Frost, batteur de Satyricon

" Cet album n’arrête pas de me surprendre ! "
 

Après un bon quart de siècle de parcours dans la scène metal, Satyricon sort son premier album live. Une occasion idéale pour discuter avec Frost de ce fameux disque enregistré à l'opéra d'Oslo, mais aussi de sa vision sur l'état actuel de la scène black metal et de ses coups de coeur musicaux récents, pour finir sur le futur de Satyricon.

Avec Satyricon, vous êtes dans le milieu depuis un bon moment, et c'est votre premier album en public. Peux tu expliquer ce qui vous a décidé à le faire après tant d'années ?

Frost : En fait,  nous ne considerons pas vraiment ce disque comme un album live. Jusqu'à présent, nous n'en avions pas senti le besoin, car ça ne semblait pas forcément approprié. Tu vois, l'intérêt d'un album live... En fait, l'intérêt d'un concert est quasiment entièrement dans le fait d'y être présent physiquement. Et je pense que c'est quasiment impossible de capturer le fait d'être là sur un album. Un album live a tendance à ne pas avoir cette magie que le concert aura toujours. Et c'est pour cette raison qu'on ne considère pas avoir fait ce qu'on appelle un album live. Mais ce concert a l'opéra était vraiment particulier, sur plein d'aspects différents, le plus important étant que nous avions décidé, avant même de tourner un dvd, que le concert comprendrait de la musique composée pour cette occasion,  qui ne serait pas jouée à un autre endroit/date. Et nous voulions capter cette performance , ne serait-ce que dans un but d'archivage, car nous savions qu'il n'y aurait pas d'autre opportunité d'enregistrer avec le choeur. Nous avons donc décidé de documenter cela au mieux et de filmer le concert. Les arrangements vocaux donnent un impact très different aux chansons par rapport aux versions originales. Cela en fait une expérience vraiment unique, presque de nouvelles chansons de Satyricon ! Nous ne pouvions pas laisser passer cette chance ! Je pense aussi que le cadre du concert, à savoir l'opéra et tout ce que cela implique en terme de formalités et de codes sur scène, contribue énormément au cachet de cet album.

Quelle était l'idée centrale derrière cet album ?

Tout est lié à ce que nous voulions accomplir avec ce concert. Nous étions persuadés que ce concert serait quelque chose de magique. Nous avions déjà joué "To The Moutains" avec un choeur lors d'une performance privée. Et cette chanson, avec son côté épique et dramatique, sonnait incroyablement bien avec le choeur.  L'interprétation de notre musique par le chef et le choeur qu'il dirigeait était parfaitement cohérente. Cette expérience fut si intense que nous avons décidé de travailler sur un concert entier avec un choeur.  Nous avons donc proposé aux choristes de continuer cette collaboration, ce qu’ils ont accepté avec enthousiasme, sachant qu’ils avaient eux aussi beaucoup apprécié cette première collaboration. Nous avons alors demandé à Kjetil Bjerkestrand d’écrire les arrangements vocaux pour le chœur. Une fois terminées, les partitions ont été envoyées au chef du chœur et aux choristes, qui ont réagi très positivement, rendant ainsi possible la naissance du projet, qui n’était plus juste une simple idée. A partir de là, le projet a grandi tranquillement, et tout ce que j’ai à en dire est que c’était magique, exactement comme nous l’avions supposé. Sachant que c’était la même équipe que pour la première collaboration, nous savions à quoi nous attendre tout en étant assurés de la compétence de ces personnes pour le projet.

Selon toi, qu’est-ce que le chœur ajoute à votre musique ? Personnellement, quand j’écoute l’album, j’ai l’impression que votre musique est plus cinématographique, et même peut être plus sombre.

