Samedi 16 Juin 2018 - Warbird - 16h10
Tagada Jones
Vous avez déjà vu un mauvais concert de Tagada Jones ? Normal, ça n’existe pas.
Tagada Jones entre sur la Warbird en milieu d’après-midi. Quelques heures avant Ultra Vomit, ce concert sonne comme un bon apéritif pour tous les amateurs de chanson à textes enervées. Devant la scène, Niko lance le "Envers et contre tous" devant une tente plus que remplie. Le public dépasse largement de la scène, au point qu’on peut se demander s’il n’aurait pas été plus logique de les programmer en Mainstage.
Le groupe enchaîne avec "La peste et le choléra", le public saute partout, ça surfcrowd du devant jusqu’au fond de la Warbird. Si vous étiez venu pour chanter tranquillement que le monde tournait à l’envers, dommage, car vous vous retrouviez à porter à bout de bras une personne toutes les 20 secondes. Signe du bordel croissant, un festivalier escalade même les câbles qui tiennent les piliers de la scène. Applaudi chaleureusement pour sa connerie, le concert continue sa descente aux enfers.
"Vendetta" continue la longue liste des chansons fédératrices. La Warbird se casse la voix sur les refrains. En un peu plus d’une demi-heure, Tagada Jones a retourné la scène. Mais rien d’étonnant là dedans, le groupe est une bête de live. Et pour les nostalgiques de ce concert, le chanteur de Tagada fera une petite apparition quelques heures plus tard sur le set d’Ultra Vomit.
Photos : Nidhal Marzouk
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