Hard-Ons au Hellfest 2018

Vendredi 22 Juin - Warzone - 13h35

Hard-Ons

Les kangourous aiment le hard rock, mais le punk aussi !

 

Les vétérans australiens ne sont vraiment pas venus pour enfiler des perles. Leur punk mélodique est très attendu, en témoigne le monde présent devant la Warzone (et en prévision de la piètre performance du groupe de Chris Slade à la même heure peut-être ?) et ce n'est pas une éventuelle récente digestion qui va calmer une foule bouillante d'impatience. Pilier du genre en Australie depuis les années 80, et maintenant constitué de quatre membres, que peut donner un show de ces presque papys ?
 


Folie, vitesse et maîtrise, ni plus, ni moins. L'énergie est vraiment là et le temps reste au placard. Seul Keish de Silva au micro paraît plus stoïque, comme sage au milieu de ce gros bordel instrumental, unique musicien encore en t-shirt. Mais le bonhomme n'est pas sans intérêt car son chant plutôt posé, en décalage complet des gros riffs sortis à sa droite, et ses petits pas de danse bluesy détonnent vraiment dans ce tableau. Un peu à la manière de Bad Religion à l'affiche un peu plus tard d'ailleurs. L'ensemble est vraiment frais, varié, intéressant et les passages instrumentaux décollent du sol une foule qui n'attendait que cela.
 


C'est la fête dans la fosse tout le long du set, sous le soleil de plomb de ce premier jour. Un joyeux pogo gagne les premiers rangs, surtout lors des longs passages instrumentaux bien appuyés et des relances imprévisibles typiquement punk. Le groupe sait être efficace en quelques secondes, bien aidé par un son très correct. En bref, un très bon moment face à ce monument australien rarement en vadrouille chez nous !

Crédit photo: Thomas Orlanth
Utilisation interdite sans accord du photographe.

 



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