Auditeurs et/ou lecteurs de LA GROSSE RADIO, vous aimez découvrir de nouveaux groupes, des groupes de Rock indé notamment. Cette fois il s’agit des Dragsterwave ! Ce nom vous évoque une chanson des Ghinzu ? bien vu. Ce quatuor venu des brumes du port du Havre, tracent leur route à travers les décors déserts du Stoner Rock. Il est nettement influencé par les groupes actuels de rock et hard rock, et évidemment par la scène belge avec Ghinzu et aussi Triggerfinger. Leurs musiciens de références sont Joshua homme et autres Dave Grohl. Ces 4 lascars envoient le pâté grave, il faut les voir en concert surtout, c’est là que la musique est plus vivante, plus authentique.
Leur tout premier EP/démo vous amène là où vous cherchez à aller : au pays du gros son !
Line Up :
Sébastien à la guitare
Milou à la batterie
Pierre au chant
Dorian à la basse
On n’essuie pas les plâtres avec les Dragsterwave bien qu’ils soient des grands fans de Makou moulage… En effet les musiciens n'en sont pas à leur premier projet musical, certains jouaient déjà ensemble dans d'autres formations et ils se retrouvent désormais tous ensemble pour exploser le compteur ! Le moteur de ce terrible engin part dans les tours dès la lumière éteinte dans les salles de concerts. Son gros moteur ronronne et libère un gros son quand monte la température.
Leur EP commence avec "The Avengers" sur un son guitare-basse-batterie qui n’est pas sans nous rappeler des groupes comme The Racounters, la voix vient percuter ce gimmick blues, un peu rude voire brut. On décèle quelques pointes de métal dans la voix du chanteur légèrement influencée par la ligne de chant d’un certain Serj Tankian magnifique chanteur des S.O.D. La guitare semble avoir les mêmes réglages que Jack White, et c’est un sacré compliment, car le bonhomme n’est pas un manchot. La batterie est bien posée, cool, sereine et bien carrée. Elle est classieusement accompagnée d’une basse très juste et clean qui se met bien au service de l’ensemble rythmique.
Avec le morceau "Treehorn" on passe en mid-tempo sur des notes sautillantes d’une gratte bien rôdée. Un titre un peu plus classique rock. La voix de Pierre s'avère très interessantes quand il ne pousse pas dessus et qu'il se laisse aller à presque chuchoter dans un teinte un peu plus sombre, vers des notes plus grave on apprécie ce joli timbre. Ensuite on assiste à un beau break vers les 2’45’’ un petit instant que seul le rock indé peut nous délivrer, un bon moment avec un fin shortcut qui tombe comme un drapeau à damier sur la course du terrible bolide !
"When it comes" est un beau final à un EP riche et plein d’espoir pour l'avenir. Le groupe qui est déjà dans les studio a enregistrés grâce au tremplin rock de Bolbec qu’ils ont brillamment remporté ! Yeah Right ! Dans ce dernier morceau on a le droit à un pur moment de guitare bien grasse comme on les aiment et que l'on trouve chez les Queens of the Stone Age par exemple. La voix se fait aérienne, mais le chanteur revient naturellement dans des harmonies plus métal un peu à la Jonathan Davis (chanteur de Korn). Ce qui n’est pas sans rappeler l’histoire du groupe et ses multiples influences. A la fin de cet EP nous avons la sensation d’avoir eu le privilège d’écouter un vrai son brut et profond qui nous a bien dégourdis les oreilles ! On a hâte d’entendre la suite !
Allez bordel tous en concerts !!!
Si vous voulez en entendre un peu plus sur ce groupe plein de promesse, écoutez la grosse radio il est entré dans la programmation Rock grâce à l'antenne interacive ce mois-ci, et/ou sinon voici un lien