C’est une tournée plus qu’ambitieuse qui attend le combo de death progressif de Ne Obliviscaris en cette fin d’année 2024. Déjà par le nombre de dates qui se porte à un total de vingt deux mais aussi par la composition de la setlist...
Ne Obliviscaris a décidé de jouer en intégralité son tout dernier album studio Exul, actuellement son plus grand succès. Il profitera aussi de cette occasion pour jouer la totalité de Citadel qui soufflera ses dix bougies. Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, Le groupe originaire de Melbourne passera à cinq reprises dans l’Hexagone.
Remplaçant depuis février 2022 Daniel Presland, qui a quitté le groupe pour se consacrer à d’autres projets, nous aurons donc le plaisir de retrouver Kévin Paradis (Benighted, Mithridatic) derrière les fûts. Après la forte impression donnée sous l’Altar du Hellfest le vendredi 28 juin dernier, le sextet australien commencera par la salle parisienne du Petit Bain le 29 octobre sous l’impulsion de Garmonbozia. Ce sera au tour du Black Lab de Wasquehal de l'accueillir le 4 novembre avant que Black Speech Production se charge d’organiser sa venue le lendemain au Ferrailleur de Nantes. Le 6 novembre les Océaniens rendront visite à la salle underground lyonnaise du Rock’n’Eat située sur les quais de Saône. Enfin, Headband aura la lourde tache d’organiser leur dernier passage en terre française le 7 novembre prochain au Grillen de Colmar.
Ne Obliviscaris élabore depuis plus de vingt ans un metal progressif extrême, avec des influences allant du death au black en passant par le thrash et le metal mélodique. Il ajoute à cela des éléments de musique classique, de jazz, d'avant-garde et de flamenco. Entre autres particularités, le sextette comporte un violoniste, Tim Charles, qui assure également le chant clair. L'excellent Exul s'était retrouvé dans le Big Very Best Of de la rédaction l'année dernière.