Alors qu'il s'apprêtait à jouer quelques heures plus tard dans le cadre du festival des Nuits de Fourvière (le gros report ici), nous sommes partis à la rencontre de Martin aka Brain Damage.
Malgré un emploi du temps plus que chargé, en effet cet activiste prolifique du dub "croule sous les projets", il a accepté de répondre aux questions de La Grosse Radio.
Brain Damage nous a donc fait part de ses impressions sur Les Nuits de Fourvière, mais aussi sur la Jamaïque, tout en évoquant son actualité discographique : Talk The Talk (la grosse chronique ici) et son prochain album avec Harrison Stafford.
Bonjour Martin, merci de nous recevoir au nom de La Grosse Radio. Tu es programmé ce soir aux Nuits de Fourvière, quelques réactions à propos de ce festival ?
Il s'agit d'un retour ici pour moi en fait, puisque j'y ai joué en 2002, il y a quinze ans. C'est fou ! Le cadre est hallucinant, il s'agit d'un festival assez prestigieux avec une programmation très réfléchie. L'accueil est aux petits oignons et juste parfait. Je pense que ça va être un bon moment de plaisir. Les dates se suivent et ne se ressemblent pas forcément ; il y a du roots comme du moins roots, du prestigieux comme du moins prestigieux, c'est ce qui fait la santé d'une belle tournée.
Ce soir, tu partages également l'affiche avec Inna De Yard, dont tu connais très bien certains des artistes, puisqu'ils figurent sur ton album Walk The Walk...
Alors, tu vas un peu vite en besogne lorsque tu dis que je les connais très bien, puisque ça a été assez bref à Kingston lors des séances d'enregistrement. Mais en effet, je retrouve Winston McAnuff et Kiddus I que je n'ai pas revus depuis deux ans. Ça me donne l'occasion de leur donner les deux albums (versions originales et dub) consécutifs à ce qu'on a fait. Ils ont quand même pu les écouter là-bas, puisque ça a plu à de nombreuses personnes impliquées dans le projet. J'ai eu de bons retours suite à cela. Ça fait plaisir de les voir, ils font leur projet Inna De Yard qui est très beau, je vais d'ailleurs découvrir le live ce soir. Ils sont de retour en Europe, notamment Kiddus I pour qui ce n'est pas toujours évident. Ils ont encore de la considération ici, on ne les prend pas pour des vieux schnocks et on a du respect pour tout ce qu'ils ont pu faire par le passé ou ce qu'ils continuent à faire pour certains.
C'est d'ailleurs très cohérent qu'on soit programmés ensemble, vu la collaboration qu'on a eue dernièrement, c'est une bonne idée. C'est en ça que je disais que le line-up est très réfléchi aux Nuits de Fourvière, ce sont les seuls pour l'instant qui ont décidé de juxtaposer les deux projets.
Pourra-t-on les voir à tes côtés ce soir ?
Non, puisqu'on n'a pas pu préparer quoi que ce soit. J'ai réfléchi à cela, je ne connais pas leur quotidien, mais pour te parler du mien, je croule sous les projets, il faut donc que je fasse très attention à ne pas faire n'importe quoi. Et c'est vrai que j'avoue manquer un peu de spontanéité, je ne suis pas du genre à dire : "On ouvre deux micros et on verra ce qu'il va se passer". J'ai un côté control freak, donc à l'arrache comme cela, ça va être compliqué ! (rires)
Le projet Walk The Walk avec des Jamaïcains comme Horace Andy ou Winston McAnuff est-il la concrétisation d'un rêve de gosse pour toi ?
