C'est après avoir suivi son concert au Genestival (live report ici) en Saône-et-Loire (71) que nous sommes allés à la rencontre de Monsieur Lézard.
Si, sur scène, l'artiste est un véritable agité et "chaud bouillant" pour reprendre l'une de ses expressions qu'il aime partager avec le public, une interview avec lui est, en quelque sorte, un prolongement de ce comportement en live. Vous avez déjà pu en avoir un aperçu ici.
Très loquace, Monsieur Lézard prend plaisir à échanger et c'est pour nous un véritable bonheur que de pouvoir l'écouter (en concert ou en aparté). Défendant son indépendance artistique, l'homme reste humble et authentique, tout en fustigeant ce qui le dégoûte aujourd'hui dans le monde de la musique.
Etait également présent à ses côtés Boodz, clavier du Backitive Band, formation qui l'accompagnait ce soir-là et qui continuera à le backer sur de prochaines dates.
Bonjour Monsieur Lézard, merci de nous recevoir au nom de La Grosse Radio. Peux-tu te présenter ?
Bonjour, je m'appelle Monsieur Lézard, je suis en activité dans le reggae/dancehall depuis 1989. C'est le sound system qui m'a permis d'en arriver là (je m'y produis d'ailleurs toujours énormément). Je fais mon petit bonhomme de chemin, je prépare un sixième album, Comme un chien dans un jeu de quilles, qui va arriver au printemps 2017. J'étais ce soir avec mes jeunes collègues du Backitive Band sur le Genestival.
Boodz, quelques mots sur le Backitive Band ?
Le groupe s'est créé milieu 2015. Il y a 10 ans, quand j'ai eu le permis, j'écoutais Lézard dans ma première voiture et j'ai donc proposé aux gars de travailler avec lui ; ils étaient bien chauds. J'ai pris contact avec Lézard par Internet, ça s'est bien passé. Il nous a demandé une première écoute du Black Marianne [one riddim sorti en 2006, sur lequel Monsieur Lézard chante avec Little Francky sur le titre "Un seul dieu", NDLR] afin de se faire une idée. Dès lors, on a commencé à travailler le set, morceau après morceau, semaine après semaine, mois après mois. On a fait la première date le 21 juin dernier à l'occasion de la Fête de la musique à Thionville.
Monsieur Lézard : Il s'est passé ce laps de temps entre notre rencontre et les premiers concerts, puisqu'on est avant tout musiciens et il a fallu l'intervention de mon pote Tida, qui se charge du booking, afin de mettre les choses en place et qu'il nous trouve des endroits où jouer. Sinon, le Backitive aurait pu continuer à répéter de son côté indéfiniment. Mais le temps de préparation qu'ils ont eu coïncide avec ce moment où j'amorce mon nouvel album. On cherche des dates de notre côté, on nous en propose de l'autre ; cette année, on espère faire cinq ou six sorties ensemble de manière à roder le set au fur et à mesure et d'envisager une tournée plus importante consécutive à la sortie de l'album.
Quelles sont tes impressions après ton concert auquel nous venons d'assister ?
On a fait notre travail. Vu l'engouement des gens et leur manifestation pendant le show, j'ai pris énormément de plaisir et je pense que c'est réciproque. Je suis donc assez satisfait, d'autant plus que d'ouvrir le bal [Monsieur Lézard et le Backitive Band ont été les premiers à jouer lors du Genestival, vers 19h30/20h, NDLR], ce n'est jamais évident, bien que je sois relativement sûr de moi. Je sais comment prendre et aborder les choses, mais il n'en demeure pas moins que ça peut être compliqué : il fait jour, les gens arrivent et ne sont pas encore chauds ; il faut donc les mettre bien et c'est ce qu'on a fait. Je suis content, mais je t'avoue que si on me propose une prochaine édition du Genestival à des heures auxquelles j'ai plus l'habitude d'officier, 23h/minuit, je prends bien volontiers.
Boodz, des réactions sur la prestation ?
