Au croisement de rythmes chamaniques et d’ambiances profondes, Mantra alterne équitablement entre frénésie et patience, de la technicité du death à la mélancolie du doom. Dans ce contexte progressif, le quatuor utilise le pouvoir du son sur l’âme et la chair pour fournir une musique hypnotique et transcendante.
Les compositions de Mantra se veulent subtiles et chamaniques : l’oeuvre est pensée tant au niveau sonore que visuel : sur scène, la composition millimétrée est sublimée au cours d’un rituel musical mystique agrémenté de visualisations fractales.
Après la réalisation de “Into the Light” et plusieurs tournées à travers la France, le groupe présente en 2016 sa seconde production méditative : un concept-album du nom de “Laniakea”, articulé autour de la préhistoire, qui voit le jour le 21 octobre via le label Finisterian Dead End et distribué en France par Season of Mist et au Royaume-Uni par Code 7.
Porté par d’imposantes polyrythmies tribales, “Laniakea” est un album complexe et immersif. Le groupe propose à l'auditeur d'assister à la naissance de Dieu, sous les craquements déstructurés des mesures asymétriques et dans la vapeur éthérée des substances hallucinogènes consommées par les premiers hommes. En résulte un album épique, à la production millimétrée, où la maîtrise technique s'allie à la nuance pour bâtir un véritable voyage musical.
Enregistré et mixé par Arthur Lauth au studio Brown Bear Recording et masterisé chez Master Lab Systems, ce second opus bénéficie d'une production minutieuse qui met en lumière l'univers musical propre au groupe, où les rythmes primitifs des premiers hommes laissent progressivement place à une déferlante de distorsion, mystique et néanmoins moderne.