Non, pour une bonne et simple raison, c'est que je n'ai jamais eu le fantasme de la Jamaïque berceau fondateur du reggae et tout le folklore qui l'accompagne, qui est d'ailleurs très détourné ici et qui a tendance à m'exaspérer. C'est un peu trop caricatural ce qu'on fait de la Jamaïque en France. Ça ne m'a jamais tant attiré que ça. Je suis arrivé au reggae par le biais de la scène punk et c'est plutôt ce qu'il s'est passé en Angleterre qui m'a mis sur cette voie-là. J'ai découvert les fondations jamaïcaines bien après et depuis, j'ai, bien évidemment, un immense respect pour tout cela. Par contre, je me serai jamais rendu en Jamaïque pour faire ce projet tout seul comme un blanc-bec qui se pointe et qui va tomber dans tous les pièges béants qui te sont tendus là-bas. J'ai la chance d'être ami avec Sam Clayton depuis une vingtaine d'années.
Qui habite justement à Saint-Etienne comme toi ?
Tout à fait, lorsqu'il n'est pas sur la route ou en Jamaïque. Je m'entends très bien avec lui, on est déjà partis sur la route ensemble par le passé et il a un carnet d'adresses long comme le bras. Il m'a rendu plein de services, il m'a déjà proposé des chanteurs avec qui travailler. Comme beaucoup de gens ont pu le remarquer, je rootsifie mon propos depuis quelques temps, les albums sont moins dark et torturés qu'auparavant, ça reviendra peut-être, attention, on n'est pas à l'abri (rires). J'ai donc demandé à Sam si c'était possible de me mettre en relation avec tel ou tel chanteur et il m'a répondu : "Cette fois-ci, il faut que tu viennes avec moi à Kingston". J'ai sauté sur l'occasion en me disant qu'il allait m'ouvrir les portes du Harry J Studio, me brancher avec les chanteurs de la génération de l'âge d'or du reggae que j'avais envie de solliciter et m'aider à essayer de comprendre ce qu'il se passe en Jamaïque, même si je n'ai pas cette prétention-là, puisque je n'y ai séjourné que quinze jours. Mais c'était tout de même important pour moi de vouloir m'imprégner de toute cette culture grâce à lui, sachant que j'allais me rendre sur un territoire complètement inconnu. Par contre, nous sommes partis en Jamaïque au Harry J Studio, sans savoir avec qui nous allions travailler.
En roue libre...
Oui, de toute façon, il a fallu que je me conditionne. Je viens de me décrire comme un control freak, j'ai dû lâcher du lest, sinon j'étais mort. Tu ne vas pas en Jamaïque avec tes codes et tes manières de fonctionner, autrement tu vas te casser les dents. On s'était donc fait une liste de noms basée sur des chanteurs de la génération des 70's et arrivés là-bas, Sam a passé des coups de fil avec Stephen Stewart du Harry J Studio, qui lui aussi a mis la main à la pâte, et on a trouvé ces cinq merveilleux artistes. Ça aurait pu être plus, mais on dû se poser des limites à un moment. Et ce qui est intéressant dans cette histoire, c'est que je ne me suis pas pointé avec une valise de dollars conséquente, il n'y avait donc pas de rapports d'argent, d'autant plus que Sam Clayton et Stephen Stewart, qui sont des personnages hautement considérés en Jamaïque, ont été des acteurs majeurs de ce projet. Par conséquent, si ces chanteurs ont accepté d'être sur cet album et de manière totalement désintéressée, c'était avant tout parce que Sam et Stephen y participaient, un prêté pour un rendu en quelque sorte, sachant qu'ils se rendent continuellement service. Ça n'aurait pas forcément été le cas avec une grosse production ; ils l'auraient fait mais sans la même conviction. J'ai donc eu droit à de magnifiques séances de studio. Je dis que je n'ai pas nécessairement le fantasme de la Jamaïque, c'est quand même quelque chose d'important pour moi ; et voir Horace Andy ou Kiddus I évoluer sur ma musique, c'est mémorable !
Tu parlais plus haut d'une vision détournée de la Jamaïque qui peut exister en France. Que conserves-tu comme impressions suite à ton séjour sur l'île et qui balayeraient ces clichés ?
