Les Eurockéennes, 31ème édition, ont démarré sous un soleil de plomb post-canicule pré-orages.
Une édition qui s'annonce encore très éclectique, avec une programation allant de Mass Hysteria à Petit Biscuit. C'est désormais la marque de fabrique du festival, depuis plusieurs éditions, et cela semble convenir au public, toujours plus nombreux chaque année.
Brutus
Loggia, 20h00
Pour ce premier jour, début en souplesse, avec Brutus, venu remplacer au pied levé Sam Fender. Le problème est la simultanéité avec Slash, mais à La Grosse Radio on a le don d'ubiquité, on vous racontera les 2. Avec en priorité Brutus, trio belge venu dresser les cheveux sur la tête de mémé. Une chanteuse/batteuse, basse et guitare, c'est un Indie Rock bien cadré qui nous accueille. Voix perchée sur tapis de guitare, le public arrive doucement, et se masse tranquillement devant la Loggia. Il faut chaud, on est bien. Face à Slash, ceux qui cherchent les nouveaux sons sont là, et on en profite bien. 45 minutes pour décoller, entrer dans le festival. Parfait.
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Slash feat. Miles Kennedy and the Conspirators
Grande scène, 20h00
La grosse affiche de la soirée, l'ex-serial riffeurs des Guns & Roses est venu faire cracher sa Les Paul sur le Malsaucy. Et il le fait bien. Du très bon, les fans sont conquis. Le show est puissant, propre, mais sans surprise. Grosses rythmiques pleines de riffs assassins, la voix de Miles Kennedy qui assure grave, un solo de Slash par morceau, propre, carré, style caractéristique de l'homme au chapeau, avec le son du médiator sur les cordes... Ce n'est pas du Guns & Roses, mais on a quand même pris la DeLoreanne pour visiter les années 90. Un regret ? Ce n'est visiblement pas un groupe, mais un arrière-goût de Slash et son orchestre, les autres musiciens sont clairement là pour mettre en avant le guitariste. Mais ils le font tous tellement bien...
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The Hu
Loggia, 21h30
La surprise dans le line-up du festival, les Mongols de The Hu et leur Metal tribal sont venus apporter leur vent des steppes sur le Malsaucy. Instruments traditionnels en front de scène, et derrière, une bonne vieille formation basse / guitare / batterie. Voix gutturale et rythmes lourds, le potentiomètre des aigus est visiblement resté à 0. Mission accomplie, la conquête du monde par les descendants de Gengis Khan redémare encore. Même si, il faut bien l'avouer, le côté répétitif de cette transe métallique peut à moyen terme lasser le spectateur. Ce qui n'est heureusement pas le cas aux Eurockéennes, le public ayant vaillament résisté, et même appréciés ces assuts sonores, gutturaux, venus d'ailleurs.
Starcrawler
La Plage, 22h40
La première soirée est bien entamée lorsque les californiens de Starcrawler attaquent la plage, à grands coups de guitares. Au chant, Arrow de Wilde compense largement son physique filiforme par une suractivité de chaque instant. Malgré la fosse titanesque de la scène de la Plage - la fosse accueille la route de secours, passage des ambulances et autres véhicules techniques... - les Starcrawler fournissent un show aux connotations Punk-Rock évidentes, une reprise des Ramones au milieu du set venant assumer cette filiation directe. C'est carré, c'est précis, la voix parfaite, c'est Rock. Pour une première journée, nous avons fait le plein.
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Il y avait aussi...
Interpol
Supreme NTM
Fontaines D.C.
Photos:
Laurent Besson - Caribou Photo
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