A la veille de leur premier concert en France aux côtés de Kiss, les deux membres des Guns'n'Roses Dizzy Reed et Richard Fortus nous ont reçu dans le cadre cosy de Gibson France, pour évoquer leur projet The Dead Daisies, qui sort son second album Revolución. Ce dernier fait suite à la visite du groupe à Cuba, une première depuis que Barack Obama a levé l'interdiction des échanges avec l'île des Caraïbes.
Bonjour à tous les deux, et avant toute chose : merci de nous accorder cette interview ! Demain sera le premier concert français des Dead Daisies, comment vous sentez-vous ?
Richard Fortus : On est vraiment excités !
Dizzy Reed : Ouais, quelle que soit la raison, c’est toujours génial d’être en France pour envoyer du gros son, les gens d’ici aiment ça et sont de supers fans !
Vous avez tous les deux joué de nombreuses fois en France pendant vos carrières respectives. Quel est votre meilleur souvenir en France ?
R : On parlait justement de ça sur la route hier soir : un concert acoustique qu’on avait fait ici. En passant devant l’Arc de Triomphe, ça nous a rappelé ce set acoustique avec les Guns… C’était juste pour les journalistes je crois, non ?
D : Non, mais on avait rien annoncé, on avait organisé une fête surprise un peu à la dernière minute. C’était super spontané, vraiment sympa ! On avait l’Arc de Triomphe de nuit en guise de backdrop, avec les lumières et tout…
R : Ouais, un petit endroit en extérieur… (c’était au club l’Arc, ndlr)
D : C’était vraiment génial, un super souvenir !
Et votre meilleur souvenir avec les Dead Daisies ?
R : Eh bien, hier était génial !
D : Ouais c’était vraiment top !
R : On a joué au Download Festival, à onze heures du matin… et c’était blindé ! Des milliers et des milliers de personnes. Le fait qu’ils soient venus en masse nous voir, alors qu’il n’y avait que quelques centaines de personnes devant les Mainstages pendant ce temps… C’était vraiment un sentiment incroyable.
Vous tournez depuis plusieurs mois avec Kiss maintenant, comment ça se passe ? Vous trainez et passe du bon temps ensemble ?
D : Je connais Eric (Singer, ndlr) et Tommy (Thayer, ndlr) depuis très longtemps. Avec John Corabi, on jouait dans ce groupe à Hollywood, les Starfuckers, et Eric y a tenu les baguettes quelques fois. Et on est de bons amis depuis ! Concernant Tommy, ça fait très longtemps aussi. On était même tous les deux dans le jury du Battle Of The Bands une année !
R : Sérieux ? C’est énorme !
Dans quelle mesure le fait d’ouvrir pour Kiss ouvre des portes aux Dead Daisies, pour le futur ?
R : Le principal, je pense, c’est le fait que tout soit bien passé avec leur public. Les fans de Kiss semblent nous avoir adoptés, et c’est très important.
D : On a sans aucun doute conquis beaucoup de nouveaux fans, et en cela Kiss nous ouvre beaucoup de portes.
R : Et du coup, quand on reviendra, les gens se souviendront de nous et viendront nous voir !
Comme tu viens de le dire, Richard, vous semblez vraiment plaire aux fans de Kiss, qui sont pourtant connus pour être assez difficiles… Comment ça se fait ?
R (il rit) : On en sait rien !!!
Votre musique est pourtant assez différente de celle de Kiss ?
R : C’est clair !
D : Malheureusement, dans notre métier, beaucoup de choses sont empiriques. Un coup ça marche, l’autre non. Et là ça a fonctionné !
R : L’été dernier, on a tourné avec Lynyrd Skynyrd et Bad Company, et ensuite avec Def Leppard et Kiss. On était confiant quant au fait que tout se passe bien avec Lynyrd et Bad Company, car ce sont deux groupes qui nous ont beaucoup influencés. Et tout s’est bien passé ! Mais ensuite avec Kiss, on ne savait pas à quoi s’attendre, et les gens étaient dingues !