Je n'ai pas grand-chose à rajouter. On était sceptiques sur l'horaire de passage et le fait de jouer en premier. Mais finalement, les gens sont arrivés de bonne heure, ce qui est un peu le cas chaque année au Genestival. Le public a été bien réceptif. Bon concert, bon show, le taf est fait !!
Monsieur Lézard, il y a quelques mois, tu sortais "Une gueulante de plus", premier single de ton prochain album. Tu y affirmes, "je reviens bouffer le riddim [...] après mon délire acoustique". Peux-tu nous en dire un peu plus ?
C'est purement et simplement un rappel au sound system, et ça ne parle pas forcément aux gars des groupes qui ne connaissent pas nécessairement cet univers-là. Le riddim, c'est le terme jamaïcain pour rythme, qui correspond à la face B instrumentale que tous les gens dans les sound systems prennent pour chanter. Mais maintenant, comme on a (j'inclus tous ceux qui ont débuté avec moi) tous des albums avec nos propres versions instrumentales, on joue avec celles-ci.
"Bouffer le riddim", ça signifie que tu prends un riddim de A à Z, tu finis ta chanson et le disque s'arrête. Tu l'as "avalé".
J'avais besoin et envie de faire ce rappel après mon passage acoustique et auquel j'ai pris énormément de plaisir (et j'en prends encore si j'ai l'occasion de jouer en acoustique), à savoir bien stipuler que c'est grâce au sound system que j'en suis là.
Après pour l'autre citation que tu as pris en vrac, il faut également rappeler le début de la phrase : "Tu as cru que je m'étais endormi après mon délire acoustique". En fait, ceux qui étaient sceptiques pour l'acoustique se sont quand même rendus compte que ça leur plaisait aussi, bien que c'était différent. J'avais fait exprès de reprendre certains de mes standards, "Si faire de la musique est un crime" par exemple, qui avaient touché le public reggae et sound system, afin de m'adresser à un auditoire différent, de lui faire découvrir ce texte-là sous une ambiance musicale autre, qui est nettement plus sweet. Et maintenant, je reviens à mes racines, c'est-à-dire du gros reggae et du gros dancehall, ce n'est plus en mode familial du tout, c'est du rentre-dedans, avec des textes qui sont des tranches de vie, positives ou négatives. Comme je le disais sur scène tout à l'heure, "je dis ce que je vis et je vis ce que je dis".
Alors justement, y a-t-il une différence entre ton écriture pour l'acoustique et celle pour le reggae pur et dur ?
Oui, il y en a une petite. Quand j'ai écrit les textes de l'album acoustique, Au fil du temps..., j'étais, à ce moment-là, dans un contexte familial. Je faisais un petit break avec la musique et le band en règle générale et j'étais plus en mode famille. J'avais tout de même envie de remonter sur scène et de continuer à faire du sound, mais je ne savais pas trop comment. Cette formule acoustique me titillait et, sans aucune prétention ni me comparer à un Brel ou un Boris Vian, je voulais faire un peu de poésie. Ces artistes m'on construit également et j'ai une très bonne culture en ce qui concerne la chanson française.
Je vais dériver légèrement, mais je trouve qu'il y a un abêtissement de la population aujourd'hui. Lorsque j'entends ce qui est diffusé dans les radios mainstream, j'ai l'impression que les gamins ont du yaourt dans la tête. Ils ne lisent plus, ils sont dopés à coups de séries américaines. Auparavant, Gainsbourg, Vian, étaient dans un état d'esprit philosophique, un mode de pensée. Tout cela s'est perdu. Maintenant, on te dit que le nouveau Gainsbourg, c'est Julien Doré !! C'est de la merde, oui !
Je suis inspiré par ces artistes-là que j'ai beaucoup écoutés quand j'étais enfant. J'essaye donc de dire de vraies choses et de manière correcte en respectant cet aspect des choses. En effet, auparavant, avec Brel ou Brassens, on trouvait une espèce d'osmose qui tirait les gens vers le haut. Aujourd'hui, je n'entends plus rien ni personne qui se situe dans ce paysage-là. Mais attention, je ne le fais pas non plus, d'autant plus que je suis dans le reggae/dancehall. Mais justement, afin de rester dans la tradition de la chanson française, le reggae était le genre musical qui me correspondait le plus pour pouvoir m'exprimer.
