Une très belle soirée nous attend ce soir dans la capitale, avec une affiche alléchante. Les écossais d'Alestorm sont en tête d'affiche, et ont invité leurs amis de Gloryhammer, Windrose et Rumahoy. La piraterie n'est jamais terminée !
L'Olympia n'affiche pas complet officiellement, mais le monde est réellement présent. D'ailleurs, quand on rentre dans le hall, on peut déjà apercevoir une énorme file d'attente pour accéder au stand de merch, mais aussi au vestiaire. Beaucoup de fans ont revêtu leurs plus beaux kilts et costumes de pirates. Alestorm est un groupe qui rassemble !
Rumahoy
Quatre groupes, ça commence à faire pas mal. Et le premier concert débute un quart d'heure avant l'heure annoncée. Il est donc 19h15 quand le public doit se ruer dans la salle, avec entrain et précipitation.
Le folk metal des Britanniques enflamme littéralement les Parisiens, qui sont visiblement déjà prêts. Avec "Cowboys Of The Sea" et "Treasure Gun" ou encore "Pirateship", Rumahoy fait le job et amuse son audience, en jouant les pirates à merveille.
Wind Rose
Moins de 20 minutes plus tard, ce sont les Italiens de Wind Rose qui montent sur scène. Leur univers est principalement inspiré des nains et de l'œuvre de Tolkien. Cela plaît aux fans, qui chantent en choeur et semblent bien connaisseurs.
L'ambiance monte d'un cran puisque le groupe propose, pour conclure le set, la fameuse "Diggy Diggy Hole", en la terminant par une version dancefloor (le "Dance Remix"). Il n'en faut pas plus pour que la salle se transforme en discothèque le temps d'un couplet.
Gloryhammer
Quelques minutes plus tard, le décor devient plus important, puisque c'est au tour des Britanniques de Gloryhammer de chauffer la salle. Projet annexe du claviériste d'Alestorm Christopher Bowes, le groupe relativement récent a déjà pu faire ses preuves, en live notamment.
Le power metal de Gloryhammer est inspiré par un univers fantasy. Et cela est tout de suite mis en avant avec "The Siege of Dunkeld (In Hoots We Trust)" et "Gloryhammer", issus de leur album sorti en 2019.
Les morceaux les plus connus font mouche, à l'instar de "Fly Away", "Masters Of The Galaxy", "Angus McFife" ou "Universe On Fire", où le public est en feu. Il faut dire que chanteur Sozos Michael sait mettre l'ambiance ! Tantôt armé de son marteau, tantôt en train de jouer les héros, Gloryhammer est un groupe à voir en live absolument.
Le set se termine par "The Unicorn Invasion Of Dundee", avec des lumières multicolores qui s'élèvent dans tous les sens. On est bien dans le thème de la soirée !
Alestorm
Les pirates de Perth sont de retour à Paris, et cette fois-ci, pas le temps de niaiser. Le canard gonflable installé, le concert débute fort avec un enchaînement digne des plus grands : "Keelhauled", "Pirate Metal Drinking Crew" et "Under Blackened Banners".
Les fans répondent à l'appel, hurlent les paroles, et s'assoient même tous pour ramer, pendant "Nancy the Tavern Wench". Cela donne une jolie scène. Il y a peu de pogos au final, mais l'ambiance est bien là. Pendant la reprise de "Hangover" de Taïo Cruz, c'est tout l'Olympia qui se met à danser.
Tous les meilleurs titres d'Alestorm sont joués, et sur scène, ils ressemblent juste à une grande bande de potes qui sont là pour boire et passer du bon temps. D'ailleurs, les verres remplis de bières ne font pas long feu, et les cul-sec ne se font pas attendre. Chaque musicien n'y va pas de main morte. On se demande même comment ils ont fait pour tenir une tournée entière.
Sûrement grâce à des morceaux comme "Mexico", "Cannonball" ou encore "P.A.R.T.Y", qui représentent bien le groupe et leur raison d'être. "Death Throes of the Terrorsquid" et "Shit Boat (No Fans") viendront marquer le coup avant le rappel.
Pour le rappel, nous aurons droit aux très attendus "Drink", puis "Zombies Ate My Pirate Ship" et "Fucked With An Anchor", qui viendront transformer la salle en énorme boîte de nuit metal, encore une fois.
Alestorm, c'est la joie, le partage, la bonne humeur et les bières, réunis en un seul groupe. Après les avoir vus au Hellfest l'été dernier, nous ne sommes pas fâchés de les avoir revus en salle cet hiver !
Merci à Garmonbozia pour cette soirée de qualité.
Crédits Photo : Florentine Pautet, toute reproduction interdite sans l'accord de la photographe.