Volbeat au Download France Festival 2016

La traversée de l’Hippodrome de Longchamp pour passer de Rival Sons à Volbeat se révèle plutôt boueuse. C’est la toute première date de France de Volbeat depuis la sortie de leur dernier album Seal the Deal. Cette prestation permet donc au groupe de faire découvrir quelques-uns de ces titres en live au public français.

C’est donc les pieds bien enfoncés dans la boue que l’on assiste au concert de la formation danoise. « Born To Raise Hell » de Motörhead est envoyé en guise d’intro, puis le groupe débarque fièrement sur scène, prêt à faire groover tout ça.

volbeat, paris, france, 2016

Le premier morceau est le premier titre de Seal the Deal, « The Devil’s Bleeding Crown », pêchu et groovy, il nous met directement dans l’ambiance. La formation enchaîne ses tubes d’emblée, « Heaven or Hell », le survolté « A Warrior’s Call » et la reprise mielleuse, malgré son riff hargneux, de « I Only Wanna Be With You » de Dusty Springfield.

Jon Larsen arbore fièrement un t-shirt des Ramones, l'ombre du groupe plane sur la formation, ne serait-ce qu'au niveau de l'énergie dégagée par le combo, mais également par ces "Hey ! Hey !" repris par le public. Volbeat, comme on le sait, n’est pas avare en reprises et références en tout genre. Le public  a donc très rapidement l'occasion de s’emballer sur « Ring Of Fire » de Johnny Cash, qui fait office d’intro pour « Sad Man’s Tongue »,

rob caggiano, paris, 2016

Malgré tout ça, le public a du mal à entrer dans l’ambiance du concert délivré par les Danois. Certainement à cause de la pluie, et de la boue (et des gens qui slamment les chaussures toutes boueuses. Sérieux les gars...). Volbeat se donne pourtant à fond, gardant le sourire aux lèvres du début à la fin du set. Si Rob Caggiano possède une allure calme et posée, cela ne l’empêche pas de délivrer des riffs lourds et groovy.

Michael Poulsen n'hésite pas à communiquer avec son audience. Ce dernier affirme qu’il se protège les oreilles, mais qu’il va enlever ses protections afin d’entendre le public crier de toute ses forces. "Les protections sont importantes, car certains se font virer de leur groupe après avoir perdu une partie de leur ouïe", précise t-il. Avant d’expliquer ne pas souhaiter qu’Axl Rose se retrouve à chanter dans Volbeat. Le groupe enchaine, devant un public hilare, sur « For Evigt».

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Volbeat explore chaque album, du premier au dernier, en n’en triant que le meilleur. « Seal The Deal », morceau le plus intéressant de l’album éponyme, est particulièrement efficace en live et emballe le public. Le groupe mise sur l’énergie et la puissance, lors de cette prestation. Un bel arc-en-ciel vient se former au-dessus du en plein milieu du set du groupe, un beau cadre pour un concert qui aurait mérité d'être mieux accueilli. 

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Setlist :
The Devil's Bleeding Crown
Heaven nor Hell
A Warrior's Call
I Only Want to Be with You
Sad Man's Tongue
Lola Montez
Hallelujah Goat
The Lonesome Rider
For Evigt
Dead but Rising
16 Dollars
Goodbye Forever
Fallen
Doc Holliday
Seal the Deal
Still Counting  

Photographies : © Nidhal Marzouk 2016
Toute reproduction interdite sans autorisation du photographe



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