Beaucoup de choses se recrédibilisent à mes yeux. En France, la foi rasta ou le vert-jaune-rouge me hérissent. J'en ai marre qu'on associe en permanence le dub et le reggae à ce genre de choses. Après, chacun fait ce qu'il veut, mais ça ne me parle pas. Par contre, lorsque tu es confronté à Ras Michael qui, lui, porte un pantalon vert-jaune-rouge et qu'il te parle avec sa voix et son charisme de ce qu'il est, ce qu'il fait, pourquoi il est là et comment il le fait en te balançant quelques "Jah Rastafari" dans le contexte, alors là tu es vraiment en face du truc, pas du tout biaisé ou détourné, et ça recrédibilise la chose. De toute façon, je n'ai jamais été en phase avec les phénomènes codifiés de mode et il y a presque une ringardise du reggae en France. Ça en devient ridicule et c'est dommage, puisque le reggae, c'est avant tout une culture merveilleuse qui a quand même révolutionné la musique du XXème siècle et le dub est à l'origine de tout un pan de la musique électronique.
Aujourd'hui, toutes ces évolutions caricaturales pas nécessairement bénéfiques et l'âge avancé des protagonistes qui ont créé le mouvement et qui vont finir par disparaître font que le reggae est en train de traverser un détroit assez dangereux et je ne sais pas vraiment où cela va le mener. Le blues est passé par là. Une fois que tous les fondateurs ne seront plus là, où sera la relève ? C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je me suis focalisé sur les elders.
Tu ne te verrais donc pas travailler avec la nouvelle génération qui renouvelle le roots à sa façon avec des artistes comme Protoje, Jesse Royal, Chronixx, etc ?
Alors, du coup, en parlant de relève, le choix que j'ai fait dernièrement c'est celui de collaborer avec Harrison Stafford.
Mais qui n'est pas Jamaïcain...
En effet, mais finalement est-ce important ? Pour moi, il fait quand même partie de la relève et je pense que lui-même doit chercher sa légitimité en tant que Californien. Mais vraisemblablement, il vit pleinement sa foi rasta, ce n'est pas de la plaisanterie, puisque ça fait plus de vingt ans que ça dure. La crédibilité, il ne l'a peut-être pas instantanément pour une question de couleur de peau, mais m'est avis qu'il est sûrement plus authentique que certains Jamaïcains qui, sans faire de généralités, en rajoutent un peu trop.
Je ne suis pas allé voir les Protoje et consorts, j'ai plus eu l'idée d'approcher Harrison Stafford, afin de faire quelque chose de différent et ne pas m'orienter uniquement sur la Jamaïque ; et c'était avant tout une opportunité. Mais attention, je ne dis pas non plus qu'il ne se passe plus rien, ce n'est pas du tout mon propos. Cependant, j'ai surtout un immense respect pour tout ce qui a été fait dans les 70's et même en ce qui concerne le dub. Moi qui ai été bercé par le dub anglais, notamment par les expérimentations d'On-U Sound et d'Adrian Sherwood qui m'ont beaucoup marquées, plus le temps passe et plus je réécoute les prods de King Tubby et Scientist qui sont juste incroyables ! Là, tu peux écouter un basse/batterie pendant des heures, quand tu as Flabba Holt et Style Scott qui jouent, tu peux enlever tout le reste et mettre quelques effets. Je commence à avoir un peu plus de mal quand ce sont des machines qui le font, et c'est moi qui te dis ça ! (rires)
Le dub des 70's est-il justement ta source d'inspiration principale pour Talk The Talk, qui sonne plus comme un album dub jamaïcain qu'un album stepper à l'anglaise ?