Je vois parfaitement ce que tu veux dire. Personnellement, je le décrirais autrement, mais ce que tu décris a du sens. Tout le monde aura sa propre interprétation et sa manière de s’approprier cet album. Pour nous, le chœur a surtout permis d’accentuer, de mettre en valeur des éléments et des atmosphères qui étaient déjà dans le matériel d’origine, mais qui sont vraiment exacerbés par cette relecture. Je pense que le chœur aide à souligner le climat de chaque chanson, qu’elles soient dramatiques, épiques ou intenses selon les cas. Et je pense qu’elles le sont encore plus avec le choeur. D’autant plus que le choix des chansons a été fait avec soin, nous ne les avons pas sélectionnées au hasard dans notre répertoire. Nous avons délibérément choisi de jouer une grande partie du dernier album, puisque ce concert s’insérait dans notre cycle de tournée pour Satyricon. C’était d’ailleurs le premier concert de la tournée. A part cela, nous avons choisi les chansons qui avaient ce côté dramatique et épique, qui selon nous fonctionneraient bien avec le chœur. De plus, je trouve que les chœurs ont vraiment été très bien écrits. Nous avons tout de même pris part au processus d'écriture, pour contrôler la qualité de l’ensemble. C’est notre musique, après tout ! [rires] Nous avons réussi à obtenir un côté plus cérémonial, plus rituel en fait.
 

Satyricon, Frost, 2015, interview, français,


Tu as mentionné le travail d’arrangement de Kjetil Bjerkestrand. Est-ce que la collaboration avec lui a été facile ?

Oui, ça a été très facile, parce que nous n’avons pas eu besoin de lui expliquer ce qu’est notre musique, nos idées ou nos visions avec Satyricon… Tout simplement parce qu’il a avait tout compris de lui-même ! [rires] Même s’il vient d’un univers musical radicalement différent du nôtre, il entendait bien les atmosphères qui sont dans nos chansons. Il a réussi à se connecter à l’énergie et l’émotion de notre musique. Il pouvait sentir la noirceur, les éléments plus froids, l’intensité…  Tout cela était très clair pour lui. Et il a aimé ce qu’il écoutait, surtout ! Même si ce n’est pas vraiment son type de musique,  je crois qu’il appréciait son caractère et sa qualité intrinsèque. Ayant compris ce qu’on fait, et compte tenu de son énorme bagage musical, c’était plutôt facile pour lui de s’adapter et d’ajouter du matériau sur ce qui existait déjà. Il a réussi à exalter la musique de Satyricon, tout en utilisant son savoir pour faire tout sonner très juste et abouti. Nous avons fait quelques ajustements ça et là, lorsque nous pensions que c’était approprié, et il y a eu peut être une ou deux parties avec un léger malentendu musical, que nous avons rectifié. Mais globalement, nous n’avons pas corrigé grand-chose. Quand j’écoute l’album aujourd’hui, je trouve de nouveaux détails et nuances alors que j’ai joué dessus et que je l’ai déjà écouté de nombreuses fois ! Cet album n’arrête pas de me surprendre !

En travaillant sur cet album, est-ce que vous avez été inspirés par les démarches d’autres groupes de black metal utilisant des éléments symphoniques ? Je pense notamment à Dimmu Borgir et son concert enregistré avec un orchestre symphonique.

Je pense que tu connais déjà la réponse, non ? [rires] Très clairement, je vais répondre « NON », en lettres capitales. S’il y a bien une chose que nous ne voulions pas faire, c’est reproduire quelque chose de similaire à ce qui a déjà été fait par d’autres groupes. Nous ne voulions pas de quelque chose qui sonnerait pompeux ou immense. D'ailleurs, je pense que ce que nous avons fait est très différent d'un concert avec un orchestre. Par le passé, nous avons joué avec une section de cuivres, à la fois en concert et sur album, et c’est vraiment très différent. A ma connaissance, il n’y a pas de groupe de black metal qui ait fait de concert avec un choeur. D’ailleurs, même s’il y en a qui l’ont fait, ça n’a pas vraiment d’importance. Nous connaissions le potentiel de ce projet, nous avons essayé et nous l’avons fait ! Et cela, sur la grande scène de l’opéra d’Oslo. C’était important pour nous que tout soit cohérent, que l’impact de la musique soit assorti à un écrin adéquat. Cet album n’a été développé par rapport à rien d’autre que lui-même, et n’a pas été inspiré par d’autres groupes, et certainement pas ceux qui sont proche de nous musicalement. Ca n’aurait pas d’intérêt. C’est comme ça que fonctionne Satyricon, nous avons toujours essayé de suivre notre propre chemin, et c’est bien plus satisfaisant ainsi, selon moi. Nous faisons quelque chose qui nous ressemble vraiment et pas ce que d’autres pourraient faire. Pour moi, si ça a déjà été fait par quelqu’un d’autre, à quoi bon le refaire ? Il faut apporter plus que ce qui est déjà là. Satyricon n’aurait pas été ce qu’il est si nous avions suivi les autres.

