Si la pluie de la veille semble avoir quitté le site de Kerboulard, il ne fait pas un grand ciel bleu pour autant en cette seconde matinée du Motocultor 2016. Mais qu'importe, revigorés par une seconde nuit plus calme au camping, les festivaliers se massent à l'entrée du site un peu avant midi pour pouvoir assister aux premiers concerts. Si la première journée a tenu toutes ses promesses, la seconde va faire la part belle aux artistes français, ces derniers prouvant aisément qu'ils peuvent rivaliser avec d'autres nationalité pour assurer des concerts de qualité. Retour en texte et en image sur le second jour du Motocultor.
Atlantis Chronicles
(Dave Mustage – 12h45)
Barton's Odyssey, le second opus d'Atlantis Chronicles nous avait fait une très belle impression il y a quelques mois au moment de sa sortie, si bien qu'il nous tardait de découvrir la formation de death technique sur les planches. N'entretenons pas le suspens plus longtemps, Atlantis Chronicles a déployé toute son énergie et sa technique impressionnante pour faire de ces quarante minutes de set l'un des temps fort de cette journée, et ce malgré l'horaire matinal.
Alors que sur album les plans envoyés par le groupe sont d'un niveau impressionnant, en live, tout le monde joue sans sourciller, en particulier le duo de guitaristes Alex Houngbo et Jérôme Blazquez, pour qui les parties en sweep ou en tapping ne posent aucun problème. De plus, ce dernier complète le chant du leader Antoine Bibent avec une voix claire et puissante sur "Upweilling pt 1".
De son côté, Bibent motive les troupes sans oublier de remercier l'organisation du festival entre deux titres. On sent le combo heureux d'être présent en Bretagne, et ravi de l'accueil qu'il reçoit de la part des festivaliers. D'ailleurs, lorsque le chanteur de la formation réclamera un circle pit, c'est un immense nuage de poussière qui s'élèvera de la fosse, donnant un aperçu plus que fidèle de la motivation du public sur les titres d'Atlantis Chronicles.
Les Parisiens profitent également du set qui leur est accordé pour effectuer un petit détour par leur premier album, Ten Miles Underwater, avec "Thousands Carybdea", qui prouve que Sydney Taieb est un très grand batteur. De plus, si le son du groupe en studio est parfois trop massif et très produit, ce concert redonne un côté plus humain au spectre sonore qui s'échappe des amplis du groupe.
Terminant un set efficace et sans temps mort par "Ten Miles Underwater", on peut dire qu'Atlantis Chronicles a su saisir sa chance avec un concert qui prouve une fois de plus à quel point les formations françaises sont méritantes au cours de cette neuvième édition du Motocultor.
Setlist Atlantis Chronicles
The Odysseus
Echoes of Silence
Thousands Carybdea
Homocene
Back to Hadotopia
Upweilling Pt 1
Within the Massinve Stream
Ten Miles Underwater
Agressor
(Supositor Stage – 13h35)
Si Agressor nous avait déjà fait forte impression deux mois auparavant au Hellfest, cette édition 2016 du Motocultor est l'occasion de tendre l'autre joue avec plaisir. La plus grande nouveauté par rapport au concert donné à Clisson, c'est la présence sur scène du second line-up d'Agressor, Michel Dumas remplaçant au pied levé SylverA à la guitare.
De plus, Alex Colin-Tocquaine sera encore plus bavard que lors du show du Hellfest, blaguant avec les festivaliers : "Il y a des filles dans la salle? Non parce qu'avec les cheveux longs, ça porte à confusion !". Mais guitare en main, il n'y a plus de plaisanterie qui tienne, Agressor envoyant un set carré et jouissif. Balayant surtout leur début de carrière, avec notamment les excellents titres que sont "Neverending Destiny" ou "Someone To Eat" (en prélude duquel le leader ajoute "ce titre me rappelle que j'ai faim !"), le set est l'occasion pour une bonne partie du public de redécouvrir la formation.