D : Et quand on faisait des Meet & Greet après les concerts, les gens attendaient des heures, il y avait d’immenses files de gens qui voulaient nous voir. C’est la meilleure façon de juger du succès d’un groupe… Et voilà la réponse qu’on a eue ! Mais on ne sait absolument pas pourquoi ! Aucune raison rationnelle ! Peut-être le maquillage ?
R : Ah oui, c’est vrai que tu avais ce maquillage de Spiderman…
Vous allez vous joindre pour la seconde fois à la Kiss Kruise en Novembre prochain : comment c’était la dernière fois ?
R : Tu sais quoi ? Ca me faisait fliper, l’idée d’être sur un bateau, avec…
D (il le coupe) : Que des gens géniaux !
R (il rit) : Mais c’était vraiment l’éclate !
D : Et encore une fois, le public nous a vraiment bien accueillis ! Ces gens, ils sont extrêmement dévoués à Kiss, et d’ailleurs cette croisière est vraiment organisée pour eux. Kiss était sur scène, il y avait plein d’autres choses à faire à bord, et pour une quelconque raison, il sont venus nous voir jouer… en masse ! Et leur réaction allait au dela de toute espérance !
Et qu’est-ce que vous attendez de la prochaine édition ?
R : Ca va être encore plus énorme !
D : Moi, j’attends vraiment avec impatience notre partie de bowling avec les Dead Daisies ! On avait fait un petit tournoi l’an dernier, et c’était vraiment marrant. C’est un peu difficile de jouer sur un bateau qui tangue… mais je suis persuadé que si tu bois assez, ça peut compenser : c’est mon secret pour aligner les strikes ! (rires)
R : Garde ça en tête pour la prochaine fois que tu joueras au bowling sur un bateau, mec ! (rires)
Un sujet dont on doit beaucoup vous parler : Cuba. Est-ce que vous pouvez expliquer à nos lecteurs comment ça s’est passé, et comment l’idée a germé ?
R : On a été invités par le ministère de la Culture cubain. Et pour nous, en tant qu’Américains, c’était simplement une opportunité dont on avait toujours rêvé. On entend beaucoup parler de comment était Cuba avant l’embargo, des influences de cette île sur de nombreux musiciens ou acteurs… Ca semblait vraiment être un endroit très important, donc quand on a eu cette proposition on a sauté dessus. Et on a aussi pu jouer avec des musiciens cubains… C’était vraiment exceptionnel.
Et pourquoi avez-vous étés invités plutôt que d’autres artistes ?
D : Un tirage au sort, une loterie ? (rires)
R : Je crois que ça s’est fait via notre management, qui avait des connaissances là-bas.
D : Cette expérience, ça n’a pas juste été d’y aller et de jouer. On a rencontré des gens, des étudiants, on a enregistré avec des musiciens locaux. D’ailleurs, le talent et le dévouement des gens sur cette île, comparé au reste du monde, c’est assez incroyable.
Pensez-vous que votre venue à Cuba peut initier un mouvement, et permettre à d’autres artistes de jouer à Cuba et de satisfaire les nombreux fans qui y vivent ?
D : Ca les encouragera peut-être, mais je ne pense pas que ça ouvre vraiment une porte.
R : Ca montre que c’est possible, mais en pratique personne ne le fait parce que jouer là-bas n'est pas rentable. Et la préoccupation de nombreux artistes et d’être rentable, donc ils ne prendront pas ce risque. Dans notre cas, ça valait vraiment le coup d’un point de vue personnel, parce que c’était quelque chose qu’on voulait vivre. Ca a été une grande source d’inspiration, et ça a vraiment créé l’élan de créativitéqui est derrière ce nouvel album.
D : C’est vrai qu’il y a une étincelle qui s’est déclenchée là-bas, et que ça nous a aidé a faire un très bon album.
