Atlas Losing Grip – State of Unrest

Atlas Losing Grip est fondé en 2005 par Stefan au chant et Gustav la guitare. Quelques démo en 2007 et après des changements de vocal leader, le premier album Shut the outworld sort en juillet 2008.

Ce groupe de Punk, franchement mélodique, entame une tournée de ouf en 2008 / 2009 qui les entraînent à sortir un EP 5 titres  Watching the Horizon.

ALG est sous le label suédois Black star foundation, qui manage la nouvelle vague rock venue du froid ! (Avec plein de groupe branchouille et tout !). Stefan se rapproche de la basse et Rodrigo Alfaro (ex Satanic Surfers) arrive dans le groupe et se colle au Mic.

Le nouvel album de ces gentils vikings est sorti cette année en Mai sous le titre de State of unrest . Ils se placent sur la piste des groupes punks made in Cali, Sum 41, Blink, Punk mélodique à la The Offspring, avec des lyrics engagées.
J’entends d’ici mon pote Punk’s not dead me dire : "si tu veux du Punk mélodique engagé écoute Bad Religion bordel ! " Oui je sais mais là c’est pas des vieux de la vieille et ils aiment ça alors …

A la première écoute on reconnaît bien le style, mais on cherche le Hardcore. Et bien c’est sur scène qu’on ira le chercher notamment à Dunkerque le 13 novembre dernier au Kalvair.

Dès la première seconde du premier titre on est dans l’ambiance. Direct je sors ma planche de skate ZOO York, et je pars sur l’asphalte prendre une grande bouffée de punk.
L’album State of unrest, soit  "état d’agitation" dans la langue de Molière, porte bien son nom. Il dure presque 1 heure, et est très condensé on ne le voit même pas passé. Il n’y a pas d’intro aux morceaux à part  "Logic" qui s’offre une bonne petite intro à la Pinkfloyd puis repart sur du bon punk bien rapide.

D’ailleurs on peut souligner le côté pro des zikos et surtout le batteur qui use et abuse des roulements de tomes qu’il maîtrise à donf  ! Heureusement que les morceaux sont plutôt court, tu lui mets 2 minutes de plus à chaque morceaux il aurait les tendons des poignées qui éclaterait dans un bain d’hémoglobine… Bref le batteur est fort et le reste du groupe super carré.

Atlas Losing Grip

Atlas Losing Grip

La ligne de chant n’est pas vilaine, Alfaro nous gratifie de ses influences Greenday et Cie mais s’en sort plutôt bien. Il est souvent appuyé par les chœurs des autres musiciens qui viennent appuyer le propos avec une certaine classe, comme cela se faisait dans les groupes keupon de l’époque. Il ne faut pas oublier les paroles anti-vatican (y’a pas de contre-pétrie là.) anti Riffle association, enfin anti-gouvernementaux bah oui on écoute du Punk quand même…

Alfaro veut s'affranchir avec ALG de son passé de satanic avec des lyrics moins teenager et une vraie tentative de se détourner du punk démo (virtuosité rythmique, solo métallo, etc, qu'on retrouve également chez Propagandhi).

Ces Punk ont même des états d’âme aussi malgré l’efficacité du son on a le droit à un semblant de ballade dans le titre "Black hole" où ils cherchent "quelqu’un pour remplir le gros trou noir qu’ils ont au cœur". Oh purée c’est beau !

Enfin voilà du Punk Hardcore mélodique sacrément édulcoré qui s’écoute bien, l’énergie est là l’intention aussi, on sent une légère mise en scène des morceaux avec quelques pointes de guitare Hero à la métalleux, et souvent des outro un peu trop téléphonée mais bon ça fait partie du truc et ça habille joliment le titre.

Si tu as besoin d’un bon coup de fouet pour te mettre les yeux devant les trous le matin, cet album est pour toi !
 



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