Bien aidé par un son excellent, malgré la tenue du concert sur la scène en plein air, Agressor parvient à séduire le public qui était plutôt réservé en ouverture de set, puis qui ne se retient pas pour slamer et mosher joyeusement. Le second line-up d'Agressor semble également très soudé et Kevin Paradis est une fois de plus impérial derrière ses fûts. La force tranquille du groupe, Joël Guigou, complète une section rythmique qui n'a rien à envier aux grands noms du death metal.
Bénéficiant d'un temps de jeu un peu plus long qu'au Hellfest, le set se termine sur l'excellent "When Darkness", seul extrait de Deathreat, le dernier opus du groupe, qui fête déjà ses dix ans. Alex introduit ce titre comme étant "une chanson d'amour", en référence à l'introduction en son clair, qui lorgne pourtant plus vers les intros malsaines à la Slayer que vers les ballades metal.
Au final, si Regarde les Hommes Tomber qui jouait au même moment a certainement proposé un très bon set, les festivaliers présents devant le concert d'Agressor n'ont rien à regretter tant ce combo nous prouve à chacune de ses prestations que son nom mérite bien d'être accroché au panthéon des formations death françaises au côté de Loudblast et Massacra. Désormais, il ne nous reste plus qu'à espérer qu'un successeur à Deathreat voit le jour rapidement.
Setlist Agressor
Overloaded
Bloodshed
Elemental Decay
Someone to Eat
Dark Power
Neverending Destiny
When Darkness
Hypno5e
(Massey Ferguscène – 16h50)
Hypno5e fait partie de ses formations bien particulières sur la scène metal françaises, oeuvrant dans un style entre djent et metal progressif, le tout auréolé de samples issus de films qui ajoutent une dimension cinématographique à la musique du groupe et renforcent l'immersion dans leur univers, en tout cas sur album. Ce concert est donc l'occasion de vérifier comment le groupe montpelliérain retranscrit la complexité de son oeuvre sur scène.
En pleine promotion de Shores of the Abstract Line, son dernier album, le groupe débute son set avec le titre d'ouverture de l'album, "In our Deaf Lands". Sans communiquer, Hypno5e parvient dès les premières notes de son set à envouter l'ensemble de l'assistance qui s'est pressée sous la Massey Ferguscène. Dans le public, pas un mot ne circule, pas un mouvement de foule ne se fait sentir, toute l'assistance est séduite et attentive.
Sur scène, on remarque que Gredin (basse) a cédé sa place temporairement à un nouveau venu, sans que cela ne bouleverse le son du groupe. Emmanuel Jessua (chant, guitare) propose un chant parfois fragile et à la limite de la rupture lorsqu'il se lance en voix de tête, puis l'instant suivant le leader vocifère d'un cri déchirant, sur les rythmiques presque djent. De son côté, Jonathan Maurois (guitare) propose des arpèges cristallins bien mis en avant par des conditions sonores exemplaires.
"Acid Mist Tomorrow", issu du deuxième album d'Hypno5e, est un grand titre dans sa version studio, mais en live, l'interprétation est encore plus forte, renforcée par les dialogues en français samplés. Le concert donné par le quatuor est si intense qu'on ne voit absolument pas le temps passer, mais lorsque survient le final de "Tutuguri", on arrive à une prestation au bord du chaos où les musiciens se déchaînent dans un final presque bruitiste, à grand coup de larsen. Théo Begue (batterie) s'empare même de son pied de charley et le lance sur scène, terminant un set à la fois envoutant, riche en émotions et surtout d'une intensité telle que dans le public personne n'est resté de marbre pendant la durée du concert. Définitivement la claque de la journée du samedi.