D’autres artistes, comme Rodrigo y Gabriela par exemple, ont joué avec des musiciens cubains récemment, mais leur style est sans doute plus proche des traditions cubaines que la vôtre. Comment le monde du rock et du metal est perçu à Cuba, comment avez vous perçu cela ?
R : Il y a beaucoup de fans, ça c’est sûr !
D : Beaucoup de fans, oui ! Et puis vu les horizons différents desquels on vient, les différents groupes que l’on représente, ils étaient tellement reconnaissants que l’on soit là. On nous a beaucoup posé la question de notre perception de Cuba. Est-ce qu’on savait qu’il y avait des fans là-bas, est-ce qu’on était conscients de leur existence ? Ils nous demandaient tous si d’autres groupes allaient venir jouer pour eux, etc… On ne savait pas trop à quoi nous attendre, mais au final on s’est retrouvés face à ce que le rock’n’roll devrait être.
R : Exactement, les gens sont vraiment excités par le rock. Alors que dans le reste du monde, ils sont peut-être un peu blasés. Pour les cubains, le monde du rock est resté excitant.
D : Excitant, et important !
R : Oui tu as raison, c‘est quelque chose de très important pour eux.
Parlons un peu de votre nouvel album, Revolución. Au niveau des percussions, on remarque beaucoup de maracas, de tambourin… Est-ce votre expérience cubaine qui a encouragé l’utilisation de ces instruments ?
R : Je ne pense pas, non.
D : J’avais déjà été trois fois élu meilleur joueur de tambourin de l’année avant ça ! Et ça fait partie de notre façon de faire. A un certain point, on s’assied tous ensemble et on discute des percussions qui pourraient améliorer le titre, c’est un peu dans notre checklist. Et ça marche, il y a pas mal de titres où on a vraiment de supers percussions. J’adore secouer des trucs !
R : C’est vrai, il ajoute d’incroyables parties de percussions.
Dans ce cas, comment votre visite à Cuba a directement impacté l’écriture de Revolución ?
R : Je ne suis pas sûr que ça nous ait vraiment influencés. Ca a plutôt créé une excitation propice à l’écriture.
D : C’est vrai, c’était une super expérience et tout, mais on allait de toute façon se retrouver pour faire un nouvel album. Et tout ça en restant proche de nos influences et de nos racines. C’est d’ailleurs une des choses que je préfère dans ce groupe. Si tu t’éloignes trop de ça, tu te compromets. Je veux dire, ce n’est pas après un seul voyage à Cuba que je vais me proclamer vrai afficionado de musique cubaine (rires).
L’album comprend une reprise de "Midnight Moses" (The Sensational Alex Harvey Band) : pourquoi ce titre en particulier ?
R : John a eu cette idée. On est fans du Alex Harvey Band, donc…
D : C’est un peu une chanson que j’avais oubliée, tu vois… Je me suis dit “Mais je connais ce riff !”, on a un peu jammé, et on s’est tout de suite dit : “On peut en faire quelque chose de sympa !”.
Pour cet album, vous avez travaillé - à nouveau - avec le producteur Ben Grosse. Pourquoi lui, et comment ça s’est passé ?
R : J’ai fait un certains nombre d’enregistrements avec Ben. C’est un super ingénieur, et un grand mixeur. J’ai fait un album de Love Spit Love avec lui, et on est devenus vraiment proches, j’aimais beaucoup travailler avec lui. J’ai aussi fait un album de Ben Folds avec lui, un de Wilco, Crystal Method… Je m’y perds !
D : Ca fait beaucoup de groupes !
R : C’est vrai ! Bref, quand tu prends son travail avec Filter, Alter Bridge ou Marilyn Manson, tu vois l’étendue de ce qu’il sait faire. Et il vient du même endroit que nous, il a les mêmes influences, on savait qu’il comprendrait notre album.
En écoutant Revolución, on se rend compte que la basse est très en avant, et apporte beaucoup de groove et d’énergie. Est-ce que la basse est l’instrument le plus sous-estimé de nos jours ?
