Dans notre séries d'articles concernant cette affaire des quotas, voici une histoire, parmi tant d'autres, celle d'un artiste confronté au besoin de faire connaître son art dans la jungle des radios.
Voici le message de Vincent du groupe La Princesse Est Dans Les Cordes, diffusé depuis 2008 sur La Grosse Radio.
Le pouvoir des radios sur la notoriété n'est plus à démontrer. J'ai eu la chance avec mon groupe, La Princesse est dans les cordes, d'être diffusé 5 à 7 fois par semaine sur OUIFM et le Mouv' durant toute l'année 2012.
Résultat, nous avons vendu près de 1000 exemplaires physiques de notre deuxième album, malgré le fait que les rotations avaient lieu les samedis et dimanches matins entre 8 heures et 10 heures et entre 13 et 14 heures en semaine.
Imaginez vous si nous étions passés aux heures de grandes écoutes ?
Si nous avons eu accès à ces radios, c'est grâce aux quotas et à la chance aussi...
Nous étions plébiscités par les auditeurs de OUIFM, mais nous n'avons jamais pu sortir des rotations françaises et nous frotter aux majors. Pourquoi ? Pas assez de place, il valait mieux 7 Muse par jour, qu'1 titre de la Princesse, 1 de Deportivo, 1 d'AstonVilla, 1 de Divine, 1 de Corte M , 1 de Stenka Razine, 1 de Pamela Hute, 1 de Venyce et j'en passe...
Les radios sont tributaires de leurs publicités, c'est leur modèle économique principal au détriment de la diversité.
Combien de radios ont demandé à des groupe de rock d'enlever les guitares saturées de leurs titres pour être diffusés parce que ça ne rentre pas dans les critères de Coca Cola ?
Posez leur la question, elles vous répondront toutes qu'elles ne travaillent pas comme ça. Pourtant leurs playlists sont redondantes.
Puisqu'elles veulent nous baillonner, allons hurler ailleurs et laissons les mourir à petits feux.
La culture est vivante et plus forte que leur système !
Vincent
Les Acharnés.org
Punk And Paillettes
La vie d'un groupe de rock pas connu, pire,
la véritable histoire du groupe le plus méconnu de France.