Setlist Hypno5e
East Shore – In our Deaf Lands
Maintained Relevance of Destruction (pt 2)
Acid Mist Tomorrow
Gehenne (Pt 2)
Gehenne (Pt 3)
Tutuguri
Gorod
(Dave Mustage – 19h25)
Un concert de Gorod est toujours l'occasion de passer un excellent moment car depuis le temps que les Bordelais écument les salles de France et d'Europe, le groupe est rodé à l'exercice du live, sans pour autant se défaire de sa bonne humeur totalement communicative. Et si le combo vient d'enquiller 13 heures de routes pour rejoindre Saint Nolff, depuis le Summer Breeze en Allemagne où Gorod se produisait la veille, l'énergie dégagée par le quintet est telle qu'il n'y paraît rien.
Mettant l'accent sur l'excellent A Maze of Recycled Creeds sorti en fin d'année dernière, le groupe prouve que l'on peut sans problème allier techniques, mélodies et bonne ambiance dans la scène death metal. D'ailleurs le public ne s'y trompe pas, et dès les premières notes de "Here Die Your Gods", la fosse devient une vraie autoroute à slamers, donnant beaucoup de fil à retordre aux agents de la sécurité, et compactant massivement les premiers rangs.
Sur scène en tout cas, c'est une ambiance très bon enfant qui se dégage, Barby (basse) et Nico (guitare) blaguant tout le long du set, prouvant que tout le monde est complice dans la formation. Comme à son habitude, Gorod parvient à faire groover la fosse, au sein de laquelle certains festivaliers dansent carrément. Nuts (chant) est bien en voix et communique avec simplicité entre les titres. Micro en main, le chanteur est impossible à prendre en défaut et son chant parfois plus mélodique ("Birds of Sulphure", "Axe of God", "Celestial Nature") contraste avec les extraits des premiers opus, sur lesquels il parvient à faire honneur à son prédécesseur. D'ailleurs, les fans du groupe sont ravis de pouvoir entendre "Harmony in Torture" issu de Neurotripsick, que Nuts annonce comme étant un des titres écrits à l'époque où le groupe s'appelait encore Gorgasm.
Ce genre d'annonce déclenche de nouveaux slams incessants. Il est d'ailleurs presque certain que c'est le set de Gorod qui aura entraîné le plus de crowd surfing de tout le week-end. Mais un tel accueil est totalement mérité, au vu de la qualité des titres interprétés. C'est le duo "Programmers of Decline"/"Disavow Your God", issu de Process of a New Decline qui termine ce set. En dépit de la fatigue, Gorod a une fois de plus assommé son public, qui a profité de l'occasion pour se déchaîner avec fougue et passion. Bravo messieurs !
Setlist Gorod
Temple of the Art-God
Here Die Your Gods
Celestial Nature
Harmony in Torture
Inner Alchemy
State of Secret
Axe of God
Birds of Sulphure
Programmers of Decline
Disavow your God
Mayhem
(Dave Mustage – 21h20)
La venue de Mayhem au Motocultor est un petit événement au sein des amateurs de black metal, le combo norvégien ayant prévu d'interpréter son album culte De Mysteriis Dom Sathanas (1994) en intégralité. Jouant la carte du black metal à fond, c'est une lumière minimaliste et un autel surmonté de deux candélabres qui accueillent les musiciens, la pochette de l'album trônant en fond en guise de backdrop. Mayhem entre en scène, recouverts de capuches, à l'exception de Hellhammer et Necrobutcher, et dès les premières notes de "Funeral Fog" on se rend vite compte que le son est bien trop impacté par la batterie. Attila Csihar (chant) est complètement entré dans son rôle et joue avec les flammes des bougies tout en se déplaçant lentement sur scène, avec un théâtralité glaçante. Vocalement, le chanteur propose toujours son timbre glacial et malsain, qui colle parfaitement à l'ambiance planant sur l'oeuvre des Norvégiens.
Malheureusement, le concert est bien trop froid pour que l'audience rentre dedans, se contentant d'assister passivement au set de Mayhem. De même, les musiciens vivent leur rituel, notamment Attila qui s'empare d'un crâne sur le morceau titre et s'approche lentement de la fosse. Mais les lumières bien trop sombres, ne laissant voir que des silhouettes, ajoutées à des conditions sonores douteuses n'aide pas à apprécier pleinement ce concert. Les parties les plus rapides sur lesquelles Hellhammer martèle sa caisse claire ("Buried by Time and Dust", "Life Eternal") sonnent totalement brouillonnes et empêchent d'entendre tout son qui s'échappe des amplis de guitare de Teloch.
