Dimanche 9 juin, l'apothéose quasi finale...
On venait à peine de les quitter il y a 4 jours que l’on se faisait déjà une joie de les revoir ce week-end au Sonisphère. Et bien oui les anglais jouaient pour la seconde fois en France en ce mois de Juin.
Alors bien sûr la setlist n’allait pas trop changer, mais cela nous importait peu car Iron Maiden tourne afin de nous replonger dans leur magnifique album Seventh Son of a Seventh Son sorti en 1988... déjà ! Les rampes, les retours, les feux de lumières sont recouverts de bandes blanches et bleues afin d’évoquer l’univers glacé de l’album ainsi qu’une décoration reprenant les icebergs entoure la scène principale. Il y a même à droite du côté de l’athlétique Janick Gers les 4 présidents du Mont Rushmore façon Eddie.
Comme à Bercy, Iron Maiden donne un concert exceptionnel mais ici avec un son excellent nous permettant d’entendre toutes les finesses de chaque instrument. La voix de Bruce ne pose aucun problème à la différence de la salle parisienne où l’écho devenait parfois insupportable. Ce qui est dingue avec les anglais, c’est la joie communicative qui se lit sur le visage des musiciens, plaisantant entre eux lors d’un solo, regardant le public, se montrant un détail qu’ils observent de la scène : un fan, des drapeaux, des banderoles...
Et puis il y a Bruce élégant avec sa queue-de-pie et s’exprimant en français avec son « English accent » nous racontant avant un « Afraid to Shoot Strangers » : « Ici il y a 6 rosbeefs et 20 000 froggies mais il n’y a pas de guerre, tandis qu’elle continue au Mali et en Afghanistan ». En grand professionnel, il harangue le public avec des « Scream for me Amnéville », « Scream for me Sonisphere » ou « Scream for me France » tout en occupant la scène courant de gauche à droite visiblement très en forme.
Pyrotechnie et Eddie font bien sûr partie intégrante du spectacle, avec sur « Iron Maiden », le Eddie version « Seventh Son of a Seven Son » brandissant d’une main le fœtus bien excité tout prêt à éclore avec en fond les Eddies congelés de l’artwork ainsi que de multiples backdrops. Tandis que le Général Custer Eddie vient se battre avec Janick sur « Run to the Hills » pendant que Bruce aveugle le guitariste avec son drapeau de l’Union Jack pendant le solo…
« Seventh Son Of A Seventh Son » et ses 8 minutes permettent au spectacle de reprendre son souffle afin d’en apprécier toutes les finesses, et ce, même lors des solos planants. Pendant le titre, Bruce porte la coupe de cheveux aplatis sur le front que M n’aurait pas renié.
Les incontournables comme « The Number of the Beast », « The Clairvoyant », « Fear of the Dark » et « Aces High » permettent au public de parfaire les chœurs jusqu’à en suivre la ligne mélodique de chaque solo. Une belle soirée, un concert bien en place et des musiciens qui font toujours aussi plaisir à voir et à écouter.
Maintenant on se retourne, il y a un chien qui commence à montrer les crocs sur l'autre scène...
Lionel / Born 666
Setlist:
Intro enregistrée de Doctor Doctor (UFO)
Moonchild
Can I Play with Madness
The Prisoner
2 Minutes to Midnight
Afraid to Shoot Strangers
The Trooper
The Number of the Beast
Phantom of the Opera
Run to the Hills
Wasted Years
Seventh Son of a Seventh Son
The Clairvoyant
Fear of the Dark
Iron Maiden
Rappel:
Churchill's Speech
Aces High
The Evil That Men Do
Running Free
Outro de Always Look on the Bright Side of Life (Monty Python)
Photo : Lionel / Born 666 / © 2013
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