Selon une enquête "Ipsos", les webradios commencent à entamer sérieusement le gâteau que les FM se réservaient depuis plus de 25 ans.
"Parallèlement à leurs radios disponibles sur la bande FM, les groupes média développent de plus en plus une offre de programmes complémentaires exclusifs sur le web, déclinaison de la marque « phare ». D’autres radios on line sont également créées directement par des pures players. L’écoute de ces nouvelles radios a déjà concerné une part significative d’internautes : 31% des internautes ont déjà écouté une radio présente exclusivement sur le web au cours des 3 derniers mois.
On retrouve parmi ces auditeurs de webradios une part importante de moins de 35 ans (57%) et d’initiés aux nouvelles technologies (très à l’aise : 84%).
Les webradios s’inscrivent dans un processus de découverte et la régularité de leur écoute est en devenir. Pour l’instant, seuls 9% des internautes ayant déjà écouté une webradio le font « tous les jours ou presque », 40% au moins une fois par semaine.
Les résultats de la vague 3 seront publiés début février 2008."
Jean-Charles Grout
Directeur Conseil
En charge du marketing et de la communication
Ipsos Media
Je me réjouis de cet état de fait car c'est une très bonne nouvelle, même si en ce qui nous concerne elle est à modérer. Voici pourquoi :
En effet quasiment tous les opérateurs de radio hertziennes, repérant notre travail, à nous, les "vraies webradios", se sont dépêchés d'occuper du terrain en proposant des sous-programmes sans âmes, répondant aux mêmes ordres de programmation que leurs grandes soeurs des ondes.
C'est ainsi que la plupart des FM ont découpé leur programmation en sous thématiques. Une radio pop/rock créera ainsi une webradio pop et une radio rock avec les mêmes disques, sans plus d'originalité.
Le média webradio est un formidable vecteur de diversité musicale, malheureusement il est plus difficile pour des opérateurs tels que nous de nous faire connaître que pour une FM qui bénéfécie déjà d'une énorme visibilité et de moyens financiers considérables.
Nous sommes cependant confiant sur l'avenir, les webradios indépendantes comme la Grosse Radio ont été en quelques sortes légalisées avec les accords signés avec les deux principaux syndicats du disque et avec la Sacem.
Alors merci à vous tous d'écouter nos programmes, et, le plus possible de parler de ces merveilleux médias que sont les médias vraiment libres et indépendants.
Le message à faire passer est simple, avec les vraies webradios, sur internet, il n'y a pas que de la merde dans le tuyau !