Forts d'un excellent premier album, Fire of Life, paru chez Century Media, les américains de Starkill restent encore quelque peu inconnus dans nos contrées.
Alors quoi de mieux qu'une petite interview du chanteur-guitariste de cette joyeuse bande prometteuse ?
Karnogal: Bien le bonjour Starkill, après votre premier album, disponible depuis le 30 avril, et la tournée US qui va avec, comment vous sentez-vous?
Parker Jameson: Très bien! Les retours sur notre album son très positifs et la tournée s'est bien passée.
Il n'est pas des plus faciles de trouver l'histoire de votre groupe sur la toile. Alors qui mieux que Starkill peut présenter Starkill?
Spencer (batterie) est mon frère, depuis que nous sommes jeunes, nous jouons beaucoup ensemble et avons toujours cherché à faire du metal. Dans notre région, ils n'y avaient pas beaucoup de musiciens qui partageaient notre esprit musical. Alors je suis allé à l'Université d'Indiana pour devenir ingénieur du son et surtout dans l'espoir de rencontrer d'autres musiciens. J'ai donc croisé la route de Charlie (guitare) dès mon premier mois d'étude, et après nous être trouvés des influences musicales et un but communs, nous avons tous les trois formé un groupe. On a joué des concerts sous différents noms, pour finalement choisir Starkill en décembre 2012.
Vous paraissez extrêmement jeunes et pourtant vous n'êtes pas sans talent. Quelle est votre histoire avec la musique?
Charlie et moi jouons de la guitare depuis l'âge de 14 ans environ. J'ai été principalement influencé par des mecs comme Paul Gilbert, Joe Satriani, John Petrucci et Yngwie Malmsteen, et Charlie a été influencé par des groupes de metal plus traditionnels. J'ai commencé à me plonger dans le metal extrême et j'ai convaincu Spencer de s'y intéresser, et des groupes comme Dimmu Borgir et Children of Bodom sont devenus ses premières influences.
Pouquoi le nom Starkill?
Nous voulions quelque chose qui se rapporte pas trop à des noms de groupes de death, de power ou de black metal. Il fallait un nom qui ait un sens avec notre musique, une musique qui combine toutes nos influences. Starkill marchait bien.
Même question pour Fire of Life.
La majorité des compositions parlent d'histoires épiques, de combats apocalyptiques ou encore de la force qui se dégage des protagonistes de chaque histoire. Fires of Life fait référence à la puissance de chacune de ces batailles. Et puis ce nom sonne cool!
Votre pochette fait très 80's, un message particulier?
Il a été dessiné par Joshua Ballanger. Il n'a pas de signification ou de message particulier. Nous voulions juste une montagne avec une épée entourée par de la foudre et une impression de puissance. Le metal quoi.
Cet Album est un magnifique cocktail à base d'Amon Amarth, Dimmu, Children of Bodom... Des genres qui ne sont pas forcément légions aux USA. Qu'est-ce qui vous attire dans cette musique?
Absolument tout. La vitesse, la structure et la progression des compos, les solos de guitare, et plus généralement, le côté épique, les dialogues qui racontent une histoire. Nous écoutons très peu de groupes de metal américains.
Votre musique est très addictive et dynamique. Que voulez-vous faire ressentir avec votre musique?
Il n'y a pas vraiment de signification ou de sens profond dans les paroles. Tout parle de la brutalité de la guerre, de dieux païens et de tout ce qui se rapporte au metal de façon générale. Nous aimons écrire des musiques épiques avec des scénarios épiques!
Comment s'est passé l'enregistrement?
Nous avons enregistré juste après l'été 2012. C'est un album auto-produit. Il a été dirigé par Chuck Macack et Don Byczynki. Chuck a mixé et c'est James Murphy qui a masterisé. L'enregistrement de l'album s'est très bien passé. Nous l'avions déjà écrit avant d'entrer en studio, on avait donc une vision claire et précise de ce que nous voulions au niveau du son et du résultat.
Vous êtes en pleine tournée US. Est-ce nouveau pour vous?
En fait, nous venons juste de finir notre tournée nord américaine avec Krisiun et Arsis, et nous allons annoncer de nouvelles dates très bientôt.
Voyager, tourner et jouer des concerts n'est pas une chose nouvelle pour nous, mais jouer avec de VRAIS groupes de metal soir après soir en est une. Nous avions toujours joué avec des groupes locaux et ça a été difficile de réussir à jouer avec d'autres bandes plus célèbres. Et y être arriver est vraiment incroyable.
Après le passé et le présent, place au futur. Que préparez-vous?
Nous allons nous reposer pendant quelques semaines. Mais nous allons annoncer plusieurs dates prochainement. Nous écrivons des morceaux constamment, et nous travaillons actuellement sur la finalisation de notre second album. Nous sommes en pré-production et avons déjà tout ce qu'il faut pour un troisième album. On est constamment en train d'enregistrer des nouveaux sons.
Un dernier mot pour les fans français?
Faites tourner le nom de Starkill! Nous devrions venir jouer outre-atlantique d'ici peu de temps!