R : On a un des meilleurs bassistes du monde avec nous donc… (rires)
D : Ouais, il est vraiment marrant, c’est à la fois facile et très agréable de jouer avec lui. Il a de la mélodie. Tu as raison, la basse est l’instrument le plus sous-estimé de tous, mais le truc, c’est que les gens pensent que c'est facile d'en jouer. Alors c’est sûr, le plus souvent tu ne joues qu’une note à la fois, mais c’est l’instrument avec lequel il est le plus difficile d’être bon. Et pour être un excellent bassiste, c’est encore une autre histoire ! A mon avis, une grande partie de cet instrument ne peut pas être enseigné. C’est vraiment un ressenti et une façon de penser.
Les Dead Daisies ont commencé il y a quelques années sous la forme de ce que vous aimez appeler un “collectif”. Ces derniers mois, il semble que ce collectif se cristallise de plus en plus pour former un véritable groupe. C’est aussi votre ressenti ?
R : C’est vrai, oui.
D : Tu vois, quand tu vis des expériences marquantes ensemble, comme cette visite à Cuba, ou plus simplement enregistrer des titres ensemble, tu finis par voir les choses de cette façon, c’est vrai. On a déjà pas mal tourné, mais je pense que ce groupe a toujours vocation à évoluer, à ce que lorsque l’un de nous a d’autres engagements, quelqu’un d’autre vienne le remplacer… Un peu comme c’est le cas avec les batteurs en ce moment. On a d’ailleurs beaucoup de chance de pouvoir jongler avec des batteurs tous aussi talentueux.
Tu parles de vos batteurs, et c’est justement le sujet de ma prochaine question. Deux batteurs sont présents uniquement sur l’album, Brian Tichy et Jackie “Jimmy” Barnes, et un troisième, Tommy Clufetos, vous rejoint sur scène. Vu de l’extérieur, la situation semble un peu complexe, non ?
R : Brian était censé enregistrer tout l’album, s’il avait été disponible tout le temps. Mais il avait un autre engagement, et de notre côté l’enregistrement devait être fait rapidement, un peu à la dernière minute. Il aurait été ravi de se libérer pour nous rejoindre tout du long, mais ça n’a pas été possible.
D : On avait déjà tourné avec Jimmy, donc on savait déjà de quoi il était capable…
R : Et il était déjà en Australie, où on a enregistré le disque… donc ça a simplifié les choses. Par ailleurs, Brian ne pouvait pas nous rejoindre sur la tournée non plus, donc on a demandé à Tommy de le faire… Et il est vraiment l’un des plus grands batteurs du monde ! Il tape très fort, c'est un très bon musicien, et il a une énorme culture musicale.
D : Il connait par exemple des groupes du Motown dont personne n’a jamais entendu parler !
R : Exactement !
Comment l’arrivée de John Corabi en tant que chanteur permanent s’est-elle faite ?
R : Encore une fois, Dizzy ayant beaucoup travaillé avec lui par le passé, ça a facilité les choses.
D : Exactement : son nom est venu dans la conversation, et je me suis dit que s’il était disponible, c’était le gars qu’il nous fallait. Surtout au vu de ce qui arrivait, c’est à dire écrire et enregistrer un album, choses pour lesquelles il est très bon. Il a beaucoup de créativité, et il a la bonne approche pour challenger et tirer un groupe vers le haut. Et puis c’est un excellent frontman !
Dans une récente interview, il était question d’actualité pour les Guns’n’Roses en 2016 : est-ce que vous pouvez m’en dire plus ?
R : Peut-être oui. je ne sais pas trop ce qui va se passer, en fait.
D : Tout ce que je peux dire, c’est que… Ouais, l’an prochain.
Mais tu n’en sais pas plus. Ou tu ne peux pas en dire plus.
D : C’est ça ! (rires)
Pourquoi pas une tournée avec les Dead Daisies ? Vous pourriez vous échauffer en ouvrant avec le groupe, avant de cloturer la soirée avec les Guns ? Je plaisante bien sûr !
