lendemain. Sur le plan musical, son enfance fut d’abord marquée au sceau du chant choral, qu’il pratiqua pendant plusieurs années. Puis, le jeune homme se découvrit une passion pour la percussion en participant aux Tam-tams du mont Royal. Musicien autodidacte, il apprivoisa ensuite la guitare et le piano.
Galérant de petit boulot en petit boulot, Sagot fit la connaissance de François Lafontaine. Le pianiste l’invita à jouer des congas sur scène aux côtés du groupe Kalembourg. Des cendres de cette formation naquit en 1998 le groupe Karkwa. Le quintette enregistra quatre albums, foula les scènes du Canada et de la France puis devint un des principaux porte-étendard du nouveau rock québécois. Il récolta en outre le prestigieux Prix Polaris, décerné au meilleur album canadien, en 2010. En marge de son travail au sein du groupe, Julien Sagot battit la mesure pour d’autres projets, dont le combo post-rock montréalais Pawa Up First.
Profitant de la pause que s’accorda Karkwa pour explorer de nouveaux territoires, le percussionniste devenu chanteur se lança dans une phase créatrice bénéfique et lança son premier effort solo, Piano mal, en février 2012.
Tandis que la cellule familiale s’agrandit, le multi-instrumentiste continua de composer des textes et des mélodies qui vinrent s’ajouter à un ensemble de matériel déjà assez touffu qu’il accumulait depuis des mois dans ses tiroirs. Affichant une ferme volonté d’explorer les avenues offertes par les musiques électro-acoustiques, Julien Sagot jeta les bases de ce qui allait devenir Valse 333, un deuxième gravé sur étiquette Simone Records dont le lancement est prévu à l’automne 2014.