A l’écoute de l’album, il semblerait que vous ayez relativement peu changé votre musique pour qu’elle soit jouée avec le choeur. Tu penses qu’il était nécessaire que le chœur s’adapte aux compositions d’origine et pas l’inverse ?

Oui ! Ce sont des chansons de Satyricon, notre volonté était qu’elles sonnent comme les versions d’origine, mais avec l’ajout du chœur, ce qui les transforme complètement, pour les rendre encore plus intéressantes ! Ceci dit, nous pourrions faire autre chose plus tard. Nous pourrions tout à fait, à l’inverse, adapter notre musique pour un nouveau mode d’expression. Mais ce n’était pas ce que nous recherchions avec ce projet. Ici, nous voulions avoir les chansons de Satyricon telles qu’elles sont comme point de départ.

La manière dont est filmée le concert dénote une certaine sobriété. Etait-ce volontaire, et faut-il y voir une tentative de reproduire le minimalisme black metal ?

Je pense que ce concert a été filmé de manière à saisir l’instant tel qu’il était, et cela de la meilleure façon possible : capturer l’ambiance, le groupe dans son ensemble à cet instant précis, en train de jouer dans l’opéra. De manière générale, nous voulons toujours que les images aillent de pair avec la musique. En gardant cela à l’esprit, nous avons monté les images que nous avions de manière à avoir ces spécificités. Si tu perçois une certaine atmosphère en regardant le concert, c’est le résultat de notre travail de montage pour que l’image soit adaptée le mieux possible à la musique.

Vous n’avez joué qu’une chanson de vos vieux albums lors de ce concert. [NDLR : "Mother North"] Du fait que c’est votre premier album live, on aurait pu s’attendre à une setlist répartie sur l’ensemble de votre discographie.  Est-ce que vous pensiez que votre ancien répertoire ne conviendrait pas à ce projet ?

Eh bien, il fallait faire un choix. Encore une fois, c’était le concert de présentation de l’album éponyme. Pour nous, il était souhaitable que l'album Satyricon occupe la majorité de ce projet. Nous considérons que cet album est à la fois très important et décisif dans la carrière du groupe, et surtout que c’est notre meilleur album à ce jour ! C’était donc logique pour nous qu’il se taille la part du lion sur ce projet. Ca aurait sonné très faux de dire « Ouais, on a un nouvel album… Mais nous allons jouer les vieux classiques que tout le monde veut entendre ! » Ce n’est vraiment pas la meilleure manière de faire, et ça reflète typiquement l’attitude d’un groupe qui n’est pas fier de ses dernières offrandes. Dans ce cas-là, un nouvel album n’est qu’un prétexte pour tourner et jouer les vieux morceaux. On ne fonctionne pas comme ça ! Nous sommes très fiers de cet album, nous pensons qu’il montre un groupe qui a su grandir, évoluer et apprendre, vers un horizon intéressant où le groupe a vraiment sa place. Et cela signifie jouer beaucoup de chansons de cet album ! Faire autre chose ne serait pas naturel. C’est un manifeste, et il a son importance, particulièrement à une époque où il y a tant de fascination pour le retro. Mis à part cela, nous avons choisi les chansons qui, selon nous, fonctionneraient le mieux avec le chœur, et le fait qu’elles soient vieilles ou récentes n’importait pas vraiment. De manière générale, pour que le concert transpire l’unité, ce qui était, à mon sens, important pour qu’il fonctionne, il ne fallait pas jouer trop de vieux morceaux, car ils sont trop différents d'un point de vue structurel. Et cela aurait rendu la tâche encore plus difficile pour le chœur. Nous sommes donc arrivés à la conclusion que les chansons plus récentes bénéficieraient mieux du choeur. Je pense qu’il aurait pu y avoir de très bonnes versions de nos vieux morceaux, mais celles que nous avons choisies étaient plus appropriées. Après, on aurait pu prendre plus de vieilles chansons, mais le problème de la longueur du concert se serait posé.

