10 Grosses Questions à  The Rusty Bells

The Rusty Bells ont sorti leur premier album Infinity le 3 mars dernier sur le label Dead Bees Records. Le groupe aime l'espace et on le ressent bien à l'écoute de l'album. C'est planant, ça s'envole. Le groupe qui se ressent des Pink Floyd, Archive, Kavinsky, a déjà marqué les esprits : Prix des Jeunes aventuriers 2015, Révélation Converse, Pré-Sélection Festival des Déferlantes 2016, Francofolies de La Rochelle en 2016. Ils seront en concert au Printemps de bourges le 19 avril. 
Alors arrêtons-nous sur eux le temps de 10 grosses questions :

LGR : Comment fonctionne le groupe lors des sessions de compositions, qui donne les idées principales, qui fait office de médiateur ?

Jérémy :  D’une manière générale, j’écris, compose et prépare une pré-maquette dans mon Home Studio « l’Estrelliance ». Ensuite, on travaille avec Christophe sur les arrangements, la couleur et l'énergie rythmique.
Avant qu’un morceau soit jouer sur scène on préfère s’assurer de son importance dans notre set, du message qu’il porte et de l’intérêt qu’il pourrait susciter.
Sur cet album nous avons eu la chance de pouvoir collaborer avec des arrangeurs comme OMOH, Jean-Michel Cros et Ayumu Matsuo.

LGR : L’album complet doit-être une grande fierté pour toi, mais dans quel morceau t’identifies-tu le plus et pourquoi ?

Jérémy : Oui c’est une grande joie d’avoir son album. Il se cache derrière celui-ci deux années de travail acharné. C’est difficile de choisir un titre. Je dirai « Run to Stay Inside ». C’est le morceau qui a marqué le point de départ de cet album. C’est à ce moment-là qu’on a compris où l’on voulait aller et pourquoi on faisait cet album.

Christophe : « Red Sun » ! Le tournage du clip a eu lieu quelques jours aprés le décés de mon papa. Par conséquent, ce morceau me procure des sensations et des émotions particulières quand je le joue sur scène.

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LGR : Y a-t-il un vers ou une phrase dans les paroles d’une chanson qui te tiennent particulièrement à cœur ? Si oui, pourquoi ?

Jérémy : Les paroles de « When the Love is Gone » ont cette facette de langage universelle. Tout le monde a connu cette situation où l’amour se faisait la malle.
The keys are lost and the door is closed. The sunlight turns grey and moves far away. It's cold everyday. There is nothing left to say when the love is gone !

LGR : Quelles sont vos principales influences lorsque vous composez vos morceaux ?

Jérémy : Je n’ai pas vraiment de règles ou d’influences précises. C’est l’humeur du moment. J’essaye de toujours me surprendre en diversifiant mes instruments. Je compose avec une guitare, avec un piano ou avec une basse. Il peut m’arriver de composer dans ma voiture en enregistrant simplement ma voix sur mon Iphone.

LGR : Est-ce que d’autres sujets hors musique vous inspirent dans vos chansons ?

Jérémy : La plupart de nos chansons font référence à l’Espace. Nous sommes fascinés par cet inconnu, par cet infini. Je pense qu’il est important pour l’humain de se rappeler qu’il n’est pas grand-chose au final. Cela permet de relativiser sur notre quotidien.

LGR : Si tu devais écrire et composer un concept album aujourd’hui, quel thème choisirais-tu ? Quelles influences ?

Jérémy : L’idée de « concept album » nous a toujours attiré. Derrière notre album « Infinity » se cache une rupture, une cassure brutale. L’idée générale était de se dire que la vie continue et que demain sera forcément plus beau qu’aujourd’hui. L’album « Infinity » s’ouvre avec le titre « Red Sun » qui parle d’un décor apocalyptique et se ferme avec le titre « Galactic Dreams » qui parle de ce meilleur lendemain.
Pour notre prochain album, on n’a pas encore d’idée précise. On a toujours travaillé comme ça. Dans un premier temps, on s’ouvre à toutes les excentricités et dans un second temps on resserre l’étau.

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LGR : Quelle a été ta première idole musicale ?

Jérémy : Michael Jackson
Christophe : Michael Hutchence (INXS)

LGR : Avec quels groupes / artistes rêverais-tu de tourner ou bien composer un album en commun ?

Jérémy : MGMT
Christophe : DEPECHE MODE

LGR : Quel est le premier album que tu as acheté avec ta propre thune ? Quel est le dernier album que tu as acheté ?

Jérémy : Premier album, « Crache ton venin » de Téléphone. Ils sont nus sur la pochette. Dernier album, Noise d’Archive.
Christophe : Premier album, Kick d’INXS. Dernier Spirit de Depeche Mode.

LGR : Comment convaincre quelqu’un d’écouter ta musique de la manière la plus rapide possible, à l’image des 140 signes de Twitter ?

ROCK GALACTIC FROM EARTH ! 26 signes, efficace !



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