En fait, ce qui est très difficile, c'est qu'à travers tous les projets auxquels j'ai participé ces derniers temps (High Tone, Vibronics, Willi Williams, les chanteurs jamaïcains, maintenant Stafford), c'est de pouvoir affronter les chocs culturels. Chacun a sa propre manière de travailler et tu te remets forcément en question à un moment ou à un autre. Mais il ne faut pas non plus renier ce que je fais moi, ça fait vingt ans que je suis dans le milieu aussi, j'ai également ma méthode. Donc, non, je ne vais pas reconstituer le duo Sly & Robbie avec mes machines et mes techniques de production, et au mix je ne serai pas Scientist avec une vieille console qui crache et des effets dégueulasses qui vont donner un résultat hallucinant à la fin. Ce n'est pas mon feeling. Je fais donc un truc dans la couleur dub mais avec mes outils, je ne prétends pas d'ailleurs retrouver le groove des Jamaïcains. Par contre, moi, petit Blanc de Saint-Etienne, avec mes vingt ans d'expérience, je peux proposer quelque chose qui va se rapprocher de ce modèle-là mais qui, finalement, va être à l'opposé, puisque je n'ai pas tout ce qui fait les fondations du genre.
Du coup, si tu ne te laisses pas écraser par toutes les autres cultures et que tu essayes de les mettre en symbiose avec ta façon de procéder, tu vas réussir à obtenir quelque chose qui va peut-être choquer certaines personnes, mais qui sera personnel et unique. Il faut par conséquent être sûr que tu ne l'entendes pas ailleurs.
Je passe par énormément de phases de doutes en enchaînant tous ces projets différents et en regardant comment travaillent les autres et dans quel cadre. Ça m'est souvent arrivé en Jamaïque où je me demandais si je n'étais pas en train de me planter. Mais ça ne sert à rien de vouloir essayer de les imiter, puisque je n'y arriverais pas ; et inversement, ce que je produis, avec ma culture et mes propres antécédents, eux, ne peuvent pas le recréer. A ce compte-là, autant faire de l'archéologie, à reconstruire des vieilles machines, mais ça ne m'intéresse pas.
Tu étais auparavant accompagné d'un bassiste. Est-ce son départ qui a conduit au fait que ton son se fasse plus roots aujourd'hui ?
Ça s'est trouvé dans le temps comme ça, en fait. On avait déjà parlé de composer des instrus plus roots avec des chanteurs, par exemple, et peut-être plus accessibles pour certains. Et il faut dire que je me fais engueuler aujourd'hui par des personnes qui regrettent et me disent : "Avant, il y avait ces atmosphères, où sont passées ces ambiances froides, bien cold ?". A l'opposé, d'autres me confient qu'elles comprennent mieux mon son : "Avant, c'était sympa, mais le truc glacé pendant une heure et demie, merci !". Tu ne pourras donc jamais contenter tout le monde.
Le bassiste, Raph, m'avait déjà prévenu qu'il quitterait Brain Damage et qu'il était tenté par d'autres choses. Notre séparation s'est très bien passée, sans animosité, malgré les douze ans que nous avons pu partager ensemble, ça a été très anticipé et contrôlé. Je lui ai dit très rapidement que je me permettrais de continuer l'aventure avec le même nom et il a acquiescé.
Son départ a coïncidé avec le projet High Damage avec High Tone, qui a abouti à un truc très french dub des années 2000 assez froid. Parallèlement, j'amorçais un virage plus roots en appelant Sir Jean ou Parvez sur Empire Soldiers. De toute façon, on a toujours eu cette dichotomie, dès les premiers albums. On a fait office de pionniers avec Manutension [ancien guitariste et machiniste d'Improvisators Dub disparu en 2009, NDLR] à aller chercher des featurings en Angleterre, maintenant ça se fait tous les jours. Sur Ashes to Ashes - Dub to Dub par exemple, on avait Black Sifichi pour le côté bien dark et Learoy Green pour l'aspect roots. Les années suivantes, on a développé des albums un peu chelou et on avait dans l'idée de revenir à cette partie plus "roots". Mais encore une fois, tout est relatif : Inna De Yard, avec les percus nyabinghi et les elders, c'est du roots ; moi je reste à programmer sur des machines, c'est donc du "fake roots" (rires). Je veux simplement retrouver quelques sensations de l'époque, sans chercher à les reproduire, avec un son plus clean et moins râpeux. Raph n'a pas participé à cette aventure roots, mais ce n'était pas forcément lui qui me bridait en m'imposant de composer des instrus plus sombres. Paradoxalement, c'était moi qui noircissait nos compos, alors que lui aurait été demandeur de roots.
