Radio Moscow au Hellfest 2019


Vendredi 21 juin - Valley - 12h50

Radio Moscow

Radio Moscow est venu plonger le public 50 ans dans le passé

Quoi de mieux que la tente de la Valley pour programmer un groupe de stoner psychédélique / rock’n’roll à la Black Sabbath en plein début d’après-midi ? Probablement peu de lieux, et si pour les éditions récentes on a souvent pu retrouver Kadavar ou Mars Red Sky dans ce rôle, on est ravi d'enfin y voir Radio Moscow. Car oui, ce groupe aux 15 ans de carrière qui tourne régulièrement en France n’était encore jamais passé en terre clissonnaise. L’erreur est désormais réparée, c’est parti pour un set aux allures de délicieux voyage dans le temps.
 

Radio Moscow


D’emblée, les pantalons pattes d’eph' à l’ancienne tapent dans l’oeil : c’est instant rétro sous la Valley. Le power trio américain décharge ses riffs lourds pleins de groove, et entraîne rapidement la tente entière dans une transe implacable. La musique est d’une efficacité à toute épreuve, acquise en contrepartie d’un classicisme absolu, tant tous les éléments de la musique de Radio Moscow rappellent les grands du rock psychédélique et du hard des années 60 et 70, Jimi Hendrix Experience et Black Sabbath en tête.
 

Radio Moscow


Parker Griggs, le leader fondateur, guitariste et chanteur charismatique, est en voix en ce début d'après-midi et gratifie le public de plusieurs solos de guitare aériens bien ficelés. Ses acolytes Anthony Meier et Paul Marrone garantissent une section rythmique bien lourde et appuyée qui suinte le bon stoner. C'est vu et revu, mais Radio Moscow maîtrise cette formule presque mieux que quiconque. Côté setlist, la formation couvre la majorité de sa carrière, avec une légère emphase sur New Beginnings, le dernier en date de 2017.
 

Radio Moscow


Le mix sonore est propre, et si on peut quasiment toujours pinailler quant à la surpuissance des basses dès qu'il s'agit d'un concert sous la Valley, Radio Moscow bénéficie réellement d’un mix bien équilibré. La guitare ressort bien de même que la voix, alors que les basses et la grosse caisse assomment, mais seulement avec modération. C'est bien assez pour faire le travail, et le public ne s’y trompe pas en remplissant entièrement la tente.
 

Radio Moscow


Une petite quarantaine de minutes, c’est le court temps de set réservé à Radio Moscow. En ce vendredi après-midi encore très supportable du point de vue météo, le trio américain est venu plonger le public 50 ans dans le passé à l’aide de son rock old-school et de ses inspirations piochées dans les fondateurs du hard-rock et leurs contemporains.

Crédits photos : Lukas Guidet 2019
Toute reproduction interdite sans autorisation écrite du photographe.



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