Vendredi 21 juin - Altar - 11h40
Sublime Cadaveric Decomposition
Place au grindcore sauvage de Sublime Cadaveric Decomposition
Juste après le set torturé de Khaos Dei, c’est une nouvelle formation tricolore que l'on retrouve sous la tente de la Altar en ce début de festival. Par contre, un gros changement d’ambiance est au programme avec le premier set de grindcore du Hellfest. C’est parti pour 30 minutes de déchaînement.
Exit les ambiances ténébreuses du précédent combo et le death efficace des papas que proposait Freitot, le grind (à tendance death) de Sublime Cadaveric Decomposition n’est pas là pour faire dans la dentelle. Et dès le premier titre, pas de doute : ça défouraille sévère !
Le trio (pas de bassiste dans un style comme ça, en même temps ce n’est pas nécessaire) composé de Seb, Guillaume et Dagulard balance dès le début toute son énergie avec ses rythmiques énervées et plutôt travaillées. Guillaume se fait plaisir aux commandes de sa guitare et Dagulard assène des coups sur ses fûts avec somme toute de la précision : de quoi prouver si nécessaire que grindcore ne veut pas forcément dire brouillon.
Seb de son côté fait complètement le show, bouge beaucoup sur la scène et prend un malin plaisir à aller chercher et chauffer l’ensemble du public. Il gueule et s'époumone dans son micro à en réveiller les derniers spectateurs encore un peu trop mous ou endormis, ceux qui sont du genre à faire une pause à midi pour aller manger un bout : résultat, la foule se met inévitablement en mouvement. Mais le style “sans gants” du groupe finit par fatiguer les oreilles, si bien que le set d’une petite demi-heure ne semble au final pas trop court. Surtout après s'être autant dépensé durant le set.
Crédits photos : Lukas Guidet
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