Textures au Hellfest 2017


Vendredi - 12h50 - Mainstage 2


Comme ce premier jour du Hellfest 2017 voit se produire quelques beaux noms de la scène progressive, quoi de plus normal d’y retrouver les Hollandais de Textures en pleine tournée d’adieu. Et comme progressif ne rime pas forcément avec douceur, c’est à un set des plus agressif que nous avons le droit avec un Textures remonté comme jamais.

Alors que le combo néerlandais vient tout juste de sortir son excellent nouvel album, Phenotype, la décision d’arrêter l’aventure est prise. Une bien triste nouvelle pour tout fan de metal moderne dont la fraîcheur de Textures était une bénédiction. On se trouve aujourd’hui face à un Daniël De Jongh très en forme vocalement qui nous fait part de ses meilleurs screams. En tant que bon leader du sextet, il enchaîne les va-et-vient sur cette belle scène principale du Hellfest pendant que Bart Hennephof s’occupe du chant clair.

textures, hellfest, 2017

Les Hollandais sont bien décidés à rentrer dans le lard du public du Hellfest le plus vite possible en enchaînant “Drive” et “Regenesis” tirées de Drawing Circles (2006). Qu’est-ce que ces changements de tempo et ces riffs saccadés rendent bien en live, avec ce mélange de chant clair et de scream si harmonieux ! Il nous faut attendre quatre titres pour savoir ce que donne Phenotype sur scène et sa première représentante est “New Horizons”.

textures, hellfest, 2017

C’est à ce moment que le public est plongé dans un univers totalement différent. Les mélodies d’ambiance contrastent parfaitement avec la violence des couplets, sur lesquels les festivaliers s’en donnent à coeur joie à base de grands coups d’épaules. Daniël n’hésite pas à demander circle pits et wall of death qui s’effectuent doucement mais sûrement tout en restant quand même très timides. La musique de Textures s’y prête pourtant bien et le public commence à s’en rendre compte au bout de cinq ou six titres.

textures, hellfest, 2017

Peut-être un peu tard puisque l’on entre dans le rush final avec “Singularity” et “Laments of an Icarus” qui viennent conclure ce set ô combien agréable et prenant. Textures, c’est un groupe excellent en live, qui a décidé de mettre un terme à son aventure. On ne peut s’empêcher d’y penser durant le concert et c’est avec un pincement au coeur que nous les voyons sortir de scène, sûrement pour la dernière fois pour la majeure partie de la population présente ce matin. 

Photos : Nidhal Marzouk 2017
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