Bizz’Art Nomade Festival – 8, 9, 10 Juillet 2016

La grosse averse du vendredi n'a pas eu raison des organisateurs et, c'est par un soleil de plomb que s'est déroulé la 14ème édition de ce festival pluridisciplinaire et itinérant. Un événement qui avait posé ses roulottes dans le superbe cadre du petit village de La Laupie pour trois jours d'animations et de concerts, dans un oasis de verdure, entre chant des cigales et champs de lavande, et où, au milieu, coule une rivière......

Après deux soirs où la trance s'est mélangée au jazz et à la musique orientale, il était temps de faire tomber cette Tour de Babel, réimplantée pour l'occasion au milieu du site. La magie opérait déjà mais ce n'était qu'un début au vu de ce qui nous attendait...

Pour cette troisième et dernière soirée, c'est tout d'abord Sidi Wacho qui ouvrait le bal. Une connection Roubaix-Valparaiso qui nous entraîne dans leur cumbia teintée de reggae, aux phrasés rappés sur un air populaire, à forte consonance révolutionnaire.

Bizz'Art festival 2016

bizz'art festival 2016

Changement de plateau, changement d'ambiance pour un premier grand rendez-vous, avec l'entrée sur scène de Harrison Stafford & The Professor Crew. Deux musiciens californiens à sa droite, deux Jamaïcains à sa gauche, sans oublier son grand copain et non moins renommé Leroy Hoursemouth Wallace à la batterie, pour ce qu'il nomme lui même comme " un mélange des cultures et des générations ".

Dès l'entame du show, on a vite su que nous étions au bon endroit, avec une reprise de " No More Trouble ", des plus énergiques et envolées, avec sa voix si caractéristique et charismatique. Il nous présenta ensuite son nouveau projet avec des titres comme " Jah Shine ", " Young Dread ", ou encore " One Dance ", pour finir dans un cri de ralliement avec un autre cover de Bob Marley " Iron Lion Zion ".

Harrison stafford

bizz'Art Festival 2016

bizz'Art Festival 2016 Harrison Stafford

bizz'Art Festival 2016 Harrison Stafford

bizz'Art Festival 2016 Harrison Stafford

Pour conclure cette soirée " Feu Babylon ", il fallait un grand nom. Après une attente dûe au retard pris, le Godfather U Roy fit son apparition péniblement... A bientôt 73 printemps, accompagné de King Sturgav Sound, il a rendu un hommage à ceux qui comme lui font vibrer cette musique qui colle à la peau de l'île, tels Beres Hammond, Coco Tea, Leroy Smart, ou plus récemment Chezidek.

Au bout d'une petite heure à nous faire revivre les vraies ambiances des Sound System Jamaïcans, comme lui même a débuté, c'est avec un message de paix et d'amour qu'il tira sa révérence, sur un " Natty Rebel ". 

Des frissons se faisaient sentir et on sentait bien qu'une émotion touchait tout le monde. Un grand moment de prestige était passé. " Legends never die ".

U- Roy

U-Roy

U-Roy



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