D : Tu veux nous tuer, c’est ça ? (rires)
R : En plus, les tournées avec les Guns’n’Roses sont généralement assez longues, ça me semble difficile. Mais remarque, pourquoi pas juste un soir ?
D : 45 minutes de plus ? Je sais pas si je tiendrai ! (rires)
Avec Richard, on parlait du Hellfest avant l’interview, où vous avez tous les deux joué avec d’autres groupes. Y a-t-il une chance d’y voir les Dead Daisies dans les prochaines années ?
R : J’adorerais !
D : Carrément ! C’est un grand festival !
R : C’est vraiment un festival très bien mené et organisé. Et surtout, un grand plaisir pour les groupes !
D : On a beaucoup d’amis parmi plein de groupes, et tout le monde dit le plus grand bien du Hellfest, c’est un événement qui est porté très haut dans l’estime des musiciens.
R : Parce qu’ils s’occupent vraiment des groupes, il rendent l’événement spécial pour nous. On s’amuse beaucoup dans les coulisses. On ne vient pas juste pour jouer avant de repartir pour l’hôtel. Si tu prends le Download, par exemple, on a une minuscule tente pour se préparer, on joue notre set et on dégage. Au Hellfest, c’est plutôt une grosse fête, on se retrouve et on s’amuse beaucoup tous ensemble. Et il mettent la barre très haut, avec les sculptures, les décorations… Ils rendent l’ambiance très particulière pour les groupes, on ne peut qu’adorer ça !
Il y a d’ailleurs eu des soucis avec les décorations, qui ont été dégradées et brûlées, probablement par certains catholiques anti-Hellfest.
D : A cause du nom du festival ? C’est ridicule…
R : Vraiment ? Mais c’est stupide !
D : Je crois que le mieux, c’est encore de les ignorer et de ne pas rentrer dans ce débat.
Exactement. Dans un tout autre ordre d’idée, un certain nombre de groupes reviennent vers les sonorités du bon vieux rock des années 70. Je pense par exemple aux derniers albums de The Answer, de The Blues Pills, ou encore de Koritni…
R : The Temperance Movement, Rival Sons, je les aime beaucoup…
D : Il y a aussi plein de groupes qui essaient de faire ça… (rires)
Est-ce que vous avez eu des coups de coeur récents pour certains groupes ou albums ?
R : J’adore ce groupe anglais, Finlay. Leurs morceaux sont excellents. J’aime aussi Foxygen, Black Angels. Dizzy aime beaucoup ce groupe de Los Angeles…
D : Delta Rose ! Ils jouent un rock très direct et brut, il se contentent de se brancher et de balancer le son, ça sonne très années 70. Ils ont énormément de talent, et sont très bons pour écrire des morceaux. C’est vraiment un groupe à voir sur scène ! J’aimerais bien les aider à démarrer ou les emmener en tournée.
R : J’aime beaucoup le dernier Temperance Movement aussi.
D : Je croyais que tu parlais du mouvement de tempérance des années 50 (qui a mené à la Prohibition aux Etats-Unis, ndlr)... Je me disais bien que c’était bizarre !
Est-ce que vous avez quelques derniers mots pour nos lecteurs, avant que nous nous quittions ?
D : Un grand merci pour le soutien que vous apportez aux Dead Daisies, mais aussi aux autres groupes, c’est vous qui maintenez le rock’n’roll en vie ! On se verra bientôt ! Très bientôt, en fait : demain ! (rires) Enfin on se reverra encore ensuite, par exemple en novembre.
R : Qu’est-ce que tu viens de dire ?
D : On devrait revenir à Paris en novembre.
R : Vraiment ? Avec Whitesnake ?
D : Oui c’est en train de se monter.
R : Parfait, on se revoit bientôt alors !
Merci encore à tous les deux, et à demain, sur la scène du Zénith !