Samedi — 22h15 — Club Loggia
Coincés sur la plus petite scène des Eurocks entre Beck et Louise Attaque, nous ne pouvions rater Otherkin, groupe arrivant tout droit d’Irlande et venu présenter leur grunge pop (c’est comme ça qu’ils se définissent hein). C’est parti pour quarante cinq minutes bien rock!
C’est marrant, car les otherkin sont par définition des personnes qui se disent «non humaines». Et c’est également marrant de voir que le groupe définit sa musique comme grunge pop. Mais bon, en écoutant, on se rend vite compte que c’est effectivement le cas. Ils ont souvent été comparé à des pointures de l’indie rock US, notamment Weezer. Le groupe a sorti un nouvel EP cette année, nommé The New Vice.
Les jeunes de Dublin attaquent fort et on sent notamment des influences pop/punk dans leur musique. Des fois, on a l’impression d’entendre des morceaux de Green Day ou même de Nirvana (grunge oblige). Le frontman Luke Reilly est en forme, tout comme ses camarades et Otherkin ne veulent qu’une seule chose: faire monter la température.
Le public est relativement nombreux devant la scène et les musiciens en sont ravis. Les 4 acolytes nous joueront des morceaux accrocheurs, tels que le super «Ay Ay» et son solo abrasif, le génial «I Was Born» ou le british as fuck «Yeah, I Know». Les festivaliers semblent apprécier ce moment rock, parfois à la limite d’une new wave moderne et rythmée par des sons indie. Les balances sont plutôt bonnes, un bon point pour un groupe comme celui ci.
Le quatuor a su donner son maximum pour permettre aux personnes présentes de faire la fête, et nul doutes que les plus curieux d’entre nous iront jeter une oreille attentive aux compositions studio du groupe. Pour une première fois en France, Otherkin a su convaincre et comme ils l’ont dit sur leur page Facebook: «On avait l’impression que la moitié du pays était là!».