Dimanche - 11h05 - Mainstage 1
Les Australiens de Northlane sont plutôt habitués à sillonner la France en passant par Paris ou Lyon. Aujourd’hui c’est à Clisson, au Hellfest, que nous avons la chance de les accueillir. Une minuscule demi heure de set pour un groupe qui a tellement à offrir en live, peut-être aura-t-on le bonheur d’assister à un concert plus long une prochaine fois. Pour le moment on se contente de ce que l’on a.
C’est avec un nouvel album sous le coude que Northlane se présente sur la scène principale du festival. Il est tout juste 11h et on ne peut pas dire que le public se soit déplacé en nombre pour assister au show des Wallabies. Pas forcément étonnant pour un dernier jour de festival. Et les lève tard ne savent décidément pas ce qu’ils ratent. Le groupe sait que pour toucher un maximum de monde ce matin, il doit taper dans le varié, voire très varié. C’est pourquoi ils proposent une setlist courte mais vraiment explosive.
Présentation de Mesmer, leur nouvel album sorti début 2017, avec “Paragon” qui démontre pour commencer que Northlane sait allier subtilité, douceur et violence. “Citizen”, toujours du même album, présente plutôt une musique axée metalcore / djent. Mais le côté djent arrive plus agressivement avec l’aspect progressif de “Rot” (Node - 2015) et les riffs ultra imposants de “Dispossession” (Discoveries - 2011). Vous l’avez donc compris, setlist courte mais intense avec une présentation presque complète du bel éventail musical que couvre Northlane.
Il est dommage que le public soit peu nombreux devant la scène. On ne peut pas dire qu'il n'y ait personne non plus, mais Northlane aurait mérité de voir un peu plus de mouvements sur sa musique. Marcus donne vraiment du sien en s'avançant sur le devant de scène et en chantant avec tout son coeur. Le public ne suit que très peu, il semble qu'une bonne partie des personnes présentes découvrent le groupe grâce au Hellfest, ce qui n'est pas mal non plus.
Les envolées lyriques de Marcus Bridge, le côté mystérieux et sombre de Jon Deiley (guitare) avec son masque lui recouvrant la partie inférieure du visage et bien évidemment les riffs imposants de Josh Smith accompagnés par Alex Milovic (basse) et Nic Pettersen (batterie), font de ce concert quelque chose dont on gardera un excellent souvenir pour bien terminer de Hellfest 2017.
Photos : Nidhal Marzouk 2017
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