Samedi - 11h05 - Mainstage 1
Malgré deux albums et dix ans de carrière, The New Roses reste un groupe assez confidentiel en France. C’est pourtant sur la Mainstage que les Allemands débarquent pour leur premier Hellfest. Avec en bonus, une avancée de scène construite dans la nuit de vendredi à samedi. Si ce petit ajout a été pensé pour Aerosmith, les Allemands ne se priveront pas de l’utiliser.
11h05, l’heure pour le hard rock de reprendre ses droits sur le Hellfest pour trente minutes de set. Le public s’est déplacé de la Mainstage 2, où jouait Jared James Nichols quelques minutes plus tôt, et c’est une foule assez compacte qui attend The New Roses.
Pour les amateurs de hard rock, l’ambiance prend directement. Les rythmes donnent envie de bouger, les riffs rappellent le meilleur des années 80. Le groupe commence avec "Thirsty", tiré de leur deuxième album Dead Man’s Voice. La voix de Timmy Rough est légèrement saturée et donne un petit aspect vintage à leur musique.
Le groupe n’a qu’une petite demie-heure alors les membres enchaînent. Un petit "Bonjour Hellfest" lancé vers le public et c’est l’heure de "Whisky Nightmare". Le guitariste s’avance timidement vers le public, jusqu’au bout de l’avancée, devant le regard admiratif du chanteur qui ne tarde pas à le rejoindre.
Le groupe finit sur le titre "It’s a long way", repris avec énergie par la foule.
The New Roses ne propose rien de très d’original, et il est impossible de ne pas les comparer avec toute la production similaire des années 80. Le groupe a pourtant déjà proposé des morceaux aux sonorités différentes, comme "Without a Trace", utilisé pour la bande-originale de la série Sons of Anarchy. Les Allemands se sont ici concentrés sur un bon heavy efficace. Le résultat est déjà vu, mais le public est conquis. Le pari est réussi.
Photographies : © Nidhal Marzouk - 2017
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