De plus, Necrobutcher semble être le seul à prendre un peu de plaisir à être sur scène (tout est relatif), et tente ponctuellement d'invectiver le public qui réagit timidement, certainement déstabilisé par la prestation en demi-teinte à laquelle il assiste.
Le cadre d'un festival n'est peut être tout simplement pas adapté à la musique de Mayhem, qui a délivré une prestation somme toute fade et décevante, malgré l'interprétation de son album le plus plébiscité par sa fan-base.
Setlist Mayhem
Funeral Fog
Freezing Moon
Cursed in Eternity
Pagan Fears
Life Eternal
From the Dark Past
Buried by Time and Dust
De Mysteriis Dom Sathanas
Cult of Luna
(Massey Ferguscène – 22h20)
A l'heure où s'apprête à jouer Cult of Luna, la tente est déjà bien remplie, si bien qu'il est difficile d'apercevoir la scène, d'autant plus que celle-ci est plongée dans des volutes de fumées dont le but est de mettre le public en condition. Officiant dans un style à la croisée des chemins entre sludge, progressif, et musique expérimentale, le groupe marque des points visuellement avec la présence de deux kits de batterie sur scène. Tout comme Mayhem avant eux, les Suédois proposent une lumière minimaliste, dans les tons éclatants ponctués de stroboscopes à rendre un aveugle épileptique.
Les longues plages instrumentales laissent de temps à autre un peu de place au chant écorché de Johannes Persson, qui rompt l'ambiance parfois oppressante dégagée par la formation. La longueur des titres est telle que sur un set d'une heure, Cult of Luna n'en interprétera que quatre. Mais l'intensité qu'ils dégagent ne laisse personne indifférent. Dans le public chacun vit le concert à sa manière, même s'il nous a paru surprenant de voir une slameuse sur un set à la musique aussi lente et introspective. La montée en puissance des thèmes est bien amenée et l'expérimentation est de la partie, même si le groupe pourrait gagner à mettre plus en avant encore les longs passages instrumentaux.
Si les deux batteries sur scène offrent une plus-value visuelle indiscutable, on est plus réservé sur l'impact sonore qu'elles engendrent puisque Magnus Linderg apporte de petites touches de percussion pendant que Thomas Hedlund, lui, martèle réellement ses fûts.
Après le set de Hypno5e un peu plus tôt dans la journée et avant celui de Neurosis, c'est un autre moment hors du temps qui nous est proposé au cours de cette seconde journée du Motocultor. Cult of Luna a définitivement marqué des points avec sa prestation. Sans aucun doute, les festivaliers viennent d'assister là à un moment difficile à retranscrire en mots, où les notes s'entrechoquent dans un chaos maîtrisé. Parfois éprouvant, parfois envoutant, Cult of Luna a marqué cette seconde journée avec une expérience visuelle et auditive dont se souviendront longtemps les spectateurs présents.
Setlist Cult of Luna
Vicarious Redemption
I : The Weapin
Ghost Trail
In Awe of
Neurosis
(Dave Mustage – 23h15)
Egalement rares en France, les Californiens de Neurosis viennent renforcer la prise de risque de l'organisation à propos de l'affiche du samedi soir. Parfaitement adapté pour succéder à Cult of Luna, le quintet s'apprête à sortir son nouvel album, Fires within Fires, dont il nous fait l'honneur d'interpréter deux extraits, "Bending Light" et "Broken Ground".
