Dimanche 23 juin - Altar - 21:50
Cannibal Corpse
"Une nouvelle leçon de brutalité pour un show frôlant la perfection"
Les légendes de Tampa sont de retour au Hellfest pour briser des nuques et féler quelques côtes. Comme à son habitude Cannibal Corpse envahit la scène et sans transition envoie le gros son.
C’est avec "Evisceration Plague" que le combo lance les hostilités avec ses riffs de guitare lourds et un chant particulièrement malsain qui donne envie de taper du pied.
La précision chirurgicale des riffs, la puissance vocale de George Fisher, la vélocité des solos, tout est présent ce soir. On peut en prendre toute la mesure avec les derniers morceaux issus de Red Before Black redoutables d'efficacité en live et exécutés d’une main de maître.
La setlist est bien fournie et passe au crible la discographie touffue des Floridiens. De Eaten Back to Life a Kill, en passant par The Bleeding, les fans hardcore du groupe ont de quoi s’en mettre plein les oreilles.
Côté son c’est du tout bon, la batterie est bien mise en avant et les parties de blasts sont un pur régal a écouter. Les guitares et la basse sont aussi parfaitement mixées et on peut en apprécier chaque note. Quant au chant Corpsegrinder reste fidèle à lui même et hurle de tout son être au visage de l’auditoire avec une violence dont lui seul a le secret.
Le set avance et le public le sait : l’heure des hits approche et Cannibal Corpse sait ce qui plaît à son public.
Ce sont pas moins de cinq morceaux cultes qui seront enchaînés, rendant le public déchaîné. Les pogos, les slams ou plus simplement les headbangers s’en donnent à coeur joie.
Cannibal Corpse finit par Hammer Smashed Face repris en choeur par l’assemblée.
Une nouvelle leçon de brutalité et un public aux anges pour un show frôlant la perfection.
Setlist :
Evisceration Plague
Scourge of Iron
Code of the Slashers
Red Before Black
Devoured by Vermin
Unleashing the Bloodthirsty
A Skull Full of Maggots
Kill or Become
I Cum Blood
Make Them Suffer
Stripped, Raped and Strangled
Hammer Smashed Face
Photographie © Valentin Laurent (Hysteria) 2019
Toute reproduction interdite sans autorisation du photographe