Alors que le président Macron a parlé et proposé des solutions qui n'en sont pas (puisque financées par les deniers publics), la CGT-Spectacle a déposé un préavis annonçant une « grève illimitée » à partir du 18 décembre. La principale coordination des intermittents a annoncé son ralliement au mouvement des Gilets jaunes débuté il y a un mois.
Alors que la Culture compte pour 2,2% du PIB français, soit 44,5 milliards € (source), qu'elle contribue 7 fois plus à l'économie française que l'industrie automobile (source), les personnes qui travaillent dans le secteur culturel sont précaires. En effet, si les médias et certains politiques tentent de faire passer les intermittents du spectacle pour des tire-au-flanc profiteurs du système, sans eux, aucun festival, aucun concert, aucun spectacle, bref, une vie socio-culturelle qui serait bien terne.
Les intermittents contribuent à l'économie, à la richesse du pays et pourtant leur régime spécial est continuellement remis en cause. Pour ces raisons la CGT-Spectacle appelle « à participer massivement à la journée de grèves et de mobilisations du 14 décembre pour les salaires et les droits sociaux ». Pour Denis Gravouil, secrétaire général de la CGT-Spectacle, il est « inadmissible que le président de la République tourne le dos aux revendications légitimes des salariés du privé et du public, des privés d'emplois, des jeunes et des retraités ». Il s'agit donc pour les intermittents de défendre encore et toujours leur régime, leur assurance chômage et réclamer une augmentation des salaires.
Rendez-vous pour l'Acte 5 de ce mouvement hétéroclite qui n'en finit plus de rallier différentes professions et régimes. Pour la justice sociale.