Djama Keïta est un artiste Reggae, au flow original et aux textes percutants mélangeant français, créole, anglais.
Avec sa voix puissante il surprend le public autant sur des instrumentaux Roots, Reggae ou Dancehall. Ses courants musicaux vont alors de la tradition africaine, aux expressions modernes en passant par les rythmes et mélodies du terroir martiniquais et Caribéen.
Il fonde un groupe intitulé Kalence boy’s avec Kulu Ganja et Orijinal Sly deux artistes de Martinique. Avec ces derniers, il se fait remarquer en interprétant le tube de Patrick Saint Eloi "Darling", lors d’une émission consacrée à Kassav. Une opportunité pour Djama qui en marquant l’événement d’une voix pure et vibrante, commence à tisser un réseau de contact, auprès des professionnels de la scène musicale caribéenne et internationale.
Après un séjour aux Etats Unis en 1996, Djama Keita participe à la réalisation du concept Redzone en collaboration avec Laurent LEDUC et Hibiscus Record. L’album Redzone : Bad Boy Story voit le jour un an plus tard. Il propose un panel de titres reggae-Dancehall et Hip Hop et amène un souffle nouveau dans l’univers de la création.
Un deuxième opus Eclipse Totale sort l’année d’après, Djama et sa maîtrise du chant et du verbe fait l’unanimité, d’autres artistes prometteurs confirment tels que : Yanis Odua, Maj Traffik, Lyricson, Saya, Queen Levi Culture, Liberty King, qui en font une compilation marquante à l’échelle caribéenne et nationale. La production est aujourd’hui connue sous le nom de West Indies Record.
Arrivé en France quelques années plus tard et fort de son riche parcours créatif sur la Martinique, Djama fait ses premières représentations en sound system et scènes Hip-Hop, où il retrouve Baby G et FDY. C’est à cette période que Djama participe à l’album de FDY phénomène avec Delabel Production intitulé ça d’vait arriver, sur lequel il pose deux titres dont "J’gagne tant que j’respire" avec Lino d’Arsenik et "Dead zone". Une production du Secteur A datant de 2002.
De retour en Martinique, Djama Keita continue à peaufiner son style et son verbe en harmonie avec les éléments naturels. Il participe alors à de nombreuses compilations, et fait de nombreuses scènes, dont la première partie du concert de l’artiste jamaïcain Luciano à Sainte-Lucie, en 2008.
S’en suit le street-album intitulé Volcanik Activity. Vingt titres de bonnes vibes et de textes riches avec des thèmes variés, hommages à la nature, à la femme, ou aux jeunes des ghettos. On y retrouve quelques artistes invités tels que Suga Moss, Lieutenant ou Lotsy et on apprécie la montée en puissance des sons du reggae aérien au hip-hop en passant par le dancehall le plus explosif.
Dans la même lignée, les productions Royal Warrior Musik sortent : By My side - 2013, R Road – 2014 confirmant le talent de Djama Keïta.
Dans son travail, Djama Keïta accorde une grande importance à l’émotion de la voix et au partage de bonnes vibrations. Et c’est toujours dans cette voie que s’inscrit le nouveau Guidance (Prod’Action / Eïa Productions), s’ouvrant à la world musique pour communiquer plus largement ses messages. Un pari osé, surprenant.
Djama Keïta prend le parti de sortir des sentiers battus du genre Reggae-DanceHall. Il exploite en 12 titres dans ce projet, l’apport des influences musicales et plus ouvertes qui l’ont nourri dès son jeune âge (Rythme&Blues, Jazz, Calypso, Reggae).
On apprécie les rythmes et instruments africains chers à Rastafari qui ouvrent et clôturent le chemin de Guidance. On apprécie la variété des instruments et des rythmes qui sont en rupture avec ce qui se produit dans le genre depuis environ 5 ans.
Pas d’agressivité, ni de "Lava" dans le prochain album, mais un nouveau concept basé sur l’expérience, la découverte de l’univers musical intime de Djama Keïta. Les sonorités plus harmoniques amènent au voyage de Guidance, dont la sortie nationale sur les plateformes de téléchargement légal et également en format physique est prévue pour Avril 2016.