C'est bien, tu es déjà train de répondre aux futures questions que je voudrais te poser...
Hé bien, tu les poseras en off après (rires).
En fait, si je suis rentré dans le reggae, c'est parce que j'avais des exemples de gens qui donnaient des messages. Mais même aujourd'hui, en 2016, le reggae évolue au point que les jeunes Jamaïcains, à l'instar des Français, ont Justin Bieber comme idole. On s'éloigne de la musicalité et de l'intellectualisation qui existait encore dans les années cinquante et soixante ; maintenant, on est dans la facilité, la consommation rapide et excessive. Des artistes déboulent d'on ne sait où, simplement parce qu'ils ont diffusé un clip qui génère des millions de vues en quelques mois.
Pour revenir à ma vision des choses, j'essaye autant que possible d'être un artiste authentique, c'est-à-dire dont la motivation première est de jouer, de se produire devant des gens, de les rencontrer et avoir de l'interaction. J'y suis collé depuis trente ans, ma mission est donc déjà bien remplie, mon ego est satisfait depuis un bout de temps. Je veux juste continuer à monter sur scène, m'éclater et faire de la musique avec mes potes.
Donc alors, est-ce que pour toi, le reggae français se situe dans le prolongement de la chanson française, quant à l'écriture, aux textes contestaires ?
Dans une certaine mesure, oui. Après, malheureusement, je ne m'intéresse pas vraiment au reggae français, à part des artistes comme Brahim, YaniSs Odua et autres qui viennent du sound system et qui ont mis un peu de côté des groupes tels que Sinsemilia, que je respecte pourtant énormément, big up Mike. En effet, eux ou Tryo ne font pas réellement du reggae, et je pense que si tu leur demandes, ils vont te répondre la même chose. Mais ce n'est pas un problème, bien au contraire ! Ils font très bien leur travail et ils disent des choses.
Pour revenir à ta question, Balik de Danakil ou Volodia par exemple, ont une écriture très correcte, mais ils ne sont pas nombreux ou alors je ne les entends pas.
Tu viens d'évoquer des chanteurs venant du sound system. Est-ce que justement, les artistes d'aujourd'hui n'ont pas perdu de la spontanéité et du verbe qui caractérisent beaucoup les Daddy Mory, Nuttea, Big Red, etc, etc... ?
En fait, ta question n'est même pas justifiée. Comme je viens de le souligner, certains artistes écrivent dans un français correct avec des paroles sensées et intelligentes.
Après, je comprends où tu veux venir et je vais répondre. Je peux le dire haut et fort, je suis un artiste indépendant, à savoir je n'ai ni producteur, ni distributeur, ni éditeur. Je n'en veux pas, je n'en veux plus. Si j'en eu ai besoin, c'était il y a vingt ans. J'ai eu la chance d'avoir Aznavour comme éditeur, j'ai fait le con, ça m'a glissé entre les doigts, tant pis pour moi ! Après cet épisode, il s'est passé un certain laps de temps, j'ai fait mon retour tranquille avec Saltimbanque qui a bien fonctionné. Je suis donc en totale indépendance et comme j'ai mis tous mes investissements dans tout ce que j'ai fait jusqu'à présent, aujourd'hui je ne vois pas pourquoi j'irais filer 60% à quelqu'un qui me dirait : "Je vais t'amener je ne sais où". Je suis capable d'y aller tout seul, la preuve c'est ce qu'il se passe.
Je n'ai, par conséquent, pas les mêmes objectifs ni les mêmes devoirs, en termes commerciaux, puisqu'il s'agit de cela, que Sinsemilia ou Danakil. En effet, avec ces groupes-là, il y a d'abord ce que tu vois sur scène et tout l'aspect musical ; mais derrière, tu trouves un gros staff de merchandising et de promotion. Eux, ils sont dans une démarche d'objectifs et, à un moment donné, ce sont des entreprises, et comme toutes les entreprises, tu te fixes des buts avec un cahier des charges à respecter.
