Eurockéennes 2017: Johnny Mafia

Quelques heures après la guerilla sur scène, les enfants terribles de Sens, les Johnny Mafia, nous ont accordé quelques minutes sur les bords du Malsaucy. Ambiance bucolique, odeur de merguez, et interview déjantée, de laquelle nous avons pu extraire quelques bribes. Le reste, tu le comprendras, restera confidentiel, la CIA ayant vraisemblablement mis le site sur écoute.

La Grosse Radio vous suit partout : du Point éphémère aux TINALS, en passant par le Supersonic, à Paris. Et maintenant, les Eurocks. C’est la plus grosse date que vous ayez faite?

Théo : Oui ! C’est là où il y avait de plus de monde. Il y a eu le FIMU à Belfort aussi, la scène de l’arsenal, c’était gros aussi.

William : Et cette fois, pendant ‘’Bad Michel’’, j’ai gobé une abeille, juste avant de faire les chœurs. Je l’ai recrachée, mais vraiment, je me suis fait harceler !

 Un album en préparation ?

Théo : Ca fait plus d’un an qu’on tourne avec Michel, Michel, Michel. On a déjà composé des morceaux, on cherche des studios pour le prochain, qui sera d’anthologie. Le problème c’est qu’on n’arrive pas à composer en live, du coup ça prend du temps.

Pourtant sur vos concerts il y a quelques nouveaux morceaux, ils viennent d'où ?

Théo: C’est vrai, sur nos concerts des fois on ajoute quelques nouveaux morceaux, en bœuf. De la totale impro. William nous dit « on part sur un mi et sur un la », et c’est parti. Ca devient expérimental, et c’est là où on choppe les moments intéressants.

Votre concert le plus naze ?

William : C’est un concert, dans le sud de la France. On a été super bien accueilli, c’est sans doute le meilleur niveau accueil. Le mec il nous a proposé du boudin.

Théo : On a super ben mangé, sauf qu’il y a eu beaucoup de choses pour gâcher le concert. Beaucoup de vent, une machine à fumée excessive, et beaucoup plus de fumée que de public.

Et le meilleur ?

Tous : C’était ce soir !

Théo : Avec Sens la capitale du monde dernière édition bien sûr. Et aussi This Is Not A Love Song, le deuxième concert, sur une petite scène qui s’appelle « le patio », une petite scène super. Blindé de monde, une ambiance de feu.

Nico: La scène était à peine surélevée, une simple estrade, le pubic venait tout le temps. C’était tellement le bordel, le technicien qui remettait les micros a tellement été réactif que des gens du public lui ont payé une bière pour le remercier !

Et vous allez voir quoi aux Eurocks ?

William : On n’a pas vraiment eu le temps pour l’instant. On va aller voir Booba et Meatbodies. J’ai écouté les débuts de Booba, c’était très bien.

Nico: Et on se donne rendez-vous à Sens, la Capitale du Monde. On y joue tous les ans, il n’y a pas de raison qu’on n’y joue pas l’an prochain. Ca a déjà été couvert par la Grosse Radio avec Zebra, la programmation est en cours ça devrait être bien.

Merci à Romane, Ephélide.