Imaginons que tu puisses avoir une conversation avec toi-même lorsque tu avais 21, 22 ans. Comment penses-tu que tu aurais réagi à cet album live, et plus généralement à la nouvelle orientation musicale de Satyricon ces dernières années ?

C'est une question très difficile pour  moi parce que c'était il y a longtemps. C'est quasiment impossible pour moi de considérer les choses d'aujourd'hui avec la vision du monde que j'avais quand j'avais 21, 22 ans.  C'est difficile de se remettre dans la peau de la personne que j'étais a l'époque, et me souvenir de comment je voyais le monde et, puisque c’est le sujet, la musique, et c’est encore plus compliqué vu qu’il s’agit ici de notre musique. Néanmoins, je pense franchement que si j'avais été exposé à un tel album à cette époque, j'aurais probablement été très impressionné. Il s'y passe beaucoup de choses, c'est vraiment épique, intense tout en restant brutal. Je pense que j’aurais sans doute été très touché par une telle musique.  Voila ce que je peux t'en dire. Je ne peux pas être précis, mais je suis convaincu que ça m’aurait plu.
 

Frost, 2015, Satyricon, live, opera, concert, Live at the opera,

Avec cet album, vous avez changé de label, pour passer du mastodonte Roadrunner vers un label beaucoup plus petit : Napalm Records. Est-ce que cela a un rapport avec le fait que Roadrunner ait été absorbé par Warner ?

Je pense que c'est lié a l'industrie elle-même, qui est devenue vraiment agitée ces derniers temps. Ca bouge beaucoup, il se passe des choses. On s'est rendu compte que la politique de Roadrunner ne correspondait pas forcement à notre vision pour cet album. Quand nous avons proposé cet album live, il en est sorti un offre, pas forcément la plus intéressante. Il se trouve que Napalm a également fait avait une offre, qui était meilleure pour nous. En plus de cela, Napalm a fait ces derniers temps un virage plus extrême, en signant pas mal de groupes de ce type, ce qui nous correspondait plus. Donc voila comment ca s'est passé. Nous n'avons d'a priori sur personne. On étudie chaque offre et prenons la meilleure en fonction de nos exigences.

Est-ce que tu as remarqué des groupes qui t’ont intéressé récemment ?

C’est très bizarre, et je te dis ça presque d’un air presque renfrogné, mais cela fait bien longtemps que je ne suis plus la scène, et que je ne cherche plus à savoir ce qui se passe. Je ne suis presque pas les groupes, et avec le recul, les albums que j’écoutais beaucoup il y a vingt ans voire plus sont toujours ceux que j’aime le plus aujourd’hui. Il y a toujours quelques bonnes sorties ça et là, mais il me manque toujours quelque chose de vraiment inattendu, particulièrement en termes de black metal. C’est à croire qu’il y a un consensus général pour que rien ne bouge dans ce style ! Et ça ne me plaît pas du tout. Le black metal est né d’une volonté de rébellion et d’inventivité, un esprit de pionnier et… De personnalités très fortes, à l’époque. Le black metal était synonyme de créativité, était joué et façonné par des personnes audacieuses, qui n’étaient définitivement pas conservatrices dans leur manière de travailler. Aujourd’hui, on croirait qu’il faut absolument sonner comme les vieux Bathory, Darkthrone ou Mayhem… Pourtant, il est impossible d’égaler les originaux, et c’est cette conception générale qui empêche des choses vraiment intéressantes de se passer dans le genre. De notre côté, nous considérons qu’il est primordial de garder cet état d’esprit. Nous devons le faire. Dans cette situation, si je me consacre à des groupes plus récents, je ne vais pas vraiment me diriger vers le black metal. J’écoute beaucoup de musique atmosphérique, notamment un groupe allemand qui s’appelle Bohren & Der Club of Gore. Je trouve leur musique ingénieuse, ils ont leur propre univers, qui est d’ailleurs très clairement inspirée par Angelo Badalamenti. Mais leur musique garde beaucoup d’intégrité et reste originale. Et c’est vraiment sombre, beaucoup plus que certains groupe de black metal pourraient l’être. Depuis quelques années, je me tourne aussi beaucoup vers les groupes pionniers de hard rock de la fin des années 60 et début des années 70, et j’en écoute beaucoup. L’énergie, l’esprit et la dynamique de cette musique est vraiment fascinante. Et cette musique a pas mal de points communs avec ce que nous essayons nous même de faire. Je m’associe assez fortement à ça.

