Pour un premier concert en tant qu'organisateur, Japan FM marque le coup de la plus belle des manières en faisant venir un des groupes phares du pays du soleil levant, Fear, and Loathing in Las Vegas. Mêlant electro et metalcore, la formation s'est fait un nom, notamment dû à leur présence dans de nombreux openings d'animes. Accompagnés en première partie par le groupe français Our Theory, les Japonais offrent, pour une première date en Europe et exclusivement parisienne, un concert marquant.
Our Theory
Après plusieurs mois d'absence loin des scènes, les français d’Our Theory reviennent en force pour un concert dans la capitale. Petite nouveauté dans le line-up avec la présence d'Alex Vincent-Rey au chant. Les parisiens ont alors livré une prestation convaincante d'une trentaine de minutes, devant un public qui a su leur répondre positivement.
Le groupe déborde d’énergie, se lâche, se donne au public qui le lui rend bien. Indépendamment de notre volonté, La Grosse Radio loupe le début du set des Français, mais cela ne nous empêche pas d’attester de la forme grandissante de la formation.
Alex, l’un des intérêts de notre curiosité du soir, pallie sans problème le départ de Bastien. Son chant se veut maitrisé, ses scream sont puissants et retentissent dans la salle. Il se défend agréablement bien, montrant qu’il en a sous le cabot. Our Theory est pleinement vivant et ça s’entend. Le jeune chanteur est à la hauteur des espérances, et peut être même plus encore.
La performance des musiciens est là, bien aidés par la qualité de son toujours aussi irréprochable de cette salle. Le chant clair est toujours aussi fluide de la part de Mehdi. Le plaisir se transmet durant le set du groupe, avec une assemblée de plus en plus conquise. Celle-ci s’échauffe, saute, montrant son adhérence aux Parisiens. Mais le temps passe vite, et le groupe part sous les applaudissements. De bonne augure pour la suite du groupe, à retrouver très prochainement en première partie de Beartooth.
Fear, and Loathing in Las Vegas
"On va envoyer du lourd, comme d’hab" avait écrit la veille Sxun, guitariste soliste de FaLiLV, sur Twitter. Et bah il n’avait pas mentit. Chaud bouillant, la formation nippone entre sur scène sous un tonnerre d’applaudissement, et aux premières secondes de "Acceleration" le public réagit d’emblée. Les "Hey" ressurgissent, le public répondant à So dans son entreprise. La soirée promet. S’ensuit une ribanbelle de tubes bien connue de la salle ("Virtue and Vice", "Let Me Hear"…), toutes reprises en cœur par une foule survoltée. On voit même des sortes de circle pit au milieu de la salle, c'est le cas durant "Crossover" notamment.
Sxun dialogue avec le public... en français. Il est rare pour un groupe de s'exprimer dans la langue de Molière, et cela ne fait que renforcer l’attention de l'assemblée, qui est totale. Le set se conclue sur une ultime chanson, "Love at First Sight", où le public donne tout pour la dernière fois. Le groupe ne reviendra pas pour un rappel, expliquant qu’ils livrent tout sur scène. Et on ne leur en veut pas tant le set était consistant avec 17 chansons présentes et plus d’une heure trente de show.
Alors si autant la sauce peut être difficilement appréciable pour une personne lambda, quiconque présent ce soir ne peut qu’accrocher à ce que présente FaLiLV. Ils montrent l’envergure de leur talent en live, ça se sent et se ressent. Les Japonais font parti de ces groupes qui révèlent leur pleine puissance en live, à l’instar d'un Crossfaith par exemple. Complètement dingue, ils ont fait le show. Comme promis.
Setlist :
1. Acceleration
2. Jump Around
3. Rave-up Tonight
4. Virtue and Vice
5. Shake Your Body
6. Crossover
7. Gratitude
8. Chase the Light
9. Meaning of Existence
10. Short but Seems Long, Time of Our Life
11. Starbust
12. Thunderclap
13. Let Me Hear
14. Ley-Line
15. Party Boys
16. Just Awake
17. Love at First Sight