Samedi 16 Juin – Main Stage – 14h40
Crossfaith
It was an omen…
Un présage de bon augure, devrions-nous même dire. Car Crossfaith ne vient jamais pour faire de la figuration, et est bien paré pour éclipser les autres d’entrée de jeu.
Les Japonais nous impressionnent à chaque fois, et on en vient à la conclusion qu’il n’y a pas mieux qu’eux pour mettre le feu. A son entrée, le claviériste chauffe le public, qui continuera à bouger par lui-même par la suite. Kenta Koie termine de réveiller la foule avec son scream non dénué de puissance.
Côté public, on assiste à la meilleure ambiance sur la Main Stage pour le moment, à coup de pogos, de circle pit et de wall of death encore peu présents sur ce sol. Le son de la Main Stage convient au groupe, qui se veut bruyant, à la fois brutal et dansant. Avec la fameuse reprise du tube "Omen" de Prodigy, les Nippons ne cessent de se mouvoir et de faire bouger le public.
Crossfaith, c’est aussi des chansons marquantes, comme "Jägerbomb", qui permet aux membres de se démarquer. Terufumi Tamano prend un malin plaisir derrière son clavier, le breakdown de la chanson est particulièrement violent et la voix du frontman retentit dans les travées du Download Festival France. Meilleur qu’un jägerbomb, on reprendrait bien du Crossfaith, et vous ?
Ps : Et quand on pense au fait qu’Hiroki Ikegawa, le bassiste de la formation japonaise, a assuré comme une bête alors qu’il avait contracté l’appendicite et qu'il fut emmené d’urgence à l’hôpital après le concert, on se dit que oui, vraiment, il n'y a pas mieux que Crossfaith (il va beaucoup mieux maintenant, force à lui).
Setlist :
1. Xeno
2. Monolith
3. Freedom
4. Omen
5. Jägerbomb
6. Countdown to Hell
7. Leviathan
Photos : Nidhal Marzouk 2018
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