Algiers sont de retour à la Maroq ! le quartet d'Atlanta emmené par Franklin James Fisher, avait séduit le public parisien avec ses textes engagés et sa musique dressant des ponts entre la soul et le punk, entre le gospel et la cold-wave. Et ils ont dû apprécier le format club de la salle de Ménil' puisqu'ils reviennent le 5 mars prochain. La première partie sera assurée par Eysa, la bassiste de Savages.
Esya, la bassiste de Savages, se lance dans un projet solo : une pop industrielle, existentielle, exploratrice. Pitchfork y voit des influences à la Nine Inch Nails ou Inga Copeland. Son premier EP Absurdity of ATCG (II) est sorti en novembre dernier. Un album arrive pour le printemps, qu'elle fera sans doute découvrir au public de la Maroq'.
Photo © Joe Dilworth
Les fascinants Algiers ont dévoilé récemment un morceau inédit accompagné d’un clip intitulé "Can the Sub_Bass Speak ?", une nouvelle réalisation du groupe en collaboration avec le duo de producteurs Randall Dunn et Ben Greenberg. Cette nouvelle œuvre confronte le texte engagé et le free jazz du multi-instrumentiste et chanteur Franklin James Fisher. La vidéo rappelle « l’abstraction visuelle » et le radicalisme politique de Lis Rhodes, artiste et réalisatrice féministe britannique, et John Akomfrah, cofondateur du collectif Black Audio Film, installant le texte de Fisher sur le racisme structurel dans le cadre de la résurgence du fascisme à travers l’Europe et aux Etats-Unis.
