Nü, Néo-Metal from Auvergne, France.
Nü, [n̪uˈ]
1/ n.p., masc, inv. Regroupement de 4 australopithèques supérieures se réunissant de manière régulière dans l’objectif de créer du bruit structuré.
2/ adj : employé dans un cadre musical, synonyme de néo, mais avec plus de style.
Ex : Nü est un super groupe de Nü Metal, c’est franchement mieux que du Néo. (à dire avec de l’emphase et du respect.)
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Nü s’est fondé sur le constat que le heavy et le trash, c’est bien trop compliqué, et que le rock, c’est franchement ennuyeux. Arthur et Chris, après s’etre égarés dans les méandres du death mélodique et des reprises pop-rock, épaulés par Ju, un ex-chanteur commun, fondèrent Nü un soir pluvieux de février.
Niko, expert en cover de boites à rythme, vint rejoindre l’équipe.
Ensemble, ils firent de Nü une machine à chansons à deux notes, à base de basse trop grave et de guitare trop saturée posées sur une batterie trop simple, avec des textes trop longs chantés beaucoup trop vite
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Ju – Brailleur.
Assumant assez mal sa pré-quarantaine, le Ju dépense son temps libre dans des salles de répète bruyantes et des concerts enfumés en compagnie de musiciens manifestement plus jeunes et plus en forme que lui. Chacune de ses prestations scéniques se soldent systématiquement pas trois jours d’arrêt maladie, de repos et de tisanes afin de lui permettre de récupérer. Malgré tout, il persiste dans le milieu dans l’attente d’une reconnaissance du public envers ses textes profonds, engagés et surtout abscons.
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Chris – Grattiste.
Mal rasé, mal coiffé, fatigué 87% de son temps d’éveil et âgé de quinze ans depuis une dizaine d'année, Chris vit dans une bulle temporelle figée quelque part dans le début des années 2000, à l’époque où Linkin Park était encore un groupe cool et où il était à la mode de mettre une casquette avec un baggy.
Ne sortant jamais sans son fidèle delay et persuadé que le Djent est un style intéressant, il reste le seul guitariste de métal capable de jouer sous les 154 bpm. Chris désespère de composer une chanson à une note, car, je cite « deux c’est déjà trop, putain », fin de citation.
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Arthur – Grassiste.
Bassiste de son état, Arthur camoufle son manque flagrant de talent et sa haine du métronome derrière de trop grosses distos, des potards d’ampli systématiquement à 11 et des cordes oranges fluos. Essayant de faire coïncider son métier d’ingénieur de bureau avec ses rêves de métalleux à cheveux gras et longs, il est régulièrement obligé de jouer en chemise à carreau de la collection Open Space, les concerts étant régulièrement trop proche du meeting pré-prod avec les ops du BE de panam.
Boit beaucoup, mais n’assume plus physiologiquement.
Seul bassiste connu utilisant plus de pédales que son guitariste.
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Niko - Tapiste
Derrière son corps massif de skinhead motard tatoué se cache un être sensible et plein de tendresse, refusant la consommation de toute forme de drogues (bières comprises) et de viandes rouges.
Poum-tchackeur de l’extrême, Niko a tout de même l’intérêt d'avoir plus de conversation que la boite à rythme qu'il remplace, et c'est ce point particulier qui le fit intégrer le groupe.