Mais ce n'est pas un sujet qui me concerne, puique je n'ai jamais calculé mon projet comme une entreprise ; je suis plus un artisan et ça me suffit pour vivre. Je le répète, ce qui me passionne avant tout, c'est la scène. Qu'il y ait des CD ou des t-shirts à vendre à côté, c'est bien, mais ce n'est pas ce que je vise en premier.
Alors donc, tu en as déjà un peu parlé, mais quelles sont tes principales sources d'inspiration pour l'écriture ?
Je n'ai pas eu la chance de voir Bob Marley, par contre j'ai assisté à un concert de Gainsbourg, héhé. J'ai eu une éducation à la française, mes parents écoutaient ce qui se faisait à l'époque ou ce qu'on leur passait, du genre Alain Barrière. Par la suite, j'en suis venu moi-même à m'intéresser à Brel, Brassens, Boris Vian, Montand. Je kiffe aussi Maurice Chevalier et toute la musique de l'entre-deux-guerres, moitié naïve moitié consciente. J'ai également été très fan de Renaud quand j'avais douze ans, il correspond à ma rebellion de pré-ado. Ce sont tous ces gens-là qui m'ont motivé pour écrire.
En ce qui concerne le reggae français, il n'y a personne qui m'a donné cette envie-là. Cependant, Tonton David ou Nuttea m'ont permis de découvrir cette musique, car je ne la connaissais pas. C'est Tonton David qui m'a donné ma première cassette de raggamuffin et ça m'a retourné le cerveau. C'est également lui qui m'a demandé de venir les voir répéter à Vaugirard et là je tombe sur des gars comme Nuttea ou Supa John. C'est là que je me dis : "Ah ouais, c'est possible d'écrire en français et de revendiquer certaines choses". Je m'y suis donc mis avec mon éducation, ma culture et mes actifs de chanson française. Mais je suis bien conscient que je suis à des années-lumière de ces modèles. Cependant, comme je le soulignais plus haut, je travaille comme un artisan et j'essaye de bien faire les choses.
Comment se passait une soirée sound system type à l'époque où tu as débuté ?
J'ai commencé en allant voir les sounds auxquels je ne participais pas, notamment le High Fight avec Nuttea et Tonton David. On se rendait dans les péniches, notamment la péniche Rubis, plus tard la péniche Alternat. C'était plutôt bon enfant, ça sentait l'herbe africaine plein pot, il y avait de la grosse basse.
D'un autre côté, tu avais les sounds en mode squats. C'était assez magique, puisqu'il y avait plusieurs ambiances différentes ; en effet, les squats étaient sur trois étages : en haut, tu pouvais avoir un sound, le Kwame Nkrumah avec Saï Saï, Puppa Leslie, au milieu tu retrouvais Dee Nasty et en bas tu avais un concert de punk.
J'ai vraiment débuté avec le KNS, ça se passait très bien. Puis, j'ai enchaîné avec Ghetto Youth, là c'était un peu plus compliqué. Je ne crache pas dessus, puisque c'est Rud Lion qui m'a permis d'en arriver là. Cependant, avec Ghetto Youth, c'était le regroupement de toutes les crapules de banlieue qui avaient un potentiel artistique. Je suis originaire de Montreuil, banlieue de voleurs. Les autres étaient de Sarcelles, des arracheurs dans le métro, et de Vitry, des braqueurs. Tout cela se ressentait quand on nous invitait dans les studios, il se passait énormément de problèmes. Ainsi, les sound systems avec Ghetto Youth se finissaient régulièrement à deux heures du matin, parce que les mecs voulaient se frotter à Rud Lion pour savoir si c'était juste une réputation ou un vrai bonhomme. Du coup, ça se terminait à coups de fusil.
J'ai donc vu beaucoup de sound systems mal se finir, pour autant il y en a plein où tout se passait très bien, c'était nous qui générions ça en fait. On était dans un univers un peu crapuleux, et forcément, qui sème le vent récolte la tempête.
Dernière question, sur un sujet plus grave et solennel. Quelques mots sur Azrock et BIM, disparus récemment ?
