Vendredi - 15h05 - Warzone
Issu de la vague punk et oi ! du début des années 80, Komintern Sect est un groupe bien connu des amateurs du genre. Reformé en 2014 après quelques 18 années d’absence, le combo français rameute sur la Warzone en ce début d’après-midi. En effet, nombreux sont les festivaliers à s’être déplacé pour voir jouer ces cinq messieurs éminemment sympathiques qui s’apprêtent à délivrer un punk efficace et festif sur fond de plaisir et d’humilité.
Directs, les membres de KS, en provenance d’Orléans, envoient la sauce face à une assemblée réactive et fêtarde composée de personne de tous âges. Néanmoins, on note rapidement que la moyenne d’âge est assez élevée. Il faut dire que les bonhomme fêtent leurs 37 ans cette année et n’ont été actifs que de 80 à 84 pour faire un retour en 2014. Un constat plutôt touchant lorsque l’on voit les « anciens » reprendre de bon cœur les paroles du chanteur, Karl.
Karl affiche d’ailleurs une bonne humeur et un sourire très contagieux. L’homme et ses compères sont heureux d’être là en ce chaud début d’après-midi. « Cela fait plaisir de jouer en France de temps en temps, merci à toi Hellfest ! » sont d’ailleurs les premiers mots du frontman. Renforcée par quelques riffs très rock’n’roll, la musique de Komintern Sect favorise les pogos et autres slams, l’ambiance est tout bonnement excellente et bon enfant. Les fans de la première heure semblent ravis à l’annonce de quelques classiques comme "Dernier combat". Mais c’est bien le « pas très récent » "Unis par le vin" qui enflamme la fosse une bonne fois pour toute.
Convivial, bon enfant et sincère résume assez bien ce très bon moment passé aux côtés des Français dont le respect pour leur public n’est pas à prouver. Humble et sans trop de bavardage, Karl s’est vite mis les festivaliers fidèles dans la poche gauche et a probablement rempli généreusement la droite avec de nouveaux fans qui passaient par là. Un excellent moment pour qui aime le punk, en somme.
Crédit photographies : © Thomas Orlanth
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