PREMIER ALBUM "LIFE AIN'T PINK"
SORTIE LE 27 NOVEMBRE 2009
C’est lors d’un voyage autour du monde en 2003 que Shay, originaire de Tel Aviv, arrive à Brest. Après quelques mois passés à jouer en acoustique dans les bars de la région, notre globe-trotter commence à répéter avec trois musiciens brestois, Jeansé (basse), Jonathan (guitare / claviers) et Py (batterie). Parti dans une optique assez folk-rock, la musique du groupe va peu à peu évoluer vers un son bien plus pop, n’hésitant pas à utiliser samples et autres synthés, développer abondamment les choeurs ou triturer les sons de guitares.
Les influences sont variées mais lorgnent essentiellement vers la britpop et le rock indé américain. Shay amène par moment des mélodies orientales qui se mêlent à merveille au son puissant du groupe. On sent bien que Smoke Fish a placé la barre très haut en se frottant à des monuments comme Queen, Muse, les Pixies ou les opéra-rock des années 70. Il y a de l’emphase dans leur musique, mais maitrisée, réactualisée. La formation brestoise ne sent pas le réchauffé et n’hésite pas à inclure des touches électro, comme pour mieux se démarquer de ses glorieux ainés. Patiemment, ils construisent un univers pertinent. Jouant avec les contrastes, ils libèrent une musique qui sait se faire intense, aérienne et prenante. Le chaud et le froid pour porter des textes épris d’amour et de liberté à travers des titres anglophones composés par Shay ou Jonathan et qui privilégient les mélodies délicates.
Smoke Fish travaille d’arrache pied et remporte le tremplin Polysound 2008 à Landerneau qui leur permet d’effectuer une pré-production au Run Ar Puns à Châteaulin. Ils sont à l’affiche du Festival Ilophone de
Ouessant aux côtés de Miossec, Yann Tiersen, Da Silva et sortent à cette occasion un premier single intitulé « Mary ». Les concerts s’enchainent comme les premières parties de Grace, Kaolin, Red Cardell ou encore la
Tournée des Trans au Run ar Puns. Ils comptabilisent aujourd’hui une centaine de concerts depuis 2 ans.
La rencontre avec Pablo, un autre expatrié, argentin cette fois, accélère les choses car non seulement celui-ci prend en main leur son en live, mais il va les aider à produire leur premier album, devenant ainsi le cinquième membre à part entière. L’enregistrement débute en janvier 2009 et s’étale sur plusieurs mois.
Réalisé dans leur propre studio, mixé à Lannion chez Nicolas Rouvière (Thomas Fersen, Marcel et son orchestre, La Ruda) le résultat surprend. Un « Wake Up » rageur ouvre le disque et donne le ton. On est face à un excellent groupe qui maitrise parfaitement son propos. Le son est puissant, les arrangements parfaitement réfléchis et efficaces.
« Mary Prankster», « Insane Inside », « Cigarettes&Family », les titres s’enchainent sans fausse note. La réussite de cet album tient à un travail d’équipe qui s’est avéré payant. Précédent la sortie française, « Life Ain’t Pink » est signé sur le label allemand AFMusic qui coproduit l’album distribué par Al!ve.