Cependant, Neurosis semble être encore un groupe qui ne fait pas l'unanimité auprès des festivaliers car la tente est loin d'être pleine et surtout, celle-ci se videra au fur et à mesure du set, une partie du public en profitant certainement pour aller se restaurer. Malgré tout, les Américains proposent un set intéressant et une musique aventureuse, allant dans une direction parfois difficile à appréhender pour les non-initiés. Visuellement, le groupe mise sur le strict minimum, jouant en pleine lumière. L'oeil étant simplement accroché par Noah Landis (claviers) qui maltraite son instrument tout en jouant des percussions comme s'il était en transe.
Mais il est vrai que l'intérêt principal de ce concert ne réside pas tellement dans ce qu'il se passe sur scène, mais bien dans la puissance dégagée par le combo, qui sans dire un mot assomme littéralement son public, qui en redemande.
Malgré l'exigence et l'ouverture d'esprit nécessaire pour pleinement mesurer l'impact de cet OVNI musical sur la scène metal, il semble que le public resté sous la tente apprécie et écoute presque religieusement les plans parfois doom proposé par le groupe (l'introduction de "Lost" lente à souhait annonce un vacarme sonore hallucinant).
Les voix de Scott Kelly et Steve Von Till se complètent bien, les deux musiciens mariant également à merveille les sons pleins de larsens qui sortent de leurs amplis de guitare. Véritable outsider sur cette affiche, Neurosis a pleinement réussi son effet et marqué les spectateurs présents sous la Dave Mustage.
Setlist Neurosis
Times of Grace
Given to the Rising
Bending Light
Lost
Broken Ground
Locust Star
Soilwork
(Supositor Stage – 00h20)
Soilwork a beau avoir sorti son dernier album en 2015, ces derniers temps, le nom du groupe a plus été prononcé à propos de Dirk Verbeuren, son désormais ex-batteur devenu le nouveau membre de Megadeth cet été. D'ailleurs, beaucoup de festivaliers se demandent comment le son du groupe va évoluer avec le départ de son batteur.
Jouant sur la Supositor Stage à une heure où la température a bien descendu, Soilwork démarre son set avec "The Ride Majestic", extrait du dernier opus du même nom. Le son est globalement bon et si Björn Strid est impressionnant sur les hurlements qu'il délivre, on sent toutefois le chanteur à la peine sur les passages en voix claire, parfois même faux. Etant donné la fatigue accumulée par les festivaliers au cours de cette journée, on sent que du côté de la fosse, il n'y a pas le répondant que souhaiterait le leader du groupe, qui tente par tous les moyens de galvaniser les troupes. De plus, on sent que Strid semble regretter de jouer sur cette scène à l'ambiance intimiste (ce qu'il ne manque pas de souligner), mais au public moins présent que ce qu'il aurait souhaité.
Musicalement, tout est bien en place avec Soilwork, et on sent le professionnalisme du groupe surtout sur ses rythmiques. Bastian Thusgaard, le remplaçant de Verbeuren derrière les fûts assure très bien ce qu'on lui demande et reproduit parfaitement les plans de son prédécesseur.
De leur côté, le duo de guitaristes Sylvain Coudret et David Andersson sont plutôt mobiles afin d'aider le leader du groupe à motiver le public, qui, même dans le pit, semble réellement pris de fatigue. Pourtant c'est un bon set que délivrent les Suédois, balayant leur discographie, en mettant toutefois en avant le dernier né ainsi que Stabbing the Drama (2005).
Malgré un temps de jeu de seulement une heure et un public qui accuse un peu le coup, Soilwork a fait preuve d'une belle efficacité sur scène au cours d'un concert certes imparfait en terme de justesse vocale, mais malgré tout bien exécute.
C'est sur ce set que notre seconde journée du Motocultor se termine, journée qui aura mis à l'honneur les artistes français qui ont clairement su convaincre leur public, quelque soit leur style de prédilection. Avant d'entamer le sprint final, avec un dimanche à l'affiche très alléchante, les festivaliers se retirent pour glaner quelques heures de repos, malgré des campeurs à l'énergie aussi importante que leur taux d'alcoolémie.
Photographies : © Cédric Cambien & Tiphaine Zanutto 2016
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