Je connaissais très peu BIM en fait. Je l'ai croisé une fois chez mes amis Tanguy et Clara que je cite dans la chanson "Pas d'or" et qui fabriquent le pain bio à côté de chez moi. Ils étaient des amis d'enfance de BIM qui venait régulièrement chez eux en vacances. Je n'ai jamais eu l'occasion de produire quelque chose avec lui, sachant que j'étais dans le sud et lui plus sur Paris. Mais bien évidemment, j'ai suivi son actualité, c'était un super musicien. Malheureusement, il s'est fait emporter par cette putain de maladie dont on attend que la science nous débarasse.
Quant à Azrock, j'ai pris un coup de bambou sur la gueule quand j'ai appris son décès. Il était plus jeune que moi. Mourir à 43 ans, ce n'est pas logique.
J'ai fait mes premières armes avec lui, étant donné qu'il est de Montreuil également. Il m'a amené dans une cave chez Big Foot, que je salue et qui a permis à beaucoup d'être ici aujourd'hui . Ce sous-sol de maison a été en effet très fédérateur, puisque des connexions se sont établies entre nous, Nuttea, Tonton David, les Saï Saï. Cela a accéléré les choses pour des gens comme nous qui étaient en fait la deuxième génération après celle de Daddy Yod, General Murphy, Pablo Master, Princess Erika qui étaient là bien avant nous et qui sont malheureusement très rarement mentionnés.
Puis, les années 90 ont fait la part belle à des Tonton David, Nuttea, Pierpoljak et aux premières vraies productions musicales. Auparavant, les gars sortaient des 45 tours pas réellement labellisés. C'étaient en quelque sorte eux nos professeurs et on avait la chance de répéter avec eux.
Avec Azrock, c'était particulier car on a débuté ensemble, puis nos chemins se sont séparés. Il est parti chez Ragga Dub Force, moi chez KNS puis Ghetto Youth. On s'est croisé tout au long de notre carrière, il était d'ailleurs question qu'on fasse un morceau ensemble, qui ne verra jamais le jour malheureusement.
Je n'ai pas encore assimilé sa disparition ; quand je vais pêcher, je me dis que je suis en train de kiffer l'instant présent, alors que lui n'est plus là et qu'il était plus jeune que moi.
Je salue sa famille et je fais référence au titre de Daddy Mory issu de son dernier album, "Parti trop tôt".
Un dernier mot pour La Grosse Radio ?
Je vous remercie. Je me demande si je ne vais pas finir par connaître tous les intervenants de La Grosse Radio. Je considère Zopelartisto comme un bon pote, je sais que je peux le contacter quand il y a des articles à rédiger. J'ai croisé un de vos collègues à Toulouse et tu dois être le troisième ou quatrième que je rencontre.
Pour moi, c'est un bel enchaînement de choses. Il y a de cela six ans, quelqu'un m'appelle pour me dire que je suis diffusé sur La Grosse Radio. Par la suite, je vous vois les uns après les autres. Franchement, je m'estime plutôt satisfait, le petit artisan que je suis est content d'avoir des supports comme La Grosse Radio. Vous êtes tous plein d'enthousiasme et avenants pendant les interviews, merci d'être là. Vous n'êtes pas les seuls, mais vous faites partie des gens qui participez à ma promotion sans faire de forcing et de manière correcte et intelligente.
BIG UP à tous les intervenants de La Grosse Radio et à tous les auditeurs de La Grosse Radio.
BIG UP à toi aussi Monsieur Lézard. Merci pour cette interview.
BIG UP également à Boodz et à tout le crew du Backitive Band, sans oublier le staff du Genestival, sans qui cet entretien n'aurait pu avoir lieu.
Et un dernier BIG UP pour Christophe Bartholomé pour son soutien et son investissement financier et pour Kathleen Cassand, de l'association Ti Kaz Ami, qui aide au booking et au merchandising pour Monsieur Lézard.
Crédits photo : Frédo Mat
Boodz, Monsieur Lézard et quelques bénévoles du Genestival