Biographie officielle :
tRuckks n'ont pas le temps pour vos reprises de Muse. L'édulcoré et le consensuel, voyez-vous, ce n'est pas franchement leur délire. Nul ne sait s'ils sont nés trop tard ou si un vortex spatio-temporel les a envoyé 20 ans en avant, mais toujours est-il que les quatre kids de Vesoul puisent leur inspiration dans la dissonance, la hargne et le chaos. Tout bon fan de noiserock ne peut être insensible à ce son digne de Slint et Fugazi. Si cela ne suffisait pas, ajoutons cette irrésistible lourdeur chère aux Melvins ou aux plus récents KEN Mode. Que dire également de cette prose au vitriol, déclamée en français, d'une voix grave tantôt corrosive, tantôt désespérée ? Vous voici avec une idée plus ou moins concise de ce que le groupe a à vous offrir. Ou à vous mollarder, c'est selon. Imprévisibles et jusqu'au-boutistes, tRuckks ont déjà posé amplis et pédales aux Inouïs du Printemps de Bourges, aux Eurockéennes de Belfort ou encore à l'Impetus Festival, partageant la scène avec l'une de leurs plus grosses influences : Metz. Avec leur nouvel EP, Autophage, ils n'ont plus qu'un objectif : tout écraser. Et c'est vraiment pas la peine de trouver refuge sur la bande d'arrêt d'urgence, vous n'y échapperez pas.
Clément Duboscq (FIP, New Noise)