Groundation a apporté quelque chose de neuf au reggae en le mariant avec du jazz. La scène dub française dont tu fais partie a également toujours été riche d'influences. Est-ce cet aspect éclectique qui vous a rapprochés avec Harrison Stafford ?
Je pense que s'il n'était pas ouvert au cross-over, je ne l'aurais pas branché. Si tu sens que tu as un intégriste en face de toi, ce n'est même pas la peine de lui demander de bosser avec toi. Groundation a fait ce pont entre le jazz et le reggae et à l'américaine qui plus est, puisqu'il n'y a rien en Jamaïque qui sonne comme Groundation. Les Jamaïcains ne jouent pas et n'enregistrent pas de la même manière. Ils ont leur feeling et je me suis très vite rendu compte que Stafford était prêt à mélanger des choses et il a sauté rapidement sur le projet. J'ai réussi à l'attraper au bon moment, sachant qu'il est en pause avec Groundation et qu'il venait de finir son album solo ; et je pense qu'il avait envie de travailler avec du live machine. En tout cas, il a l'air ravi de l'histoire.
L'album est-il fini ?
Il vient de partir au mastering.
Quel a été le processus de création ?
Je lui ai dit d'emblée que je n'étais pas du tout intéressé par un featuring et c'est sûrement cela qui l'a séduit, d'autant plus qu'il doit avoir pas mal de sollicitations afin que son nom figure sur des albums. Finalement, je n'avais jamais produit d'album avec un chanteur de A à Z, j'avais envie de faire cela et je me suis dit que Stafford, il fallait l'avoir sur un album entier, qu'il raconte une histoire. Par contre, on s'est rapidement rendu compte que ça allait être compliqué de se croiser, on a donc tout fait à distance (via WeTransfer ou WhatsApp), on ne s'est même jamais retrouvés ensemble en studio.
Je me suis enfermé trois mois pour composer vingt titres et je lui ai demandé d'en choisir uniquement dix afin qu'il puisse retenir des choses sur lesquelles il allait être à l'aise. Ensuite, à partir de ses prises de voix, j'ai composé de vraies chansons, ce que je ne fais jamais d'habitude, avec des couplets, des refrains et des ponts ; c'est donc un peu plus pop, ce qui est complètement nouveau pour moi. Par la suite, il a refait ses prises, c'est revenu chez moi, j'ai édité, j'ai mixé et il a pu rectifier quelques aspects sur les mix finaux. On a passé neuf mois à travailler de cette manière. Au début, Stafford était légèrement évasif, mais maintenant il a l'air très content, il me fait beaucoup de compliments, ce qui m'aide énormément, puisque je deviens fou tout seul en studio (rires). Il va en sortir une version aux Etats-Unis, ce qui montre qu'il veut vraiment porter le projet.
Et qui plus est, on va enchaîner sur une grosse tournée de 25 dates sur un mois à la rentrée ; il y a donc une dimension humaine qui va émerger, ça ne l'aurait pas fait s'il avait fallu qu'on se contacte uniquement à distance. Au bout d'un moment, on se devait de faire de la musique côte à côte et pas complètement déshumaniser notre rencontre. Ça donnera une autre envergure au projet, il va se passer énormément de choses !
Un dernier mot pour La Grosse Radio ?
Merci d'être là, merci de la sollicitation. C'est en train de prendre une ampleur sympa La Grosse Radio, je vois circuler beaucoup de choses intéressantes. Continuez !
Merci Brain Damage pour nous avoir accordé cette interview.
Merci également à Valérie de Artik Ünit et Julien de Jarring Effects pour avoir organisé cette rencontre.
Crédit photo : Live-i-Pix