Dans le documentaire Until the Light Takes Us, on te voit faire un spectacle  de cracheur de feu, comprenant aussi de l’automutilation. Qu’est-ce qui t’a poussé à faire ce genre d’apparition, et penses-tu le refaire ?

Je dois dire que je n’ai pas vu le film, et je ne compte pas le voir. C’est… comme un vieux projet et tous ces documentaires ne m’intéressent plus. Je crois d’ailleurs qu’il y en a trop. Avec le recul, je me suis rendu compte qu’il y a toute une industrie sur tout ce qui est lié au black metal, mais qui ne s’intéresse pas à la musique en elle-même. Je trouve qu’il y a un effet de trop plein : trop de livres, trop de documentaires, etc... Il y a même des étudiants qui écrivent sur le black metal et son histoire, je ne pense pas que ça soit une bonne chose, je trouve ça grossier.  Je me suis détaché de tout ça parce que ce qui en ressort ne crée rien, pour ainsi dire. Ca n’a pas vraiment de valeur, car ça ne fait pas avancer le genre. Au contraire, ça contribue à maintenir le black metal dans un état d’esprit conservateur. Et tout cela ne me correspond pas. [NDLR : ironiquement, quelques jours avant la parution de cette interview était annoncée la relance du projet de biopic sur Mayhem intitulé Lords of Chaos. On peut deviner ce qu'en penserait l'ami Frost ]

Pour revenir sur ce que tu as évoqué : quand ça a été tourné, j’étais intéressé par l’expression visuelle, et je sentais qu’il serait très enrichissant de travailler sur différentes formes d’expressions de ce type, ce qui est différent de ce que je fais en tant que musicien. Il se trouve que j’ai ensuite été approché par des personnes de la sphère artistique, et l’idée m’a tout de suite attirée.  Je m’étais dit que ça pourrait être inspirant, à la fois en tant que personne et en tant qu’artiste, et retrouver des sensations similaires celles j’ai en créant de la musique par exemple. C’était mon état d’esprit à l’époque, et j’ai vraiment trouvé ça intéressant pendant un moment, notamment de faire autre chose que de la musique, et de créer un forme d’art instantané. Finalement, j’ai décidé de me concentrer sur mes groupes et de rester fidèle à cela.

Nous arrivons à la fin de cette interview. Peux-tu nous parler du prochain album de Satyricon ?

YAAR ! Oui, nous sommes actuellement en train de travailler dessus d’arrache-pied. Nous avons déjà beaucoup de musique qui est prête à être enregistrée. Je dirais que ce que nous avons jusqu’ici est très… Varié. Ca sonne comme le groupe créatif qu’est devenu Satyricon ! Je crois que nos albums précédents nous ont ouverts pas mal de barrières musicalement parlant. C’est en pleine construction. Nous sommes actuellement dans un état d’esprit plus libre, et ça nous convient parfaitement. De la très bonne musique en ressort.  
 

Entretien réalisé par Tfaaon et Born666

Photos : Lionel / Born 666 / © 2015
Toute reproduction interdite sans autorisation écrite du photographe.

 



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